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09/01/2017

HISTOIRE DE POÉSIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

HISTOIRE DE POÉSIE

1



Qu'est-ce que la poésie?
Voilà une bien vaste question!

Pour certains, elle se résume à quelques strophes, à quatre ou cinq vers ou à une pincée de rimes, le tout assaisonné d'une délicate mélodie qui va bien.
Définition scolaire, singulièrement étriquée s'il en est.
Elle paraît d'autant plus restreinte qu'aujourd'hui l'auteur peut tout aussi bien s'affranchir de strophes et de rimes. De la poésie libre ça s'appelle.
Mais la vraie question serait plutôt celle-ci: pourquoi le poète écrit-il?
Élucider ce mystère reviendrait à extraire l'essence même de la poésie.

Certes, le poète possède un indéniable don: celui de savoir jouer avec les mots à sa guise.
Le don de poésie est comme une graine de cerisier.
Cette dernière naît, dirait-on, avec l'homme.
Puis elle prend racine en son esprit tel un arbre.
L'arbre grandit.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/08/2016

JE SUIS CE QUE JE FAIS 3

au magma présent de l'écriture,

Tableau de Sergueï TOUTOUNOV

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

JE SUIS CE QUE JE FAIS

3

Comment ce type dont je viens de croiser le chemin,
Serait-il porté à s'imaginer l’espace d'un seul instant
Que je passe mon temps à m'approfondir la cervelle
Afin d'en extraire l'idée directrice d'un texte référent
Pour le prochain atelier de philo qu'il me faut animer?


Il ne le peut pas bien sûr. Nul ne le pourrait d'ailleurs
D'où le dogme ancré en moi que les autres se trompent.
Oui mais alors, qui suis-je vraiment dans tout cela?
Celui que je crois être ou celui que les autres voient?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/11/2015

BROUILLONS RAGEURS

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BROUILLONS RAGEURS

 

Jusque dans ses colères et ses impatiences,

Il croit pouvoir faire oublier l'insipide des jours.

 

Aussi, dans des temps de rêves et d'illusions,

Il mène à bien nombre de trafics imaginaires

Qu'il ne parvient pas à extraire des images projetées.

 

Cependant, dans l'infini tréfonds de vies simultanées,

Et comme ivre d'une inépuisable tristesse

De n'avoir pas su approcher la vérité cachée,

De n'avoir pas retrouvé les vestiges effacés

De celui qu'il est pourtant au final devenu,

Des centaines de pages noircies

Des brouillons rageusement chiffonnés

Jonchent désormais piteusement le petit matin.

 

P. MILIQUE

29/06/2015

UN AMOUR INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

UN AMOUR INFINI

Le présent proclame avec ardeur leur amour réciproque,
Amour nourri d'infinie tendresse et de générosité radieuse.

La vie saturé de variations transies se rêve d'un coup autre.
Dès lors il ne reste plus qu'à tout mettre en œuvre pour extraire
Le savoureux miel dont l'essentiel se veut, tout de même, terrestre.

Heureux et ivres d'un bonheur aux fragrances d'inespéré,
Ils s'abandonnent, absorbés dans la contemplation émerveillée
D'un horizon magique qu'ils pressentent doté d'attributs
Débordants d'échanges séduisants aux trajectoires idéales.

Se fait entendre en eux une belle musique aux notes justes.
Pardonnez alors leur félicité singulière à l'avoir reconnue.

P. MILIQUE

11/06/2015

AMOUR FILIAL 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AMOUR FILIAL

2

Il y a ces mots d'avant l'évocation de la détestation du Père
Qui précisent à cœur tout l'amour que tu éprouves pour lui.
Parce que c'est bien d'amour dont évidemment il s'agit,
Celui-là même qu'il ressent forcément à ton encontre.
Mais c'est difficile les relations filiales affectives que les dire...
Car elles naissent souvent d'un égoïsme superbe et exacerbé.
Alors le Père pour le bien de son fils, il en est plus que persuadé,
S'affranchit de toute velléité de sentimentalité excessive.
Il exige de toi du travail parce qu'il t'imagine tout dévorer.
Pour lui, c'est l'indispensable pour toute progression de vie.
Conçoit-il le mal que ses désirs t'infligent? L'ignore-il tant?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN VOYAGE PARTAGE

4

 

Cette femme est magnifique et fondamentale qui l'enjoint, dans le partage

D'un singulier voyage, à ne toujours extraire que l'essentiel d'un émerveillement

Toujours éprouvé, dans l'intense douceur veloutée de la dimension humaine

L'âme ardente et embrasée comme un poème de brûlures à jamais torche vive.

