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28/04/2014

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

AU RYTHME DE LA COLÈRE

 

Le plus émouvant est la profondeur du discours

Qui égrène, au fil d’une mémoire effervescente,

Les ébauches de rencontres, balises de son existence.

 

Les racines de l’arbre poussent au rythme de la colère,

Et l’hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que parvenant en cicatrice trop tardive.

 

Cloué dans le lit où jusqu’alors il saigne,

Il se raccroche à la vie, à sa jubilation intense.

 

Le temps presse, la médecine le vide de son être,

Et au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l’encre noire puisée in-extremis, le sauvetage de l’affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Car, dans l’inachèvement de cet ultime,

L’horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible décrochage avant le dénouement,

Qui, séducteur, ne présente aucune issue au sens de la vie.

 

P.MILIQUE

04/11/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

émouvant,tenir,d

AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

05/03/2013

COMMENT J’ÉCRIS ? 1

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COMMENT J’ÉCRIS ?

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Comment j'écris ? A votre avis ! Mal forcément.

 

Dans des cahiers à couverture noire et cartonnée,

Des cahiers de brouillon, des papiers peluche

Des cahiers multicolores aux pages douces et lisses,

Sur des feuilles blanches simples,doubles, volantes,

Dans des carnets sans spirales de tous formats

Bref, sur n'importe quel support graphique

Susceptible d'être potentiellement utilisable à cet effet.

 

Je le fais indifféremment au stylo-bille ou au feutre.

Visuellement, telle qu'elle est proposée dans sa version initiale,

Ma calligraphie s'affiche, de fait, comme plutôt décourageante.

 

La mise au propre est toutefois toujours effectuée au stylo-plume,

D'une encre impérativement noire, ou à la machine à écrire.

La démarche entreprise ne se décline que sur le mode aléatoire.

Car je ne peux passer sous silence l'extraordinaire quantité

De pages arrachées, froissées rageusement en boules serrées,

Pour cause d'omniprésence des ratures, rayures et autre biffages.

Toute manœuvre qu'il est indispensable d'effectuer sans relâche

Si l'on veut pourfendre et chasser les trop agaçantes redites,

Les éternels ressassements et les bien angoissants piétinements.

Il est aisé par ces mots de comprendre que mon temps d'écrivaillon

N'est pas encore venu d'écrire au fil de la plume, sans corrections.


(A SUIVRE...)