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11/08/2015

ARPÈGES DE CRISTAL 1

au magma présent de l'écriture,

 

ARPÈGES DE CRISTAL

1



Sous une pluie d'étoiles en goutte de finesse,
Je respire l'amour qui nous tient lieu d'histoire
Dans ce vaste ciel que l'on a composé nôtre.

C'est la force fragile d'un pétale de rose
S'ouvrant sur la page intime d'un partage
Qui suggère des perles d'incandescence
A l'alerte semeuse de graines de bonheur.

Un long froissement, aussi délicat que feutré,
Laisse s'écouler de douces caresses musicales,
Arpèges de cristal que la temporalité prolonge.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

1

 

Texte atypique, magnifique d'images-séquences lourdes d'émotions.

Pages bouleversantes et pudiques, humbles et passionnelles.

Voyage fécond au cœur de l'immobile d'une petite ville grise

Au charme inquiétant et suranné ainsi pleinement réhabilitée.

Imaginaire qui distend l'étroitesse de l’ici dans la vacuité tranquille

D'une promenade au sein de la bourgade perçue comme endormie.

Exploration poétique au cœur d'une ville indifférente au temps des autres.

Qu'y aurait-il sans le poids du souvenir comme cadeau hébergeur d'espoirs?

 

Elle est d'une délicatesse rare cette adéquation d'une retenue souriante

Et émue au fil d'un texte presque énigmatique entre merveille et réalisme.

Écriture enchanteresse qui met à nu la violence nourricière de l'usine.

Élan mystique sur le mode rayonnant, réminiscences sonores et visuelles

Installées dans le flux fusionnel d'un univers enchâssé dans son doublon.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

16/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JOSE BOVE

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

JOSE BOVE

Il vient de terminer un roman de Joseph Conrad, et s'attaque désormais à une fiction historique qui renvoie aux débuts du Franquisme en Espagne.

 

Pour l'élu européen d'EELV, les trajets vers Bruxelles et Strasbourg sont l'occasion de se plonger dans un bon livre. "Le soir, confie José Bové, c'est important avant de s'endormir, d'ouvrir un livre sans aucun rapport avec ses activités." En ce moment, il lit Eduardo Mendoza, "Batailles de chat", dont l'histoire renvoie aux débuts du franquisme.

17/02/2014

MARIA GABRIELA LANSOL: LE JEU DE LA LIBERTE DE L'ÂME -- POÈME XXIII

 

MARIA GABRIELA LANSOL

 

POÈME XXIII

 

"NOUS REGARDONS..."

(Poème sans titre, il s'agit des premiers mots)

 

Lecture par VÉRONIQUE VELLA

Références:

in"Le jeu de la liberté de l’âme" deMaria Gabriela Llansol

Traduit du portugais par CRISTINA ISABEL DE MELO

© Pagine d’arte 2009

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son : Djaisan Taouss

Montage: Anne-Laure Chanel

 

16/02/2014

MARIA GABRIELA LANSOL: "JE L'AI REGARDÉE EN FACE..." POEME XXI

 

MARIA GABRIELA LANSOL

POÈME XXI

"DEUX FENÊTRES EN DIAGONALE"

(Poème sans titre, il s'agit des premiers mots)

 

Lecture par VÉRONIQUE VELLA

Références:

in"Le jeu de la liberté de l’âme" deMaria Gabriela Llansol

Traduit du portugais par CRISTINA ISABEL DE MELO

© Pagine d’arte 2009

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son : Djaisan Taouss

Montage: Anne-Laure Chanel

 

 

15/02/2014

MARIA GABRIELA LANSOL: "JE L'AI REGARDÉE EN FACE..."

 

MARIA GABRIELA LANSOL

"JE L'AI REGARDÉE EN FACE..."

(Poème sans titre, il s'agit des premiers mots)

 

Lecture par VÉRONIQUE VELLA

Références:

in"Le jeu de la liberté de l’âme" deMaria Gabriela Llansol

Traduit du portugais par CRISTINA ISABEL DE MELO

© Pagine d’arte 2009

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son : Djaisan Taouss

Montage: Anne-Laure Chanel

27/01/2014

POLAROÏD (13/11/2013): THOMAS VINAU SON OF DAVE

 

POLAROÏD

(13/11/2013)

 

 

TEXTE

 

THOMAS VINAU

 

MUSIQUE

 

"THEY LET TOO MANY PEOPLE IN"

SON OF DAVE

Ce Polaroïd était signé de la plume de Thomas Vinau dans la revue bâtarde. C’est une revue où se côtoient beaucoup de monde, et où il faut tordre les pages pour savoir qui écrit et qui montre ses images. Ce n’est qu’une des  réjouissances qui nous la rend familière. Nous l’avons trouvé à Wiels, espace d’art contemporain à Bruxelles, qui renferme dans sa librairie bien d’autres publications qui valent le détour. La revue batârde consacrait son deuxième numéro au bonheur. Et des informations supplémentaires sont livrées sur le site www.indekeuken.org 

12/01/2014

HOMOPARENTALITÉ ET PERVERSION DES INSTITUTIONS FRANÇAISES

 

HOMOPARENTALITÉ

ET PERVERSION

DES INSTITUTIONS

FRANÇAISES

17/11/2013

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

orgueil_600.jpg

L'orgueil  Acrylique sur toile, 70 x 70 cm Février 2009.  (Oeuvre de Pierre MARCEL)
Pour le péché capital Orgueil, cet arbre envahit avec arrogance toute la toile, il n'y a ni ciel ni terre pour ses racines qui ne tiennent d'ailleurs plus à rien, tout va vers le haut, et se noie dans son propre feuillage 

 

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

 

Après avoir pris en compte l’immaculé de la page

Qui semble adopter de façon délibérée

Une tonalité profonde au fil du temps,

Il espère proposer une forme alternative, mais déroutante,

A ce mode d’expression devenu minoritaire,

Absolu fragile constamment menacé.

