Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/11/2016

MACHINE A FANTASMER

au magma présent de l'écriture,

 

MACHINE A FANTASMER



Ce sont des hommes vulgaires qui, depuis toujours,
Paraissent n'être plus considérés par ces dames
Que comme de primitives machines à fantasmer.

Cependant, il est pour le moins rassurant de constater
Qu'en certaines occasions qui viennent à se multiplier,
La gente féminine ne se prive d'aucunes circonstances
Pour arpenter fébrilement ce même terrain si vilipendé.

Il est magnifique et nécessaire le singulier certificat
Qui démontre combien, malgré la réticence latente,
L'entité humaine et sa substance ont réussi leur fusion.

Éprouvons le bon et l'indicible de ce moment rare où,
Souligné de l'âme pulpeuse qui en rehausse l'ensemble,
Est distincte l'onde d'un passé qui pourtant reste à venir.


P. MILIQUE

13/10/2013

FISSURES SOURNOISES

 

A.jpeg

 

FISSURES SOURNOISES

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE

26/07/2013

POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

images.jpg

 

POURQUOI ÉCRIT-ON CE QU'ON NE DIT PAS ?

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE

04/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "REFONDONS"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"REFONDONS"

Paroles et Musique : la Parisienne Libérée


Avec un peu de magie
Et de concertation
La sourdine a saisi
Les revendications
A ceux qui s’en étonnent
Voici l’explication :

Ce n’est pas une réforme…
C’est une refondation !

Vocare au carré
Égal non-titulaire
AED, AVS
Et autres auxiliaires
N’ont qu’à bien se tenir
Que tout le monde se rassure
Il y aura des profs d’avenir
Dans l’école du futur

Refondons, refondons !
Une école exemplaire
Et titularisons
Tous les non-titulaires

Poussés par l’espérance
Plutôt que la sanction
Conjuguant Excellence
Et massification :
« j’excelle et je massifie
tu excelles et tu massifies
il excelle et il massifie »
Le ministre médite
Au moyens de donner
A tous, la réussite
Et du saumon fumé !

Ambition numérique
Et budgets sanctifiés
Formation spécifique
Pour la prépa-CP
Nos petits seront à l’aise
Et heureux d’être là
Quand on est Bac -16
On a la vie devant soi

Refondons, refondons !
Une école apaisée
Sans pion « de prévention
Et de sécurité »

Des vertus admirables
De la démocratie
Par un devoir sur table
Validons les acquis
Sortez votre crayon
Prenez une copie
Liberté d’expression
Au programme aujourd’hui

Sujet 1 : un ministre
De la république
Peut-il rendre publiques
Ses pensées politiques ?
Sujet 2 : la raison
Peut-elle être aliénée ?
La communication
Est-ce encore une pensée ?

Ce n’est pas une réforme
C’est une refondation !
Alors…

Refondons, refondons !
Nos leçons de morale
Et Sainte Evaluation
Délivre-nous du mal.

05/04/2013

HUBERT VOIGNIER : " LES HAUTES HERBES " 2/5

 

HUBERT VOIGNIER 

" LES HAUTES HERBES "  

2/5

 

« Aussi je m’en vais par les routes… »

(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)

 

Poème extrait du recueil Les hautes herbes, © Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011

 

Né en 1964 à Lyon, Hubert VOIGNIER a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.

 

Extraits choisis par Laurence COURTOIS

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

27/05/2012

FISSURES SOURNOISES

Sillon.asp.jpg

 

 

FISSURES SOURNOISES


 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

 

A toutes les cassures potentielles.

 

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

 

Les sources du désenchantement

 

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

 

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

 

Il serait inconsidéré,

 

Même par immense lassitude,

 

De banaliser le cheminement qui nous mène

 

Jusqu'au désastre final,

 

Jusqu'à l'inéluctable.

 

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

 

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

 

De ce qui passe, de ce qui meurt !

 

Et vaine la tentative de calfatage

 

Des fissures sournoises de la vie.

 

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

 

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

 

Celui de nos existences démontées.

 

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

 

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

 

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

 

Ne plus être du nombre des égarés.

 

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

 

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

 

Pour que la couleur de l'inquiétude

 

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

 

Qu'à masquer nos angoisses.

 

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

 

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

 

Que l'on ne dit pas !

 

Alors, on l'écrit...

 

 

P. MILIQUE

28/02/2012

SOMMAIRE ET DERISOIRE

désarroi 1.jpg

Cette photo est l'entière propriété de :

Karim Van Engeland 

 

 

SOMMAIRE ET DERISOIRE

 

 

Une fois atteint l’âge adulte et ravageur

 

Apparemment sans trop d’histoires,

 

Il est conscient d’avoir à défier les idées toutes faites

 

Sensées démêler la part d’archaïsme et de modernité

 

Dans le potentiel confus des réussites ultérieures

 

Grandes consommatrices d’humour et de pittoresque.

 

 

Et parce qu’elles sont d’évidence sans concession,

 

Il considère soudain le caractère, avec quelque désarroi,

 

L’implacable sommaire et rebattu de la vie.

 

 

P. MILIQUE