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04/09/2016

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 1

HORIzON EMBRASé.jpg

 

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE

1



Plutôt que présente, elle est actrice de cette rencontre-là,
Et il lui apparaît évident que c'est son exquise personnalité
Qui s'est rapidement révélée en est la principale instigatrice.
Sans cela il n'aurait été, au meilleur, qu'un figurant inutile.
C'est ce qu'elle est au monde dans son entièreté quotidienne
Qui a su apprivoiser de son miel l'ours qu'il lui plaisait d’être.
Cette fois n'est pas coutume, il a su en référer à son intuition.

Il y a tant de personnes que fondamentalement il n'est pas.
Il a en peu de temps détecté en elle un chant harmonieux,
Singularité éloignée des rebutantes cacophonies habituelles.
Belles unicités qui l'on projeté en état de réceptivité maximale.
Elle offre d'elle une image embellie de ces multiples petits riens
Qui enchantent, apaisent et enrichissent la saveur de l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/07/2016

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
2

 

Quelques mots dans un souffle,
Parce qu'il faut bien résister le temps du désastre
Bâtir une existence qui ne parte pas en lambeaux
En éveillant les fantômes d'une plus authentique,
Celle qui ne cède pas devant le poids des habitudes.
Et, purgé de ses insatisfaisantes obsessions, au sortir
D'interminables parties de cache-cache avec soi-même,
Parvenir, l'espace d'un instant, parier sur l'impossible.

Elle et Lui jettent loin devant eux des flèches de lumière.
Symphonie débridée de scintillements éperdus célébrant
Dans l'opacité invisible du temps, la brièveté de l'éternel.
Étincelles semées dans les strates de notre éternel présent.

Un jour, plus tard, lorsqu'il chutera à nouveau
Dans un abîme de silence au gré d'un rendez-vous
Supplémentaire avec lui-même, quand sera venue
L'heure de retourner les poches de sa mémoire,
Sachez qu'il prendra toujours autant de plaisir
A écrire lucide et à apprécier l'exacte évidence
Du bonheur fascinant qui est résolument le sien
Quand un jour moyen éclot.

(FIN)

 

P. MILIQUE

10/03/2016

L’ÉCRIN DES NOUVEAUX JOURS

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉCRIN DES NOUVEAUX JOURS
 
 
C'est ainsi: un temps s'en va et l'autre s'en vient,
Les années font de même qui toujours récidivent.

Que serions-nous sans l'espérance d'un avenir
Prêt à nous offrir l'aube d'une réponse neuve?

Le passé déjà s'éloigne en clignant des paupières,
Le présent s'embrase de ce qu'il n'est bientôt plus
Tandis que le destin ébroue ses ailes d'impatience.

Voilà les ondes batifolantes de notre espace temporel,
Feux-follets enjoués présageant les délices en devenir.
Déjà un rêve s'installe dans l'écrin des nouveaux jours
Éclairés d'une parure d'étoiles, perles providentielles.

Nous sommes au pays des songes et des vérités imaginées.
Des rubans de soie volent, distraits par un souffle poétique,
Des fragments de soleil déploient l'azur dans l'éther du ciel.

Chargé d'émotions l'horizon foisonne de papillons,
Pures promesses d'arcs-en-ciel et de rires joyeux,
Escale printanière au cœur d'histoires inachevées,
Pensées fugaces dissimulées au fleuve de l'énigme.

C'est ainsi: un temps s'en va et l'autre s'en vient,
Les années font de même qui toujours récidivent.

P. MILIQUE

31/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

5

Il suffit de prétendre s'en éloigner pour prendre toute la mesure de son altière conscience de médiatrice consentante. Aux moments clairs des battements de cœur, et convaincus qu'elle choisit de continuer pour ne pas s'interrompre vraiment, il est bon de partir à sa propre recherche sans s'attarder à entretenir de noirs sentiments.  Cette nécessaire investigation commence toujours par l'abandon qui montrera la voie d'où l'authentique vie surgira. Cette pensée est bien revigorante, qui, nous immergeant de facto dans l'épaisseur ouatée d'un temps sans limites, autorise la difficile affirmation de soi. Cela requiert un minimum de sagesse, et rend l'oubli formel.

( A SUIVE...)

 

P. MILIQUE

03/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

1

 

C'est une des faveurs dont, à l'usage, l'existence est la plus avare.

Celle-ci en tant que cause extérieure susceptible d'exposer aux conséquences, fournit un excellent prétexte à l'utilisation d'un artifice principalement destiné à maquiller l'indifférence commune.

De ce refus vital de l'irrémédiable nait la joie.

Ainsi prend forme le vif ressenti que ce n'est pas quand tout va bien qu'on est joyeux, mais plutôt que c'est parce qu'on est joyeux que tout va moins mal !

Dès lors, l'ultime menace peut-elle s'éloigner d'un pas léger ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

1

L'abysse est si profond dans lequel il bascule.

Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,
Il s'englue dans la désespérance d'aubes glauques aux relents marécageux.
Depuis longtemps déjà, il s'est installé dans la routine d'un perpétuel chagrin.
Depuis, il habite les ténèbres de l'avilissement de soi, à la recherche d'impossibles repères.

