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20/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

3


Il se complaît à exercer cet art de funambule dans la clarté presque froide de ses phrases répétitives. Elles donnent vie à à une écriture du fragmentaire, du provisoire. Il ne peut qu'en convenir: manque de subtilité, de finesse pénétrante et bienvenue qui donne à réfléchir. Parce que, c'est vrai, les mots les plus simples ne suffisent pas toujours.

La réalité est là. Son acte d'écrire semble se dissoudre dans l'ordinaire. Sa créativité affleure à peine la lumière naissante des rayons du jour. Sa respiration lexicale ne reprend peu à peu vie qu'au souffle attendu du crépuscule fertile.
Alors, au réconfort enthousiaste de la nuit, dans ces cahiers en totalité noircis de sa plume, il arpente le texte en tous sens le texte enfin démasqué de ses inquiétudes et de ses envies. De ses infinis déséquilibres aussi.

(FIN)

P. MILIQUE

11/03/2015

LA MORT

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LA MORT

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable.

Impartageable.

Désespérément ordinaire.

 

P. MILIQUE

26/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

4

 

L'espoir est souvent crédule, ce qui induit une indispensable défiance propre à démontrer l'inanité de certaines utopies.

Il n'empêche, la peur d'un vide subodoré ne doit pas faire passer à côté de la réelle possibilité de raviver la torche de vie.

C'est tout de même grâce à lui que l'existence reste comestible, non?

Et c'est parce qu'il ne supprime en aucun cas la connaissance, que l'espoir, même si ça n'est que provisoire, le préserve du désarroi ultime.

Alors de la tristesse oui, de l'inquiétude pourquoi pas, mais soyons honnêtes: tout cela ne résulte que d'un pessimisme paresseux.

Prétexte superfétatoire certes, mais...

Qu'en serait-il de la seule perspective de sa suppression?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN MAL PROVISOIRE

1

 

C'est le début de l'errance et des rejets,

De ce temps ou la vie avait un sens

Et reflétait l'éternelle nouveauté de ce qui a lieu.


Cependant, la nostalgie n'est qu'un mal provisoire,

Une sorte de maladie du temps au langage subtil

Dont l'enjeu est d'affirmer à quel point l'immuable est précaire.

 

Elle transforme l'horizon en mémoire dénuée de souvenirs

La soumettant ainsi aux aléas coupables du hasard.

A certains moments, elle semble immotivée,

Mais ce sentiment de déchirure s'estompe vite

Tant elle paraît soluble dans les strates de l'espoir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/08/2014

LA MORT

au magma présent de l'écriture,

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annihile nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existera jamais d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de la neutraliser.

En la marginalisant. La mort n'est pas présentable.

Elle est impartageable. Désespérément ordinaire.

 

P. MILIQUE

06/02/2014

CULTIVER L’ÉCRITURE 1

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CULTIVER L’ÉCRITURE

1


L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.

Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.

Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Soulèvement de révolte contre ses propres turpitudes.

(A SUIVRE...)

31/12/2013

HIDEUX MATIN

au magma présent de l'écriture,

 

HIDEUX MATIN

 

Hideux matin à lutter contre soi,

A tricher, à user de subterfuges

Pour ne pas être tenté de rejoindre

Sa future galaxie de cendres sans passé.

 

C’est le travail d’une application obstinée

A ne pas savoir l’obscure douleur

Qui l’a jeté dans cette noire solitude

Où son cœur se cogne avec persistance,

Comme le fait un oiseau gravement épuisé

Contre l’informulé sans néant de sa propre vie.

 

P. MILIQUE

28/11/2013

CULTIVER L’ÉCRITURE

ECRITURE.jpg

 

CULTIVER L’ÉCRITURE


L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.

Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.

Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.

Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.


P. MILIQUE

 

 

23/11/2013

LE SILENCE

SILENCE.jpg

 

LE  SILENCE


Ces quelques lignes si décousues,
Sont tellement préférables au silence.

Parce que le silence peut se perdre dans d'étranges méandres.
D'instants à la vertigineuse sensualité
En sale goût d'amertume,
Il sait donner l'impression exacte de se couler subrepticement
Dans la douleur des autres.

Il est comme un arrêt sur concentré d'émotions.
Et il exprime avec une sorte d'hypnotique lenteur
Un temps provisoirement suspendu.
Comme dilaté.

Le silence est en nous,
Comme une situation extrême.
Comme une peur ultime.
Il est telle une fleur fermée à l'intérieur de soi qui,
Par sa non floraison,
Nous laisse entrevoir la fragilité de nos repères.

Le silence est un philtre pernicieux.
Mais dans sa tonalité douce-amère
Coulent de paisibles paysages.
Et cela serre le cœur.
Et cela serre l'esprit.
Parfois !...

Dans mon ciel de silence, tes mots sont des étoiles.

P. MILIQUE

08/10/2012

LES SOURIRES DE LA LUNE

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LES SOURIRES DE LA LUNE

 

Elle danse,

Bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.

Son visage est d'un puissant lumineux.

Et son sourire, son sourire!...

 

Elle est là

Dans son cadre de tolérance et d'harmonie

Comme une perfection dédiée à l'immobile.

Quelle rencontre inespérée se traduit là

En cette beauté sublime qui poursuit, indifférente,

Sa sensuelle promenade étonnamment vagabonde,

Celle qui la définit en croisière exacte et impassible.

 

La pénombre qui l'enserre exacerbe sa présence!

Et sa frimousse souriante, tellement souriante...

 

L'homme, au clair d'insomniaques nuits

Et dans un soudain besoin de flânerie intérieure,

A simplement à lever le regard pour y puiser

L'incroyable plénitude existentielle propagée,

Et s'offrir le luxe d'une luxuriante exultation.

Il sait d'expérience que la formidable force d'attraction

De cette belle gracieuse a le pouvoir de repousser,

Dans les zones les plus reculées des ténèbres caressantes

La perturbante mais séduisante tentation du vide.

 

Il sait aussi, parce qu'ébloui, se dissoudre à tout coup

Dans l'obsédante présence de ce concentré d'éternité

A l'épicurienne et frémissante profondeur

Où il s'autorisera à laisser papillonner ses phantasmes.

 

Lorsqu'il est tourmenté par la plus intense des nostalgies,

Il sait également trouver dans ses marges alentours,

Créature fascinante et complice aux affinités secrètes,

Une sorte de simplicité apaisante, régénérante.

 

Ainsi qu'un sourire tout de force et d'indolence!

Parce que son sourire, son sourire...

 

Et, sous toute la candeur apparente,

Il y a cette continuelle douceur,

Cette chaude intimité,

Et aussi une vraie chaleur humaine

Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.

Improbables pépites qui fleurent bon la tendresse

Et la générosité qui l'affranchissent, provisoirement,

De sortes de pensées aux reflets crépusculaires.

 

C'est ainsi que loin de toute agitation bruyante et parasite,

Elle offre avec une noble application le plus précieux des silences.

Celui d'un moment innocent issu de nulle part, rare et poétique

Passé dans un souffle accéléré en sa délicate compagnie.

En compagnie de son sourire aussi,

Irréel de transparence diaphane:

Lunaire!...

 

P. MILIQUE

 

19/07/2012

CULTIVER L'ECRITURE

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CULTIVER L'ECRITURE


L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.

Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Il importe de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.

L'écriture peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact affirmée
A entretenir d'indispensables foyers de subversion,
Et découper à vif et en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques porteurs de visions idylliques
Soulignées par d'improbables mélodies de nulle part.

Afin de la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Afin de lui faire taire les rumeurs insidieuses,
Dans l'instant désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.


P. MILIQUE

20/05/2012

LA MORT

LA MORT.jpeg

 

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.

La camarde en la marginalisant.

 

Parce que la mort n'est pas présentable

Elle est impartageable

Désespérément ordinaire aussi.

 

P. MILIQUE