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03/01/2015

INSCRIT DANS NOTRE CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

INSCRIT DANS NOTRE CIEL

1

Ma solitude n’est plus, notre amour naissant l‘a fait fuir.
A l’entame de chaque jour, je sais n’être plus jamais seul.
A la lisière du rêve je t’invite, je te réclame, je dialogue.
Tu es vraiment là, présente à revendiquer un ressac de vie.

J’aime nager dans ton regard, j’aime t’entendre, t’attendre.
J’aime, oui, vivre la folle féérie qui joint le réel à l’imaginaire.
J’aime t’aimer, toi la magicienne lumineuse si tendre, si douce.
J’aime t’aimer à plonger du bout de l’âme dans l’éclat de tes mots,
Là où je sais te trouver, fébrilité ancrée au bout du bout du cœur.

Ils sont si magnifiques ces mots-là qui ruissellent en cascade.
Ils s’écoulent en soubresauts torrentueux de ton pur irrépressible.
Ce ruissellement de musique du monde m’émeut au-delà de tout.
Il me touche, me fait fondre, me fait vibrer, m’incendie et me chavire.
Comment pourrait-il en être autrement lorsque l’absolu se dilate?
Être aime de celle que l’on chérit tient de l’émerveillement cosmique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/07/2014

LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

au magma présent de l'écriture,

 

LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

 

C’est dans un monde riche et baroque

Souvent invisible pourtant au commun des mortels,

Qu’il voyage, transporté par les couleurs de l’enchantement,

Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,

A l’ambiance festive, et fortement imprégnée

D’une envolée majestueuse, fantasque et lunatique.

 

La vérité de ses territoires éternels

Se dilue à l’histoire de l’immensité

Qui surgit au découvert qu’il faut décrypter.

 

Dans ces strates d’épaisseur insoupçonnées,

Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil,

Et il se retrouve pour ces instants de féerie

Au près de cet univers où le rêve est roi,

Océans de destins exacerbés d’extraordinaire

Projetés au cœur en fusion d’un présent antérieur.

 

P. MILIQUE

24/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !