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07/08/2017

MÉMOIRE VAGABONDE

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MÉMOIRE VAGABONDE

 

Comme elle me manque ta présence lumineuse,

Comme elle me manque, tu ne sais pas combien!

 

Par bonheur existe cet espace privilégié qui,

Le temps d'un furtif battement de paupières,

Exprime un rêve portant en son sein la somme

De tous les possibles restés jusque là inconnus.

Dans ce rêve saturé de lumière et d'émotion,

Vagabonde la mémoire. Et le regard change.

Il prend la consistance fragile d'une rencontre

Primordiale, troublée par ta profonde influence.

Moment essentiel d'où émane l'intense sensation.

 

Penser à toi m'apporte du bonheur. De la sérénité donc.

Et se murmure dans mes veines la paix enfin retrouvée.

 

P. MILIQUE

20/01/2014

INTERROGATION ÉCRITE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTERROGATION ÉCRITE

2


J’écris par amour, sensibilité, sensualité.

Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.

J’écris pour survivre

Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.

 

J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.

Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.

J’écris pour oublier que je vais mourir.

Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.

Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.

J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction

Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.

Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.

J’écris pour vous faire parler.

J’écris parce que je crie!

(FIN)

 

P. MILIQUE