Lorsque la plus infime vétille peut prendre de si considérables proportions
Alors qu'une lassitude envahissante lui renvoie l'impitoyable image de sa médiocrité,
Tout devient insurmontable et se conjugue pour tenir la paix intérieure éloignée de lui.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/09/2014

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

 

Le combat fait rage jour et nuit.

Obscénité d'une toux sèche qui déchire

Une respiration qui peu à peu s'épuise.

 

Admirable de volonté malgré l'épuisement,

La jeune femme épouvantée, ivre de son mal,

S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.

 

Dans le cri du silence recouvert par le bruit,

L'énergie se perd et lui laisse si peu de forces

Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.

 

P. MILIQUE

01/03/2014

ZONES DE PERCEPTIONS

JOLIE FEMME.jpg

 

ZONES DE PERCEPTIONS

 

Je suis heureux que la Femme que j’aime fasse l’unanimité.

Si tu savais combien elle redoutait d’échouer à cet examen-là.

 

Mais j’étais tranquille car elle est, je le sais, femme d’exception.

Elle laisse l’impression lumineuse de capter les ondes existantes

Qui donnent goût à la vie en initiant un vif intérêt à ses coulisses.

 

D’évidence, elle a trouvé de nombreux points d’ancrage en toi

Et, il ne faut pas s’y tromper, le fait est loin de relever de l’anodin.

Tu lui as ouvert tout en grand de nombreuses zones de perception,

De celles, perçues à l’œil nu, qui définissent notre rapport à l’autre.

 

Nous sommes amenés à négocier quelques arrangements avec une vie

Dont la philosophie, non seulement nous parvienne, mais se réalise aussi.

Vivre, c’est se laisser une chance de laisser venir à soi des images inédites,

Véritable irruption de l’impossible dans le possible de nouvelles perceptions.

 

P. MILIQUE

30/01/2014

DÉSORDRE GÉNÉREUX

au magma présent de l'écriture,désordre,désordonner,

 

DÉSORDRE GÉNÉREUX


Hanté par la menaçante minéralisation d'une existence

Parcourue d'élans de vie trop éloignés

De ses aspirations initiales

Qui composent la toile de fond génératrice

D'une bouleversante quête d'identité,

Il se glisse sous la peau de masques

Pour d'archaïques changements de visage.


Se met alors en place un petit univers

Comme suspendu hors du temps et de l'espace

Qui, s'avère un des seuls recours acceptable

Aux appâts d'une attitude passée

Dans l'abandon d'une taciturne sérénité.

 

Utopie magnifique comme un hurlement d'amour

Que cette fuite du monde organisée

Vers un désordre généreux et passionné.


P. MILIQUE

20/01/2014

INTERROGATION ÉCRITE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTERROGATION ÉCRITE

2


J’écris par amour, sensibilité, sensualité.

Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.

J’écris pour survivre

Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.

 

J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.

Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.

J’écris pour oublier que je vais mourir.

Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.

Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.

J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction

Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.

Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.

J’écris pour vous faire parler.

J’écris parce que je crie!

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/11/2013

LE MARBRE DU TRAGIQUE

tragique.jpg

 

LE MARBRE DU TRAGIQUE

 

C’est à la fois le refus et la peur

Qui réfutent en elle l’improbable confident

A qui confier le malaise exacerbé de colère

Au cœur d’une horreur absolue aux arômes délétères.

 

Tache intime, noire et terrible,

Hurlant la détresse vive qui fouille sans cesse

Le traumatisme suffocant d’une telle abomination.

 

Les murmures lointains d’une vie après cet outrage

Sont gravé dans le marbre du tragique et de l’irréparable

Qui impose, lancinant, la froideur écorchée et méthodique

Du destin à venir qui organise sa survie en tremblant.

 

P. MILIQUE

13/09/2013

JE VEUX MON POGNON MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE « OUBLIE DANS LE TAXI»



Épuisée,
Fourbu,

       L'été est déjà loin. Vous êtes fatigué. Vous avez mal là. Là aussi d'ailleurs. ARTE Radio a la solution. Posez-vous un instant. Fermez les yeux. Mettez le casque audio sur les oreilles. C'est gratuit. Comme on dit à ARTE : écoute, c'est tes impôts qui payent. C'est un slogan que nous utilisons rarement. Les gens s'énervent quand on leur parle des impôts. Sinon ils ne seraient jamais malades. Ils  n'iraient pas à l'école. Ils resteraient chez eux à télécharger gratos en mangeant des trucs volés. Le bonheur. Où en étais-je ? A vous. Appuyez sur le bouton "lecture". Ben oui, mais ouvrez les yeux alors. Ouvrez les yeux et recommencez, le site arteradio.com, le casque, tout ça. Cette semaine vous avez gagné une séance de soin sonore. Gratuite, j'insiste. Une séance enregistrée en binsemaine   aural. A écouter au casque. Le comble du chic. La radio en 3D. Cette

 

JE VEUX MON POGNON
MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE

(0’32’’)
« OUBLIE DANS LE TAXI»


Un slam miniature pour se consoler d'une soirée pourrie. Membre du collectif Spoke Orkestra, Félix J. se partage entre la musique avec Dum Dum, les performances et la poésie crue. Il a enregistré trois mini-slams chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation". Dernier ouvrage paru : "Basketville", éditions Le Diable Vauvert.


Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.