 

Dans ce monde chaotique auquel il ne comprend plus rien,

Il ose prendre l’étrange chemin naissant

Qu’il lui faudra poursuivre, attentif, par la suite.

 

Au magma de ce lieu d’expérimentation, une part de sens échappe,

Faisant éclater la conspiration du mensonge de la vie.

 

A l’infime de cette intimité dont il ne faut pas parler,

Celle qui, dans sa cohérence interne ôte du discernement à l’absurde.

Le simple respect de ces émerveillements rares expose alors

L’humilité comme lampe d’orgueil dans sa propre nuit.

 

P. MILIQUE

18/04/2013

A L'INFINITIF

INFINITIF.jpeg

 

A L'INFINITIF

 

Rester cette fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe

Flâner indécis, en marche pour l'insaisissable

Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.

 

Se délecter avec grâce d'un espoir insensé

Irradier d'éclat maximum les noires interrogations

Arpenter des territoires aussi charnels qu'invisibles.

 

Se dresser avec fierté contre l'adversité dominante

Modifier le cours vertigineux de la passion

Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.

 

Explorer les ombres glissantes d'invisibles intérieurs

Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs

Regretter l'ingratitude génératrice d'espoir déchu.

 

Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie

Saigner sans bruit à l'intérieur pour ne pas être vu

Se reconnaître dans l'instantané malgré l'obscurité.

 

S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume

Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire

Dériver prostré sur un lac d'étranges sensations.

 

Obéir avec complicité aux vifs tourbillons intérieurs

Partager le mal-être puissant des forces obscures

Neutraliser les contraires d'actions disparates.

 

 

 

Détester la beauté surtout quand elle est tapageuse

Estomper les lieux prétentieux aux apparences fuyantes

Traverser la démesure ravageuse du sublime en cours.

 

Aimer les tourments et les fiévreuses envolées émotionnelles

Disperser les lignes de rupture au-delà des zones lointaines

Mettre en évidence la présence potentielle des possibles.

 

Se désespérer au quotidien d'une solitude exacerbée

Être dans l'espace-temps de ses propres déchirements

Avoir l'illumination de fulgurances surréalistes.

 

Se faire voler l'intense de la vie par coupable inattention

Proférer avec détachement de misérables mensonges

Respirer avec une précaution enrichie de pudeurs.

 

Faire une troublante rencontre au seuil d'un bel horizon

Chercher d'instinct la douceur dans un tendre souvenir

Se sentir apaisé par l'impétueux flux des eaux troubles.

 

Avoir des exigences démesurées à la jonction de l'âme

Faire passer la vie dans des mots liés au fil du désir

Écrire pêle-mêle des mots pour ne pas perdre pied.

 

Se préserver des effets pervers d'une mémoire oublieuse

Maintenir l'ombre de l'absent dans l'ombre de l'absence

Observer enfin. que les morts aimés ne meurent jamais.

 

Comment peut-on échapper à la pesanteur du dire ?
A la rugosité dérangeante de propos sans-gêne ?

Avec beaucoup d'inconscience, j'ai ouvert l'armoire des mots

Pour en disposer avec humilité dans cet approximatif jeté !

 

Je les entends sur la page qui s'abiment déjà,

Qui crissent sous la danse de semelles agressives

Qui croisent au plus près d'une ombre défaillante :

Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.

 

P. MILIQUE

05/03/2013

COMMENT J’ÉCRIS ? 1

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COMMENT J’ÉCRIS ?

1


 

Comment j'écris ? A votre avis ! Mal forcément.

 

Dans des cahiers à couverture noire et cartonnée,

Des cahiers de brouillon, des papiers peluche

Des cahiers multicolores aux pages douces et lisses,

Sur des feuilles blanches simples,doubles, volantes,

Dans des carnets sans spirales de tous formats

Bref, sur n'importe quel support graphique

Susceptible d'être potentiellement utilisable à cet effet.

 

Je le fais indifféremment au stylo-bille ou au feutre.

Visuellement, telle qu'elle est proposée dans sa version initiale,

Ma calligraphie s'affiche, de fait, comme plutôt décourageante.

 

La mise au propre est toutefois toujours effectuée au stylo-plume,

D'une encre impérativement noire, ou à la machine à écrire.

La démarche entreprise ne se décline que sur le mode aléatoire.

Car je ne peux passer sous silence l'extraordinaire quantité

De pages arrachées, froissées rageusement en boules serrées,

Pour cause d'omniprésence des ratures, rayures et autre biffages.

Toute manœuvre qu'il est indispensable d'effectuer sans relâche

Si l'on veut pourfendre et chasser les trop agaçantes redites,

Les éternels ressassements et les bien angoissants piétinements.

Il est aisé par ces mots de comprendre que mon temps d'écrivaillon

N'est pas encore venu d'écrire au fil de la plume, sans corrections.


(A SUIVRE...)