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12/08/2017

TES MOTS SONT DES ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

 

TES MOTS SONT DES ÉTOILES

 

Tu revendiques tes mots comme décousus:

Ils sont pourtant si préférables au silence.

Celui-ci pourrait condamner aux méandres sais-tu?

 

D'instants à la vertigineuse sensualité

En improbables exhalaisons amères,

Il sait pour sa part donner l'impression

De pouvoir s'infiltrer subrepticement

Dans l'exacte douleur perçue par l'autre.

 

Il s'affiche comme arrêt sur concentré d'émotions,

Tandis qu'il exprime, avec une hypnotique lenteur,

Un temps provisoirement suspendu. Comme dilaté.

 

Le silence nous ébranle parfois

Comme une situation extrême,

Comme un cauchemar ultime.

Il est telle une fleur renfermée

En son tréfonds accueillant

Qui, par sa non floraison

Laisse entrevoir le fragile

Des repères revendiqués.

 

Le silence est un philtre pernicieux.

Mais dans sa tonalité douce-amère

Se déversent des paisibles paysages.

En certaines occasions ponctuelles,

Cela éclaire l'esprit et serre le cœur.

 

Dans mon ciel de silence

Tes mots sont des étoiles.

 

P. MILIQUE

17/05/2017

ÉCRITURE ARTICULÉE

au magma présent de l'écriture,

 

 

ÉCRITURE ARTICULÉE

 

Il éprouve un désir de plus en plus soutenu

A ne pas se refréner à simplifier son écriture.

 

Elle est étrange cette présence au monde,

Musique composée faite d'idées et de mots,

Parole nébuleuse et obscurément féconde.

 

Sujet d'étonnement à la transe contagieuse,

Il recourt à d'âpres phrases en hyperboles

Subjectives, partielles et forcément partiales.

 

Il est primordial d'éviter le pathétique convenu,

Ne pas amplifier l'acquis de situations inouïes,

En tuant l'esprit structuré de la fleur d'illusion

Et pour mieux dire, dire encore, différemment,

Se dévouer à une écriture objective et dévêtue.

 

Il éprouve un désir de plus en plus soutenu

A ne pas se refréner à simplifier son écriture.

Alors, faire corps et aspirer à faire vivre le réel,

Et destiner une prolixe dilatation interrogative

A l'unique quintessence existentielle et poétique.

 

P. MILIQUE

24/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 17

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

17

 

Le ciel à le sourire au cœur.
Je te vois revivre, vivre enfin.
Te voilà à nouveau cette femme singulière et sensible drapée de folles audaces et de désinvoltures, toute entière rayonnante de bonheur sensoriel et sensuel.
Tu es ce que tu étais, éperdument investie de cette grâce bouleversante et de cette harmonie sans pareille qui t'appartiennent en propre.
Je te perçois pleine de tendresse débordante, et je ploie sous la vérité nue de mes sentiments à toi.
Ils se déploient avec orgueil en autant de bouquets saisissants et indéniables.
Et j'éprouve en mon tréfonds à mesurer l’extraordinaire limpidité, ainsi que l'intensité toute particulière de nos regards échangés en toute complicité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/12/2015

MAGNIFICENCE FERTILE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAGNIFICENCE FERTILE

1

Tant d'amertumes, de regrets, de ressentiments
L'ont projeté avec violence dans le désenchantés
De son indéniable non appartenance au monde.

A cela, il doit inclure ses propres hermétismes
Qui, dans la fragilité têtue de chaque souvenir,
Rejettent loin la secrète mécanique de l'existence.

L'état émotionnel ne provoque pas de sentiment de peur
Face au dessaisissement souverain impulsé au partir,
Lorsque son sens génère un anéantissement justifié,
N'est qu'une façon d'aller au-devant de son incertitude
Appelée par l'obsessionnelle mort émanant de l'instant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

2

Dès sa naissance, l'identité ne possède aucun caractère interchangeable ni, à plus forte raison, dissoluble dans une quelconque pulsion communautaire. Aucune appartenance à un groupe quel qu'il soit, ne saurait faire de moi ce que je ne suis pas programmé à être.

Il s'agit certes d'une banalité énoncée, mais il faut bien prendre acte qu'il est tout à fait impossible de durablement différer de soi-même.

C'est ainsi et rien n'y fera, nous sommes tous en état d'aliénation identitaire.

Et il serait d'une candeur perverse de feindre l’insubordination à cette réalité intangible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

1

L'identité, c'est ce qui appartient en propre. Je suis moi en chacun de mes actes. Au centre même de mes contradictions juxtaposées.

 

Elle est la caractéristique la plus singulière et la mieux partagée qui soit. C'est une instance universelle, indispensable pour tisser des liens avec ses semblables. L'identité est isolement dans la chair du collectif, un réminiscence personnelle et permanente. Chacun occupe l'irréfragable unicité. De cette appartenance originelle à l'unicité naît la différence, source de plénitude exclusive dans le rapport au monde.

 

C'est une particularité certifiée qui unit, en un binôme indissociable, le corps et l'esprit. Il en découle de n'être déjà plus ainsi responsable de son destin, ni de ses choix. Consentir à cela demande force et maturité car, à la réflexion, il y a bien là de quoi s'éprouver glacé et cloué sur place. Et pourtant...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

29/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

1

Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!
Comment ne serais-je pas honteux
A me rendre compte du caractère
Insupportable de mon discours?

Toutes mes douleurs physiques sont vraies,
Mon déséquilibre psychique existe vraiment.
Si j'avais un tant soit peu de dignité,
Je garderais tout ça au fond de moi.
J'en ferais une boule de concentré
De silence qui enfermerait en son centre
Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.

Cette dignité-là, je ne la possède pas.
Pas plus que je sais ne pas posséder
(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)
Le simple courage d'en finir enfin.
De disparaître tout en ne laissant,
Sur cette terre, davantage de traces
Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,
Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

03/08/2015

DISSIDENCE VERTE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

2

Ce serait malhonnête posture pour moi que de faire semblant d'être outré par l'évident manque de conscience collective et planétaire. Conscience collective à laquelle, de fait, j'appartiens passivement. Je ne serais pas crédible en majorée effarée auprès de ceux qui me connaissent. Je serais bien vite suspect à leurs yeux. Et ce serait mérité.
Il faut dire que je m'affirme et me revendique fervent dissident de l'intégrisme écologique ambiant. Je fait partie, oui, de cette majorité agissante de la population qui n'entend pas être dérangée, pas même à minima, dans son petit confort égoïste. Surtout qu'à observer le dérisoire décourageant des résultats obtenus...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/02/2014

KRIEG DE GUERRE: MANUEL BILINGUE POUR SOLDAT DE 14

 

KRIEG DE GUERRE
MANUEL BILINGUE POUR SOLDAT DE 14

(2’53’’)
« SIND SIE EIN DÉSERTEUR ? »

 

Voici un manuel de traduction destiné aux soldats allemands en France pendant le première guerre. Démasquer un franc-tireur, se faire soigner, trouver 500 chevaux ou des cochons... En 1914, le soldat pouvait se procurer ce manuel au prix de 18 Pfennig. Et affronter ainsi la guerre en territoire français sans problème, en tous cas linguistique. Nous en proposons ici quelques extraits choisis façon Assimil. Ce manuel appartient à la collection de Jean-Charles Lyant.

 

Enregistrements : février 14
Interprètes : Josie Mély, Marie Chartron
Mise en onde & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Marie Chartron & Samuel Hirsch

22/07/2013

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

EMPORTE PAR LE VENT.jpg

 

L'IMPOSSIBLE  DU  RÊVE

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine,

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps

Parce que trop confrontés à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime mirage séduisant de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P.  MILIQUE

07/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29.03.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

29.03.2013

30/12/2012

ILS ONT PENSE POUR NOUS 21

PENSEUR.jpeg

 

"Être déraciné,

Cela veut dire

N'avoir pas de place

Dans le monde,

Reconnu et garanti

Par les autres.

Être superflu,

Cela veut dire

N'avoir aucune appartenance

Au monde"

 

(Hannah ARENDT -- Philosophe)