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21/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 4

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
4
 
Je dois, il n'est nulle autre alternative
Cesser de tenir mes fêlures au secret,
Porter un combat pour ma différence,
Emprunter des chemins dédaignés de tous
Qui me conduiront loin de cette vie brûlée,
En m'écartant de ce monde autiste et morcelé.

Demain sera ça: une ultime tentative
Pour échapper au silence et à la nuit
Jusqu'à ce que jaillisse enfin l'étincelle
Tant désirée: celle de l'espoir enfin obtenu.
(FIN)

P. MILIQUE

29/05/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

2

Tout au long de ses vagabondages ambigus, l'humour s'applique à repriser les plaies du quotidien avec du fil de rire. Grâce à lui, il arrive parfois que le grotesque vire au transcendant.

Il est cet univers vertigineux, absurde et inexplicable, qui tourne en dérision et se moque du monde en mouvement, décrypte de bien douteuses saillies et qui, d'un mot d'esprit espiègle et aiguisé, ridiculise l'absurdité récurrente de certains.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/03/2016

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ

1



Quel plaisir immense, quelle folle volupté
Que de se glisser dans le lent mouvement
De phrases demeurées jusque-là inconnues,
Dans la douce musicalité de leurs tournures,
Dans la force du souffle porté par les mots,
Ces petits grains dérisoires et indestructibles.

Ses mots à elle sont essentiels et résolus.
Ce sont des mots de feu, des mots rythmés
Qui, dans le sublime de leur générosité,
Font souffler comme un air de vive liberté
Apte à formuler une infinité de sentiments,
De folles émotions et de sensations inouïes.

Quelle noble source de réconfort,
Quelle manifestation d'hospitalité
Que cette écriture merveilleuse,
Que ce texte vibrant et sensible!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/03/2016

NAUFRAGE

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE


L'image de ce qui fut son plus bel amour n'est plus
Rendue invisible par l'inexorable tumulte de la vie,
Inapte à la moindre douceur dans l'accablant désert
Qui vient, infertile, d'assécher son cœur pour toujours.

Les caractères puissants peu à peu se carambolent
Et se blessent au mortel d'un silence qui s'installe...
Les voies empruntées n'étaient pas exacte pureté,
Elles n'étaient pas mensonges coupables non plus.

Il s'engloutit dans un présent qui vire au naufrage,
Avec l'âcre plausibilité qu'il en crève rapidement.

P. MILIQUE

18/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux indéchiffrable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

22/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

2


Un trait de lumière tremblé répand son doux murmure.
La chair de l'instantané se disperse, vibrante de pureté.
Une vie va s'ouvrir à la cime d'un rêve exalté de bonheur.
Du pollen de l'amour va naître, au printemps généreux,
Une fleur aux pétales rosis de perles nacrées d'émotion.
Il y aura donc d'autres sourires à fêter, récoltés de la vie,
D’autres échos de petite enfance aux couleurs de déjà vu.

L'inconscient du devenir ne saurait rimer avec insouciance.
Des souvenirs enfuis d'un ciel d'hypothèses agitent le repos.
Ils s'affichent contre l'expression extirpée au fur et à mesure
De tout ce qui rythme la mesure mémorielle exacerbée
Par la morsure des possibles réduits au strict état larvaire
Tout en épiçant la durée d'une terre de vertige déjà usagée.

Le temps qui passe file décidément un bien mauvais coton....

(FIN)

P. MILIQUE

05/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

3

Rares sont donc ceux qui savent donner sans compter. Hormis peut-être les égoïstes inaliénables qui vivent avec la douteuse aptitude à ne pas souffrir des ronces de la vie dont ils sont épargnés, les généreux sont souvent persuadés avoir été désignés pour porter l'univers sur leurs épaules.
Il émane d'eux une espèce de fermeté de solidité qui leur permet de compatir sans prendre le risque de dépérir, affirmant souffrir pour le monde entier alors que, nous le savons maintenant, s'ils souffrent, c'est sans souffrir de souffrir.
Ainsi armés, les voilà qui entonnent le refrain, lénifiant et mensonger, de l'amour de l'autre. Mais nul n'est plus dupe de l'imposture et le détournement de ce bon sentiment. Car, c'est d'abord l'amour de soi qui permet d'aimer l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/03/2015

LE FIL CONDUCTEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE FIL CONDUCTEUR

1



Il y a la réalité des signes et des affinités affectives
Qui sans cesse se tissent en autant d'intimes échos.
Espace sans limites dans lesquels palpitent d'emblée
Une foule de promesses brillant d'un soleil inconnu.
Et voilà que s'ouvrent d'étourdissantes perspectives
Avec la certitude orgueilleuse des aubes renouvelées.

Le bonheur, tout comme l'évidente beauté du monde,
Est serti dans les plus infimes détails du quotidien,
Et les histoires de chacun s'imbriquent peu à peu
Les unes aux autres pour n'en plus former qu'une:
La nôtre. Foisonnante d'une richesse insoupçonnée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/01/2015

INSCRIT DANS NOTRE CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

INSCRIT DANS NOTRE CIEL

1

Ma solitude n’est plus, notre amour naissant l‘a fait fuir.
A l’entame de chaque jour, je sais n’être plus jamais seul.
A la lisière du rêve je t’invite, je te réclame, je dialogue.
Tu es vraiment là, présente à revendiquer un ressac de vie.

J’aime nager dans ton regard, j’aime t’entendre, t’attendre.
J’aime, oui, vivre la folle féérie qui joint le réel à l’imaginaire.
J’aime t’aimer, toi la magicienne lumineuse si tendre, si douce.
J’aime t’aimer à plonger du bout de l’âme dans l’éclat de tes mots,
Là où je sais te trouver, fébrilité ancrée au bout du bout du cœur.

Ils sont si magnifiques ces mots-là qui ruissellent en cascade.
Ils s’écoulent en soubresauts torrentueux de ton pur irrépressible.
Ce ruissellement de musique du monde m’émeut au-delà de tout.
Il me touche, me fait fondre, me fait vibrer, m’incendie et me chavire.
Comment pourrait-il en être autrement lorsque l’absolu se dilate?
Être aime de celle que l’on chérit tient de l’émerveillement cosmique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/07/2013

YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"

 

YVES BOMMENEL

"MA DECHIRURE"

 


Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.

26/06/2013

YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE

 

YVES BOMMENEL

MA DECHIRURE

 

Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.

13/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 13

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE  13


« Ce silence.... Votre silence mademoiselle semble exprimer toute la rudesse du mur de solitude qui peu à peu à investit votre visage. Mais, vous savez quoi ? On a jamais fait dire autant de choses à un tel silence, soyez-en remerciée ! »

 

Cette dernière apostrophe eut pour effet immédiat de faire jaillir des étincelles de feu de son regard. Un regard dont le bleu enchanteur avait abruptement viré au gris acier indestructible. Elle fut secouée d'un rire nerveux et saccadé modulé sur une tonalité des plus désagréables. Il comptait bien blesser, pour sûr. Puis, ses yeux s'assombrirent d'un crépuscule subit.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE