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02/09/2017

UN JOUR LE GLAS...

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN JOUR LE GLAS...

 

Les mots choisis rallient la problématique d'un temps

Qui coule et nous raccroche à l'incroyable périphérie

De cette heure dernière que tout un chacun redoute.

 

Cette problématique n'est pas vraiment inopportune

Puisque qu'on n'a jamais rien observé de plus radical

Que l'état de mort pour parapher la cessation de la vie.

 

C'est avec cet inéluctable-là qu'il nous faut nous heurter

En une lutte sans merci dénuée de toute espérance finale.

Alors, récalcitrant et besogneux, on entre en résistance...

 

Nul ne saura jamais empêcher le glas de retentir un jour!

Certes, nous n'arpentons pas encore le cœur de cet immédiat,

Force est de constater que tout fait écho à cette lourde menace

Envers laquelle il faudra fatalement nous confronter un jour.

 

Les mots choisis rallient la problématique d'un temps

Qui coule et nous raccroche à l'incroyable périphérie

De cette heure dernière que tout un chacun redoute.

Certains des mots choisis participent de cette genèse-là!

 

P. MILIQUE

12/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

3

Parfois, dans l’absurde quotidien, dans l’éternelle insomnie de la vie,
Je perçois ma présence devenir peu à peu telle une ombre inopportune.
Je me laisse alors couler jusqu’en bas dès la moindre pente entrevue.
Je sombre et cela m’étouffe. C’est la crise de blues, désastre douloureux.
Et, dans chaque seconde comme vidée de son sang, j’écoute la pluie.

Dans le silence trompeur de la nuit, tout s’exacerbe de mots sonores.
La solitude crée les fantômes, spectres que je refuse d’abandonner.
L’esprit se tourmente, la béance conne se révèle soudain essentielle
Et je vis dans un embrasé de douleur l’impossible partage du manque.
Il ne reste plus à voir que le vide prévisible, l’absence et la désolation.
Les yeux rougis et prisonnier d’un engrenage, je me fais statue de silence,
Incapable de communiquer en de tels moments avec le reste du monde.
Et il me faut pourtant survivre jour après jour à cette désagrégation.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE