Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/10/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1

Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Il rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/04/2016

VENIMEUSE PROXIMITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VENIMEUSE PROXIMITÉ

2

Capricieux et surtout parfaitement inconséquent, essentiellement tendu vers la satisfaction de ses intérêts égoïstes, il déblatère à jet continu un discours inaudible saturé d'étranges archétypes, pour ne pas dire de poncifs insolites.
Pourtant, informe pitoyable, il persiste à emmêler l'écheveau de l'invérifiable encore, et encore.
Jusqu'au redoutable écœurement.

Il a probablement fait vœu de ne jamais s'écarter de ce chemin-là.
De ne pas admettre la moindre objection non plus.
Objections qu'il s'empressera de toute façon d'escamoter avec une grande efficacité.
Un seul point de vue n'a de valeur à ses yeux: le sien!
Celui d'une pauvre créature en réalité bouffie d'ignorance.
Il en est réduit à provoquer scandale sur scandale avec pour seul objectif avoué de pouvoir ensuite réclamer censure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/07/2015

LA VIE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA VIE

3

Il est des désespoirs fous qui demeurent à tout jamais
Secrets, sauf à contraindre la banquise de la douleur.
Il y a cet inaccompli récurrent qui pavane sa fierté,
Arpentant l'existence indécise de chemins solitaires.

Il ne lui reste plus qu'à s'esquiver, modeste et lumineux,
Dans la brillance si belle de ce soleil absolu qui a su amarrer
La vivacité de son anxiété rassurante à son propre désordre.

La vie est une obligation non assumée mêlée d'indifférence.
La vie est un boitement de l'intérieur au fil de la permanence.

(FIN)

P. MILIQUE

24/01/2014

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ: "LE TEMPS DU TANGO" SALLE NOUGARO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ 

"LE TEMPS DU TANGO" 

SALLE NOUGARO

TOULOUSE

LE 2 Octobre 2010

23/01/2014

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ " JE PASSAIS PAR HASARD" SALLE NOUGARO TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ 

" JE PASSAIS PAR HASARD" 

SALLE NOUGARO

TOULOUSE

LE 2 Octobre 2010

26/07/2013

POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

images.jpg

 

POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE

27/05/2012

FISSURES SOURNOISES

Sillon.asp.jpg

 

 

FISSURES SOURNOISES


 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

 

A toutes les cassures potentielles.

 

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

 

Les sources du désenchantement

 

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

 

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

 

Il serait inconsidéré,

 

Même par immense lassitude,

 

De banaliser le cheminement qui nous mène

 

Jusqu'au désastre final,

 

Jusqu'à l'inéluctable.

 

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

 

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

 

De ce qui passe, de ce qui meurt !

 

Et vaine la tentative de calfatage

 

Des fissures sournoises de la vie.

 

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

 

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

 

Celui de nos existences démontées.

 

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

 

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

 

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

 

Ne plus être du nombre des égarés.

 

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

 

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

 

Pour que la couleur de l'inquiétude

 

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

 

Qu'à masquer nos angoisses.

 

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

 

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

 

Que l'on ne dit pas !

 

Alors, on l'écrit...

 

 

P. MILIQUE