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16/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
6

 

Ainsi se déroule le parcours naturel de la vie.

Sa fille est devenue femme puis, assez naturellement, maman.

Mais suite à une confrontation ombrée avec l'inexprimable d'une trahison, c'est une jeune femme en profonde dérive maintenant.

Parce qu'elle se retrouve seule.

Trompée, dupée, avilie.

Terriblement lucide aussi.

 

Ainsi le rêve fou d'une maîtrise de philosophie, et celui enjolivé de bonheur mérité et d'un voile d'harmonie, n'aura-t-il abouti qu'à une sombre impasse.

 

Elle ne lui a rien dit, pensant le préserver ainsi, le protéger de ses propres tourments.

Ce faisant, elle s'est recluse et muée progressivement en noyau de solitude dévastée.

Lieu d'opaques ténèbres où, comme contrainte, elle s'est réfugiée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

1

Le silence soudain devient trop assourdissant.
Et cependant...

Un temps circulaire met en place le souffle indicible
D'une émotion perçante qui sourd et se vit dans l'instant.
Mèches de souvenirs faisant la partie belle à ces haltes
Merveilleuses qui s'attardent dans la tristesse de la vie.

Il faut posséder d'incontrôlables dispositions pour,
Dans ces conditions, consentir alors à parler de soi.
Indécise frontière délimitant la voie encore incertaine
Entre confession rétrospective et déballage intime.
Il en faut de l'impudeur pour tracer traits tremblés,
Pour oser dessiner en mots des pans entiers de sa vie.
Et cependant...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.
Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,
Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme
Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre
Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots
Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,
Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,
La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

09/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

1


Le silence soudain devient trop assourdissant.
Et cependant...

Un temps circulaire met en place le souffle indicible
D'une émotion perçante qui sourd et se vit dans l'instant.
Mèches de souvenirs faisant la partie belle à ces haltes
Merveilleuses qui s'attardent parfois la vie si triste.

Il faut posséder d'incontrôlables dispositions pour,
Dans ces conditions, consentir alors à parler de soi.
Indécise frontière délimitant la voie encore incertaine
Entre confession rétrospective et déballage intime.
Il en faut de l'impudeur pour tracer des traits tremblés,
Pour oser dessiner en mots des pans entiers de sa vie.
Et cependant...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

 

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.

Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,

Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme

Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

 

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre

Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots

Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

 

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,

Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,

La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 20/01/2014

 

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

20/01/2014

21/11/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRIVAIN MAUDIT.jpg 

Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.

Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

 

16/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 15

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

15


J'en ai tant entendu de ces phrases sidérantes de beauté qui s'épanchaient en interminables confessions dépourvues de toutes réserves. Et ces mots m'ont si souvent jetée dans les griffes accueillantes d'un amour qui déjà s'échappait. Pour l'unique raison que ces mots-là, toujours, ne sont que miroitements illusoires et contiennent l'intégrale de nos vies. On se retrouve alors assujettis à la dérive lascive de songes palpitants d'émotion. C'est précisément de cette douleur-là que je veux désormais me préserver. Vous comprenez ? La vie m'a appris ça : il faut toujours se méfier des évidences parce que la vérité, à un moment où à un autre, finit invariablement à pointer à travers le voile des mensonges.

Une vérité vraie, une qui ne masque ni ne travestit rien, en voici une : vos paroles m'ont procurée un bien fou. Même votre geste ébauché, en une sorte d'esquisse légère qui aurait caressé mes cheveux qu'il ne vous est pas venue à l'idée d'effectuer, m'eut été un réel plaisir. Cela tient à ce que j'ai, à vous entendre, ressenti à l'immédiat une grande affinité de cœur et d'esprit avec vous. Je me suis à un moment sentie très proche, c'est vrai. Vous êtes même parvenu à faire souffler sur moi une brève mais intense brise de bonheur. De ce bonheur vital arraché à la mélancolie ordinaire. En d'autres temps, cela aurait suffi à vous aimer voyez-vous. Mais je m'interdit cela désormais, vous saisissez ? Je me l'autoriserai plus jamais ! Aussi resterai-je à jamais celle qui ne s'est pas autorisé à vous aimer. Laissez-moi maintenant, car je sens déjà en mon tréfonds la fouine prédatrice de l'amour aiguiser de son malentendu la lame du souvenir. »

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

05/01/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRITURE SANG.jpeg

 

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ



C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

22/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DON JUAN"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Voix : madame, votre recours en grâce a été rejeté… vraiment désolée…
Elle : Sortez !
Voix : voulez-vous quelqu’un pour vous confesser ?
Elle : Sortez ! Je vous dis… allez vous en tous…
Voix : Vous allez devoir nos suivre
Elle: Avant de monter sur le bûcher… puis-je avoir quelques secondes pour respirer… est-ce trop vous demander ?
Voix : on ne peut pas vous laisser seule… la loi nous l’interdit…
Elle : je voudrais m’adresser à Dieu… je le peux ?
Voix : vous avez décliné l’offre de ses saints… Mais faîtes le en votre âme et conscience, si vous ne voulez pas qu’il y ait un témoin.
Elle : il n’y a pas d’autre témoin que Dieu… et vous êtes son trouble-fête… est-ce que vous pouvez la fermer?

Elle : Dieu… est-ce que tu m’entends?
Tu es le seul être… que je tutoie
Je m’en vais… et ne suis même pas sûre de te retrouver
J’aimais Don Juan… comme on n’a pas le droit d’aimer
Mais j’ai cru bon de transgresser toutes les limites que tu as fixées au cœur d’un être humain
Qu’elle était belle ma démesure… ma rupture avec le sens de la mesure
Diable, tu m’as laissé aller au-delà de tout ce que je pouvais imaginer
Certains crimes sont grandioses… on ne peut pas les remettre en cause
Don Juan prétendait m’aimer comme jamais
Mais c’est mon amour qui devait l’emporter
Non, j n’en voulais pas à toutes ses conquêtes… je dirai même que je les enviais
J’aimais ce qu’elles aimaient : un être insaisissable et toujours en fuite!
Concurrence déloyale parce que j’étais la seule à ne pas me soucier de moi
C’est lui… et lui seul qui m’a fait oublier… jusqu’à ton existence
Puis-je vous confesser, Grand Dieu, que tout grand amour est forcément athée
Et tout je t’aime un sacré blasphème…
Et puis ce qui devait arriver, arriva… le bateau ivre chavira
Toutes les maitresses abandonnées se sont retournées
Dans leurs tombes existentielles
Et ont cherché à porter atteinte à mon homme providentiel
D’abord, une, puis deux… puis dix, un pêle-mêle d’ordures
Je me suis emparée de mon glaive…
Et j’ai tranché toutes celles qui l’ont dénigré
En se prenant pour des vierges effarouchées…Pour… Jeanne d’Arc…
Pour laver tous les affronts… je suis montée au front
Seule et sans ton soutien
Pour rendre justice et dénoncer le vice des vices : la malice
Je vais monter sur le bucher… l’âme en paix
Pour avoir accompli la tâche la plus ingrate qui soit et qui reste indigne de toi :
Couper les têtes qui ne te reviennent pas….
Je ne sais pas si tu le sais
Mais Don Juan ne m’a jamais effleuré
Mon amour est pur et sans bavures
Une jointure entre le visible et l’invisible
Je l’ai vengé et je le venge encore, ce séducteur impénitent
En ne te demandant pas : Pardon…