27/11/2013
J'ACCUSE 7
J'accuse l'Homme,
Tous et chacun,
De savoir vivre satisfait et heureux
Dans un monde gravement inoculé par le germe définitif
D'une maladie que l'on sait incurable, donc mortelle.
12:25 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accusation, satisfait, heureux, monde, germe, maladie, incurable, mortel, piano à queue, toucher le fond, pianiste, aqueux, applaudissement, nourrir, philippe pagès, glace sans tain, perdre ses repères, marcher main dans la main, clémence savelli, audacieux, subtil, dessiner, dévaler, plonger, incongru, putain, c'est con la vie, le temps s'efface, étourdir, étourdissement, soucieux, oger, parfum, hiver, immerger, pénétrer, féérique, ride, avertir, investissement, suivre à la trace, espionner, espionnage, lou reed
23/06/2013
QUE FAISONS-NOUS?
QUE FAISONS-NOUS?
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie avec trop d'indécence?
Il y a ce trop de présence chez certains êtres
Dont les yeux ont fondu au passage,
Un bonheur désespéré en route pour le saut dans le vide
D'une folie tranquille peuplée de fourmillements,
Creusant,jour après jour, l'unique de la ressemblance.
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
S'acharner à restaurer, au gré d'infinies maladresses,
Tout un réseau complexe de glissements subtils,
Avant qu'il ne prenne la forme définitive
D'une interminable chute en spirale
Dans le spectaculaire revendiqué
Et démonstratif de l'ultime démonstration.
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
Mener au renoncement d'un voyage impossible
Dont on peut croire à chaque instant qu'il peut se briser
Dans le fatras tumultueux de l'autre versant dévalé,
Insatisfait de l'irréparable sort destiné à l'humain
Tout au long d'une histoire tronquée en trompe-l’œil.
Dans l'éphémère douloureux de ces nuits implorées
A fixer le regard de la lune au plus vif du cœur,
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, éphémère, doulouruex, nuit, encombrer, implorer, fixer, regard, lune, vif, coeur, amour, faire, déchirer, silence, vie, hautain, indécence, mener u renoncement, voyage, impossible, croire, instant, pouvoir, se briser, fatras, tumultueux, versant, dévaler, insatisfait, irréparable, sort, déstinée, humain, histoire, trompe-l'oeil, s'acharner, restaurer, maladresse, réseau, complexe, glissement, subtil, prendre forme, définitif, interminable, chute, spirale
24/05/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière
On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron
Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)
Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries
Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet
Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)
Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée
Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris
Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)
Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement
Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !
14:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, ami, amitié, amour, peur, audacieux, subtil, philosophie, chaleureux, dévaler, putain, con, s'effacer, perdre ses repères, marcher main dans la main, songe, soucieux, fragile, mélancolie, se noyer, imerger, pénétrer, pleurer, féérie, avertir, planquer, feu follet, élyséeremanier, ministre, insoumis, vomir, arrogance, mépris, frère, majestueux, fidèlité, obscénité, escalier, spectre, châteu, caresser, fougère, imprudence, chimère, aimer, chérir
10/01/2013
SE RENCONTRER ENCORE
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE RENCONTRER ENCORE
Le martèlement syncopé de ses pas précipités résonne bruyamment dans l'escalier qu'il dévale maintenant quatre à quatre, hagard c'est vrai, et l'air absent. Ses yeux, son regard, semblent égarés dans un autre ailleurs. Une feuille de papier, banale de toute sa normalité anonyme, chargée pourtant d'une écriture fine et anguleuse et reconnaissable entre toutes tant elle lui est familière, lui brûle véritablement la main et lui embrase le cœur. Quelques lignes y sont griffonnées et comme jetées, tranchantes et lapidaires, mais denses dans leur énoncé précis: « Clément! Marre de ta passion si ambiguë. Trop. Je n'en peux plus.Tout est terminé maintenant. Dommage, c'était beau, si beau... au début. Adieu!...
Au pied de l'immeuble, il a rejoint la rue grouillante d'une monde quasi frénétique à cette heure-ci de la journée. Il a ralentit le pas et déambule maintenant la démarche hésitante, incertaine, tel celui d'un individu se débattant dans l'emprise évidente d'une alcoolémie avancée. C'est d'ailleurs probablement ainsi que ses congénères le perçoivent.
(A SUIVRE...)
09:13 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, se rencontrer, martèlement, syncope, pas précipités, resonner, bruyance, escalier, dévaler, quatre à quatre, hagard, l'air absent, yeux, regard, égarer, un autre ailleurs, feuille de papier, banalité, normalité, anonyme, charger, écriture, finesse, anguleuse, reconnaissance, familiarité, brûler, véritable, main, embraser, coeur, griffonner, ligne, jeter, trancher, lapidaire, densité, énoncer, précision, clément, se marrer, passion, ambiguité, terminer, maintenance, dommage, beauté, débuter, adieu, à pied