 

S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,

Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.

Ce serait un joli trait de fraîcheur disposer avec générosité

Sur l'aube inspirée et sans limite des nombreux jours à venir.

Auprès d'elle il se remettrait, sans compter, tant aux arcs-en-ciel

Qu'aux moineaux virevoltants au-dessus d'un paysage champêtre,

Définitivement convaincu qu'à deux il est plus aisé d'être quelqu'un.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/05/2014

SPIRALE INFERNALE

au magma présent de l'écriture,

 

SPIRALE INFERNALE

 

C’est une histoire terrible et douloureuse dans sa temporalité,

Millefeuille répulsif et dérangeant dans son ardente vérité

A proposer l’insupportable miroir de ce que l’on aurait pu être.

 

Il y a l’enfermement, la claustration ancrée dans le mensonge

De cet homme qui, dans la violence d’une spirale infernale initiée

Avec la certitude de l’anodin, l’a porté jusqu’au point de rupture

Dans lequel il n’a trouvé la délivrance qu’en commettant le pire.

 

Il n’est pas possible de s’extraire indemne de telles chronologies.

Très vite, de nombreuses et inquisitrices questions se précipitent

Mais, réflexion achevée, l’essentiel de la réponse reste en suspend.

Demeure l’immarcescible conviction que nul ne saurait fléchir.

 

Estampillé de réel, vivre ne sera jamais une valeur sûre pour personne.

 

P. MILIQUE

13/03/2014

QUAND LES MOTS CRIENT

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Photo empruntée à Pascal RENOUX qui en est l'auteur et en reste l'unique propriétaire.

Consultable sur:

http://typcollectif.blogspot.com/ 

 

 

QUAND LES MOTS CRIENT

 

Les tensions accumulées se cristallisent

Dans le foudroiement soudain d’évidences aveuglantes.

Tout prend alors une tournure insoutenable.

 

Il faut refuser de consentir à l’inacceptable.

 

S’initie alors un tumultueux voyage au cœur de la douleur,

Un combat âpre contre une souffrance à l’état brut.

Il est temps de s’extraire de l’obscurité!

 

Combien de temps faudra—il attendre

Pour qu’elle veuille bien desserrer son étreinte?

 

Il m’est impossible de faire mentir ma peine…

Mais il est des mots qu’on ne peux pas

Ne pas entendre tellement ils crient.

 

P. MILIQUE

11/01/2014

JEAN TOPART: "LA SYMPHONIE PASTORALE" (Extrait)

 

JEAN TOPART

"LA SYMPHONIE PASTORALE" 

(Extrait)

12/08/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

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A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

 

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

 

En vieillissant je le sait bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

La question maladive et obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages toujours recommencés.

Parce que je croit que j écrit !

 

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

 

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l'indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !

 

P. MILIQUE

 

05/07/2013

SOURCE ARCHAÏQUE

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SOURCE  ARCHAÏQUE

 

Il y a comme l'imperceptible frémissement

Inscrit dans le cours secret des choses.

 

Une sorte de nécessité providentielle fomente une

Ardente obligation aux actes lourds de sens

Qui, dans l'exacerbation d'une confusion généralisée,

Impose de parler le langage de l'intelligence.

 

Il est impératif dès lors de s'extraire de cette autre nuit,

Archaïque source  de profondes souffrances

Génératrice d'un éternel retour à un pire arrogant,

Cristallisé d'un mauvais arrière-goût d'amertume.

 

P.  MILIQUE

05/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 5

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

5


Il est des blessures infinies d’emblée indélébiles,

Alors lorsqu'il s'agit de survivre dans l'obscur! …

Tu navigues désormais sur une mer plus tranquille

A la lumière d'un soleil de paix depuis toujours mérité,

Enfin étranger au noir persistant de mon infirmité d'être,

Tandis que l'avalanche émotionnelle précise l'interrogation :

Que vont devenir toutes les larmes extraites de spasmes à vif,

Celles-là même que nous n'avons jamais su verser ensemble

Tenues si longtemps secrètes qu'elles ne hantent plus que l'invisible ?

 

As-tu compris au gré d'un jour, Papa, combien je savais mal t'aimer ?

(FIN)

 

 

P. MILIQUE