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27/01/2017

C'EST ENCORE LOIN

au magma présent de l'écriture,

 

C'EST ENCORE LOIN



L'attente, le vide des jours, le néant...

J'affiche volontiers du mépris envers
Une société qui ne me concerne pas.
Univers minimaliste et désespérant.

Et puis ces éternelles questions, démesurées,
Qui me tiennent en alerte jusqu'à l'aube pâle,
Et chaque fois qu'il faut choisir ou trancher,
Je ne sais être que lâche ou faible, c'est pareil.

Le constat s'offre en habits d'amertume,
Je ne serai jamais porteur de certitudes.

Dites-le moi vous qui le savez:
C'est encore loin la mort?

P. MILIQUE

02/11/2015

A EN PERDRE LE SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A EN PERDRE LE SOUFFLE

1

Son corps, son organisme, son métabolisme
Tous se sont ligués en lassitude aujourd'hui
Pour l'affaiblir, pour l'anéantir. Pour l'annuler.

Il se sent vide d'ardeur, de dynamisme, de force.
Tout cela lui impose la réalité d'un défi démesuré,
Le confronte à l'abrupt consistance du présent,
Et jette une lumière indécente sur un itinéraire
Qui derrière les brumes se profile, long et accablant.

Il se doit de rassurer son aimée, il n'ait rien d'alarmant.
Il ne s'agit que des truismes triviaux au jour de chacun.

Car c'est bien ce qui lui fait monter la honte au front.
Comme il est indigné par son comportement ridicule!
Et pourtant il ose, enfantin, communiquer sur ce si peu.
Oser se lamenter auprès d'elle, elle qui est tant investit
De ce qu'elle est, qui met tout à profit pour l'ensoleiller,
Pour créer cette ample bulle d'amour où elle le tient serré.
Comme il se sent petit près d'elle, terne face à sa lumière!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/10/2015

MISE EN VEILLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MISE EN VEILLE

3

La sensation du changement opéré est palpable, et il n'y a plus qu'à s'en imprégner. La rêverie, une fois entrée dans le vif du sujet, ouvre à une acuité inattendue. Les schémas habituels s'évanouissent, offrant à côtoyer ce qui, au fil de la vie, demeurait tapi dans l'ombre d'une mémoire en jachère. C'est un considérable privilège que de pouvoir se laisser imprégner ainsi de la signature des choses que l'on vient à peine de parvenir à déchiffrer soi-même! Les émotions étaient là, enfouies dans la stricte légitimité de ce que l'on croit être. Dans l'impossibilité, aussi, d'entretenir l'embrasement vertigineux du bonheur de vivre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

3

L'évidence s'installe, il n'y aura pas d'autres tentatives.
L'épreuve à laquelle se confronte le solitaire est absolue
Et son vif épuisement s'aiguise en  lancinante douleur.
Le possible affiché aujourd'hui se pare d'intolérable
Aux confins sans limites d'une nuit questionneuse d'indéfini
Où se terrent tant de faiblesses aux accents d'irrévocable
Qui l'instaure agrégat de vide en mouvement vers le rien.

L'amplitude d'un désarroi exprime mieux qu'un cri
Le temps vain et démesuré trop difficultueux à vivre.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

2

On peut écrire, vidée de toute modestie,
Des phrases initiatrices de mouvements
Sans afféterie ni maniérisme superflus,
Exprimer de façon simple et réaliste
La solitude amère et la mélancolie
Dans l'exacte facétie des sentiments.

Textes émouvants piqués de férocité
Aux passages hurlants de vérité
Permettant au combat en cours
De prendre un sens vers l'universel
Qui le moment venu étonnera le monde.
Intuition lyrique aux accents désabusés,
Fragment crypté comme dénué d'idées
Ne compose que prose traditionnelle,
Et, pire encore, poésie statique et laide.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

12/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

3

Parfois, dans l’absurde quotidien, dans l’éternelle insomnie de la vie,
Je perçois ma présence devenir peu à peu telle une ombre inopportune.
Je me laisse alors couler jusqu’en bas dès la moindre pente entrevue.
Je sombre et cela m’étouffe. C’est la crise de blues, désastre douloureux.
Et, dans chaque seconde comme vidée de son sang, j’écoute la pluie.

Dans le silence trompeur de la nuit, tout s’exacerbe de mots sonores.
La solitude crée les fantômes, spectres que je refuse d’abandonner.
L’esprit se tourmente, la béance conne se révèle soudain essentielle
Et je vis dans un embrasé de douleur l’impossible partage du manque.
Il ne reste plus à voir que le vide prévisible, l’absence et la désolation.
Les yeux rougis et prisonnier d’un engrenage, je me fais statue de silence,
Incapable de communiquer en de tels moments avec le reste du monde.
Et il me faut pourtant survivre jour après jour à cette désagrégation.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/01/2014

FIÈVRES PERNICIEUSES

au magma présent de l'écriture,

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles qu'incertains et vulnérables éthers....

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère le voile subtil et pervers qu'exhibe

L’absolue souveraineté d'une souffrance en acmé

Dans l’indifférence cruelle de l'excoriation.

 

P. MILIQUE

18/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

2


Le monde semble s'être durablement absenté

Direction le trouble et l'inconnu,

Vide de toute séduction d'un amour en devenir.

Et tout un chacun apparaît

Comme un infirme définitif de la vie.

 

A un moment, il devient important

De ne plus savoir compter que sur son imaginaire,

Et laisser peu à peu des lambeaux de mémoire se préciser

Habités d'impétueux désirs aux belles apparences

Installant au tréfonds la viscérale certitude

Que jamais l'avenir patiemment élaboré n'adviendra!

 

C'était par un distrayant après-midi

Fouetté par le sang juvénile du printemps...

Un sourire énigmatique striait le brillant de ses yeux.

(FIN)

 

P.  MILIQUE 

13/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 2

au magma présent de l'écriture,


A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

2

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

(FIN)

 

                                                                  P. MILIQUE

14/09/2013

ANOMALIE FATALE

SOLITUDE.jpg

 

ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les anime?

 

Ultime abandon dans la conscience sourde d'un vide

Assez énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement lié à la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans le choix assumé du renoncement, puis de la mort.

 


Entremêle alors une existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagés.

 

P.  MILIQUE

25/07/2013

YVES BOMMENEL: "L'ESCALATOR"

 

YVES BOMMENEL

"L'ESCALATOR"

 

D'aluminium lustré et d'acier lourd de fonte, la flèche irisée de ce mastodonte qui nous soulève dans le crissement huilé de ses fanions de métal. Ses dents d'orque cachent sa machinerie grasse. Sa vélocité placide dope notre embonpoint. Automate qui nous permet d'enjamber le vide.

Transporté sans effort, le messager lascif téléporte ses kilos du sol au ciel, des étages aux enfers. En haut, en bas. Tranquillement. Marches à la chaîne, industrie des petits pas, tapis roulant sans fin ni commencement.

Escalier mécanique, immobilité cinétique qui soulage nos foulées du poids de la pesanteur sourde et souveraine pour nous rendre plus légers l'espace d'un transfert, d'un voyage entre deux plans géométriques. Diagonale à l'utilité sociale. Points de conjonction des flux humains dans la fourmilière.

14/07/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 25

concision fragmentaire.jpg

 

Femme parfois rêveuse et romantique
Tout autant spontanée et pleine de passions,
Tu sais occuper le vide d'une vision neuve
Et réactiver l'essentiel appétit à t'inventer,
Sur fond tendu d'infini fébrile et impatient,
Un nouvel absolu d'une impitoyable beauté.
 
P. MILIQUE