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18/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

2

Il convient de ne surtout pas vivre sa vie
Dans l'angoisse permanente de la perdre,
Mais de savourer de toutes ses entrailles
La plénitude espérée du moment présent.

La spiritualité qui est la sienne lui a enseigné
Que le décès n'est qu'une étape pour le défunt.
Certes pas une finalité. Et c'est très bien ainsi.
Alors, il est normal d'accompagner ce départ
De chants, de prières et, pourquoi pas, de la joie.

(FIN)

 

P. MILIQUE

30/10/2013

EN FAMILIER DES TÉNÈBRES

au magma présent de l'écriture,

 

EN FAMILIER DES TÉNÈBRES

 

Recroquevillé au vif embrasé de son ivresse muette,

L’exsangue horizon de mon silence entretient l’orage :

Il n’est qu’un brut éclat de l’expression non canalisée

Par la présence sourde de la souffrance qui m’investit.

 

Je suis si mal en point, tant au physique qu’au psychique.

Je m’éprouve si totalement anéanti, détruit au plus profond.

 

En familier des ténèbres, je fréquente avec assiduité

L’obscurité du dedans, tandis qu’au nébuleux du chaos

Mon essoufflé de vie s’amenuise encore jusqu’à improviser.

 

P. MILIQUE

10/05/2012

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

SILHOUETTE.jpg

 

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres,

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps,

Parce que trop confrontées à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime illusion séduisante de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P. MILIQUE