29/11/2017
SUR LA POINTE DE L'ÂME 1
SUR LA POINTE DE L'ÂME
1
Chacun ressent, avec plus ou moins de conscience, que la solitude ne s'éprouve pas seulement sur une île déserte dans le ruissellement du vent, ou dans une maisonnette végétale perchée dans la canopée des arbres, en une autarcie outrageusement revendiquée et pour le moins approximative.
Cela se peut certes, mais il est à considérer aussi que cela ne peut pas être que ça!
Elle peut, c'est un exemple, se révéler être une alternative délibérément choisie pour s'autoriser le luxe de se replier sur soi-même, de se refermer peut-être.
Quelquefois, de manière imprévisible pour l'alentour, on change insensiblement sa trajectoire jusqu'à ce qu'un jour, n'y résistant plus, tout bascule.
Assaillis de questions insoupçonnées, on décide de s'abstenir, le temps qu'il faudra, de ce monde décidément trop chaotique, pour en tenir à distance toutes les médiocrités et autres laideurs qui encombrent et détournent certaines existences.
On s'engage alors dans une ardente errance qui aboutira sans doute à une mise à l'écart.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, traite, colonisation, corrompu, support, écorché vif, décision, burkina faso, ouagadougou, crever l'abçès, construire, réduction, aide au développement, entrepeneriat, panel, siècle, conviction, vitesse, francophone, ministère, stratégie, abidjan, vie quotidienne
26/07/2013
POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?
POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
09:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, écrire, dire, attentif, dissonance, cassure, potentiel, constituer, inépuisable, siurcendésenchantement, contribuer, emmêler, écheveau, tumultueux, naufrage, inconsidéré, immensité, lassitude, banaliser, cheminement, mener, désastre, final, inéluctable, douloureux, éprouver, point, sentiment, présent, fuir, passer, mourir, vanité, tentative, calfatage, fissure, sournoise, vie, s'attacher, sauvegarder, esentiel, crever l'abçès, obséder, désespoir, démonter, écecs, criard, réussite, invisible, ténèbres
27/05/2012
FISSURES SOURNOISES
FISSURES SOURNOISES
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
05:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fissure, sournois, être attentif, dissonance, constitution, inépuisable, source, désenchantement, cpntribution, emmêler, écheveau, tumultueux, naufrage, inconsidération, immensité, lassitude, banaliser, cheminement, désastre final, inéluctable, douloureux, éprouver, sentiment trop présent, fuir, passer, mourir, vanité, tentative, calfatage, s'attacher, sauvegarder, l'essentiel, crever l'abcès, obsession, désespoir, existence, démonter, échec, craint, réussite, invisible, ténèbres, entrer en dissidence, égarer, creuser son sillon, étonnement, éblouissement, inquiétude, se soumettre