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09/04/2017

MARRONNIER ROUGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

MARRONNIER ROUGE

1

 

 

L'évidence est là, irréfragable: il l’aime!

 

Combien de temps cela prendra-t-il

Pour l'arracher au demi-sommeil,

Pour l'extirper, d'un net contre-coeur,

A ce drap de langueur qui l'enveloppe?

 

Maintenant, le jour peu à peu s'organise.

Un jour d'un bleu cérulescent, diaphane.

Un jour offert, supplémentaire, à l'aimer.

Raison de plus pour le déguster et le chérir.

 

Elle doit savoir combien son amour l'éblouit.

Mais comment lui communiquer ses émotions?

Comment pourrait-il passer sous silence, entre autres,

De cet après-midi saturé d'elle passée à ses côtés

Sous les ombrages de ce parc où son regard à porté,

Guidé par le sien, s'est posé sur les feuilles réverbérantes

D'un majestueux marronnier rouge caressé de soleil?

Instant magique, lieu féerique où les paroles sont belles,

Où chacune des circonstances rencontrées se font douces.

 

Comment dire ces moments où le cœur à cœur s'accroît,

Où le corps à corps fantasmé exacerbe davantage encore

La saine et torrentueuse nécessité de ne plus faire qu'un?

De ne plus être, en ce bouleversement, qu'un eux singulier?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/11/2016

SUR LA PIERRE DE SON CŒUR

coeur de pierre.jpg

 

SUR LA PIERRE DE SON CŒUR

 

Dans l'épuisante inexistence de chaque jour,

Il scrute l'infini qui le ronge du dedans.

 

En proie à un flux torrentiel de noirceurs,

Ses tentatives étant restées infructueuses

A éviter les pièges sensoriels et routiniers,

Il tombe, vaincu par une terrible détresse morale,

Dans la totale désespérance

D'une pure détestation de la vie.

 

Au vif de cet instant, plus rien ne bouge en lui,

Pas même l’éventuel du temps obstiné.

 

Le baiser est venu trop tard se poser

Sur la pierre de son cœur durci,

L'onde s'est égarée dans un vertige sans étoiles

Et il marche dans l'ailleurs d'un profil spectral,

Sillage écumant d'une voix aimée que la mort éteindra.

 

L'azur se prépare, linceul dans l'obscurité,

D'une camarde glacée par le feu tombé du soir,

Et le ciel bienveillant l'apaise d'un battement d'amour

Tel un drap protecteur le couvrant de nuages noirs.

 

P. MILIQUE

13/05/2016

LA GLACE ET LE FEU

au magma présent de l'écriture,

 

LA GLACE ET LE FEU



L'expérience des gouffres
M'écorche les nerfs à vif
Et m'assombrit de l'ampleur
De mes illusions agonisantes.

Dans les parcelles fragmentée.
De mon existence tumultueuse,
Il n'est guère concevable d'aller
A la fulgurance d'une rencontre.
Et pourtant...

Il était une fois la nostalgie poignante,
La beauté évocatrice d'un miroir étoilé
A la lumière obscure et incandescente,
Alliance spontanée de la glace et du feu.

P. MILIQUE

29/03/2016

LA GLACE ET LE FEU

au magma présent de l'écriture,

 

LA GLACE ET LE FEU



L'expérience des gouffres
M'écorche les nerfs à vif
Et m'assombrit de l'ampleur
De mes illusions agonisantes.

Dans les parcelles fragmentée.
De mon existence tumultueuse,
Il n'est guère concevable d'aller
A la fulgurance d'une rencontre.
Et pourtant...

Il était une fois la nostalgie poignante,
La beauté évocatrice d'un miroir étoilé
A la lumière obscure et incandescente,
Alliance spontanée de la glace et du feu.

P. MILIQUE

26/03/2016

IL BOIT

au magma présent de l'écriture,

 

IL BOIT



Il boit.
Il boit pour oublier qu'il boit.

Il boit
Solitaire dans le matin
De ses aurores glacées,
De ses lunes figées aussi.

Il boit.
Il boit pour oublier la nuit
Calamiteuse qui s'achève
Et celle qui déjà s'annonce,
Plus apocalyptique encore.

Il boit.
Il boit l'âme au bord des verres,
Le cœur posté à fleur de lèvres.
Il boit ces paradis artificiels
Gouleyant d’absinthe dorée
Pour oublier qu'il a bu, qu'il boit
L'immensité de ses nuits noires,
Pour oublier son cœur de bois
Et là, tout au bord de l'abîme,
Il se noie dans l'ébriété de son cœur.

P. MILIQUE

18/01/2016

SAISON DE GLACE

au magma présent de l'écriture,

 

SAISON DE GLACE



Comme si les feux ne pouvaient
Que brûler bas dans le brouillard,
Mêlant la grisaille a la morosité,
Voilant la face d'un soleil lunaire.

Comme si dans l'arbre de l'abrupte rive
Grondait le décharné d'un éternel hiver.

Les femmes de retour dans les cuisines
Y parlent bas en un quasi chuintement,
Serrant leurs châles sombres contre elles,
Contre ce corps délaissé que nul amour
N'embrase ni ne dévêt. Saison de glace
Qui se murmure au tréfonds obscurci
De ce cœur si lourd battant la brume.

Ne reste plus qu'à tenter le mot lumière,
Le mot mémoire et puis le mot tentation,
Valeureux cavaliers lancés contre le froid.



P. MILIQUE

27/12/2013

ATMOSPHERE HYBRIDE

foule.jpg

ATMOSPHÈRE HYBRIDE

 

Il adopte un comportement mâtiné essentiellement juvénile

Dans l'affirmation revendiquée d'une clairvoyance glacée

Qui exacerbe sa volonté de disparaître enfin.

 

Le voilà fort de certitudes et peu extatique,

Comme envoûté par l'atmosphère hybride et rayonnante

D'une nuit réaliste qui peu à peu s'estompe dans l'abondance

D'une fourmilière anonyme aux métamorphoses ambiguës.

 

P. MILIQUE

27/11/2013

MILIEU INHOSPITALIER

HOPITAL.jpg

Cette photo a été empruntée sur Internet:

http://www.agora-photo.com/hopital-abandonne-12880.html

Elle est la propriété exclusive de  Kangbleu

 

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.

 

P. MILIQUE

18/11/2013

MILIEU INHOSPITALIER

Sombre-brume-a23078563.jpg

Prise sur le Net.

Crédit photo: LOËLA

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.

 

P. MILIQUE

02/10/2013

EMILY LOIZEAU "PAYS SAUVAGE" EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009

 

(Captation Personnelle)

 

LA BELLE ARDÉCHOISE

 

EMILY LOIZEAU

"PAYS SAUVAGE"

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

 

30/09/2013

EMILY LOIZEAU "FAIS BATTRE TON TAMBOUR" LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

LA BELLE ARDÉCHOISE

 

EMILY LOIZEAU

"FAIS BATTRE TON TAMBOUR"

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

09/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE 2

zen.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

2


Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

 

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

 

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

 

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

(FIN)


 

P.  MILIQUE