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12/07/2017

IMMUABLE

au magma présent de l'écriture,

 

 

IMMUABLE

 

C'est comme une strophe d'instant-poème

Qui dans le lointain tremblote et scintille.

 

Perception accélérée d'une part d'immédiat

Traquant l'inconnu au cœur même du familier

D'où sourdent les larmes muettes de l'invisible,

Tandis qu'enfin le monde s'offre pour ce qu'il est.

 

 

P. MILIQUE

16/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
6

 

Ainsi se déroule le parcours naturel de la vie.

Sa fille est devenue femme puis, assez naturellement, maman.

Mais suite à une confrontation ombrée avec l'inexprimable d'une trahison, c'est une jeune femme en profonde dérive maintenant.

Parce qu'elle se retrouve seule.

Trompée, dupée, avilie.

Terriblement lucide aussi.

 

Ainsi le rêve fou d'une maîtrise de philosophie, et celui enjolivé de bonheur mérité et d'un voile d'harmonie, n'aura-t-il abouti qu'à une sombre impasse.

 

Elle ne lui a rien dit, pensant le préserver ainsi, le protéger de ses propres tourments.

Ce faisant, elle s'est recluse et muée progressivement en noyau de solitude dévastée.

Lieu d'opaques ténèbres où, comme contrainte, elle s'est réfugiée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
7

 

Non Edgardo, pas du tout!

Je suis affirmatif. Il s'agit peut-être d'approximatives modulations, je ne les perçois pas moins nettement comme des ondes mauvaises. Je suis tout de même bien placé pour me rendre compte des modifications qui se sont opérées dans son comportement habituel. Elle ne fait que souffler le chaud et le froid sur notre couple en alternant, sans motifs prévisibles, des mots caressants et des mots blessants. Comment veux-tu que ça ne donne pas à notre quotidien l'aspect fragmenté qui est le sien désormais? C'est tellement compliqué tout çà. Tellement triste aussi. Chaque jour qui passe n'est qu'accablement maussade.


Arrête Greg, arrête!

La vérité est que tu es probablement fatigué, épuisé par tes charges professionnelles. Cela entraîne probablement chez toi un été d'extrême confusion. Il est donc normal que chaque contrariété s'exacerbe en de multiples distorsions initiatrices d’inquiétudes sans fondements.

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

3

 

L'écrivain lui, le véritable, le pur, le seul à pouvoir en endosser l'authentique dénomination, est quelqu'un qui n'est pas nécessairement lui.
Il écrit avec intensité certes, mais évite avec soin les confidences et alterne des souvenirs précieux avec des petites séquences de présent triés sur le volet mais périphériques.
Pour en préserver la généreuse immédiateté, il en restitue les échos, les connivences et les passerelles du mieux qu'il peut en s'appliquant à faire scintiller, radieux, le charme indubitable de certaines belles années en cours de disparition.

Conscient de sa métamorphose, il lui faut fournir quelques explications.
Alors il raconte, non sans drôlerie parfois, à décrire avec application le respect qu'il éprouve pour ses personnages.
Phrases courtes, scandées.
Écriture épurée et lumineuse peintes d'infimes sensations que l'on prend plaisir à retrouver sur la page.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

1

 

Inconcevable de dimension, le temps passe en nous, nous traverse à petits pas aussi feutrés qu'inexorables.

 

Contrairement à ce qu'il semble afficher d'emblée, le temps n'offre aucune alternative d'ordre temporel. Dès lors, il fait de nous des êtres changeants, et ne manque pas de faire naître des considérations nouvelles. Ce qui fait que d'insoupçonnées intuitions se substituent généralement à la communauté de sensations que l'on pensait, jusque-là, éternelles. C'est peut-être à ce moment-là que s'ouvre la conscience à la multiplicité du temps: il y a celui qui passe, celui qui semble cristalliser le quotidien en son sein et aussi, celui que l'on perd. Une crainte prosaïque suinte souvent de ce dernier, figeant les souvenirs en rictus d'aliénation prochaine.

(A SUIVRE..)

 

P. MILIQUE

25/08/2014

AGRIPPER L'INDICIBLE

au magma présent de l'écriture,

 

AGRIPPER L'INDICIBLE

 

D'une autre manière de vivre naîtra un appétit différent.

Il incitera à l'ouverture, à la rencontre avec des inconnus,

Relations nouvelles auxquelles il conviendra de s'intéresser.

 

Il sera bon d'alterner les charmes, de s'enivrer de passions,

De vivre l'intensité essentielle initiée à l'aune d'élans inouïs,

De happer, à cœur que veux-tu, chaque strate d'émotion,

De sonder sans discontinuer l'ample obscurité du mystère,

D'apprivoiser la vive exaltation et se mettre en situation

De dire le désir d'une complicité inespérée tissée à l'autre

Pour, enfin, agripper l'indicible cri vagissant au tréfonds

Comme un ultime message arraché au murmure du temps.

 

Tout sera ainsi fait pour que, dans ce théâtre de l'effleurement,

Le temps restant ne soit plus qu'explosion de bonheurs colorés.

 

P. MILIQUE

28/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 24/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

  24/03/2014

15/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: SUR LA TABLE DE CHEVET DE LUC FERRY

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

SUR LA TABLE DE CHEVET DE:

LUC FERRY

Ce soir : le roman d'Emmanuel CARRERE "D'autres vies que la mienne", le dictionnaire philosophique d'André Comte Sponville, et la théogonie d'Hésiode.

 

En ce jour de rentrée scolaire, l'ancien ministre de l’Éducation nationale présente ses livres de chevet du moment.

Le philosophe est en train de relire "D'autres vies que la miennes", roman d'Emmanuel Carrère, qu'il compare à Philippe Roth et Milan Kundera. 

Luc Ferry alterne aussi lectures pour s'évader et lectures de travail, avec par exemple le dictionnaire philosophique d'André Comte Sponville, ou encore la lecture plus ardue de la Théogonie du poète grec Hésiode, dont il s'inspire pour écrire des BD mythologiques.  

06/02/2014

CULTIVER L’ÉCRITURE 1

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CULTIVER L’ÉCRITURE

1


L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.

Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.

Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Soulèvement de révolte contre ses propres turpitudes.

(A SUIVRE...)

28/11/2013

CULTIVER L’ÉCRITURE

ECRITURE.jpg

 

CULTIVER L’ÉCRITURE


L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.

Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.

Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.

Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.


P. MILIQUE

 

 

09/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE 2

zen.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

2


Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

 

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

 

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

 

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

(FIN)


 

P.  MILIQUE

14/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules


Voilà que ça me repique

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

 

Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison