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27/05/2017

LE MARBRE DU TRAGIQUE

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LE MARBRE DU TRAGIQUE

 

C’est à la fois le refus et la peur

Qui réfute en elle l’improbable confident.

 

A qui confier le malaise exacerbé de colère

Au cœur d’une horreur absolue aux arômes délétères?

 

Tâche intime, noire et terrible,

Hurlant la détresse vive qui fouille sans cesse

Le traumatisme suffocant d’une telle abomination.

 

Les murmures lointains d’une vie après cet outrage

Gravé dans le marbre du tragique et de l’irréparable

Imposent la froideur écorchée et méthodique

Du destin à venir qui organise sa survie.

 

P. MILIQUE

18/01/2016

SAISON DE GLACE

au magma présent de l'écriture,

 

SAISON DE GLACE



Comme si les feux ne pouvaient
Que brûler bas dans le brouillard,
Mêlant la grisaille a la morosité,
Voilant la face d'un soleil lunaire.

Comme si dans l'arbre de l'abrupte rive
Grondait le décharné d'un éternel hiver.

Les femmes de retour dans les cuisines
Y parlent bas en un quasi chuintement,
Serrant leurs châles sombres contre elles,
Contre ce corps délaissé que nul amour
N'embrase ni ne dévêt. Saison de glace
Qui se murmure au tréfonds obscurci
De ce cœur si lourd battant la brume.

Ne reste plus qu'à tenter le mot lumière,
Le mot mémoire et puis le mot tentation,
Valeureux cavaliers lancés contre le froid.



P. MILIQUE

20/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

3


Il se complaît à exercer cet art de funambule dans la clarté presque froide de ses phrases répétitives. Elles donnent vie à à une écriture du fragmentaire, du provisoire. Il ne peut qu'en convenir: manque de subtilité, de finesse pénétrante et bienvenue qui donne à réfléchir. Parce que, c'est vrai, les mots les plus simples ne suffisent pas toujours.

La réalité est là. Son acte d'écrire semble se dissoudre dans l'ordinaire. Sa créativité affleure à peine la lumière naissante des rayons du jour. Sa respiration lexicale ne reprend peu à peu vie qu'au souffle attendu du crépuscule fertile.
Alors, au réconfort enthousiaste de la nuit, dans ces cahiers en totalité noircis de sa plume, il arpente le texte en tous sens le texte enfin démasqué de ses inquiétudes et de ses envies. De ses infinis déséquilibres aussi.

(FIN)

P. MILIQUE

30/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

2

Admettre le chemin d'autrui mais préférer le sien
Dans la conscience horrifiée de ce qu'il est vraiment.
Lumière froide dans le mouvement de ce qui pèse
Quand une détresse enfouit la vie de nouveau
Sous l'étonnement bienvenu d'un cœur amer
Dans lequel palpite avec force l'entière certitude
De n'être toujours que seul au milieu des autres,
Sans aucun fragment de soleil radiant dans son être.

Ne se considère plus que l'ombre vacillante de sa trace,
Empreinte que nul ne s'est jamais appliqué à faire exister.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/12/2013

TRAUMATISME ULTIME

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TRAUMATISME ULTIME

 

C'est à la fois le refus et la peur

Qui réfute en elle l'improbable confident

A qui confine le malaise exacerbé de colère

Au cœur d'une horreur absolue aux arômes délétères.

 

Tâche intime, noire et terrible,

Hurlant la détresse de vivre qui fouaille sans cesse,

Et la traumatise, suffocante, d'une folle abomination.

 

Les murmures lointains d'une vie après cet outrage,

Définitivement gravé au marbre du tragique et de l'irréparable,

Lui impose la froideur écorchée et méthodique

Du destin au baume de futur qui organisera sa survie.

 

P. MILIQUE

25/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 03/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

03/09/2013

11/08/2013

RAGE FROIDE

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RAGE  FROIDE


C’est juste le tressaillement complice

D’une vie qui n’est que très rarement

Brodée au fil d’or d’un artiste talentueux.

 

L’ignominie boueuse de certains humains

Initié l’abcès d’une rage douloureuse

Qui excite le sentiment déjà mis à vif

De n’avoir désormais plus rien à perdre.

 

P. MILIQUE

20/02/2013

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

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ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

 

Le désordre s'installe et le désert progresse

Qui donne corps à une ambiance lourde et pesante,

Univers implacable qui broie, étouffe et isole

Dans l'extrême accumulé d'une souffrance en colère.

 

Comment apprendre à progressivement s'éloigner de l'autre?

A échapper de ces bras de vie qui serrent trop fort?

Quelle part de soi doit on laisser à ceux qui restent?

 

Une pluie tenace, froide et déloyale,

Donne à entendre l'absence à venir

Qui se tait déjà avec une belle éloquence.

 

P. MILIQUE

24/09/2012

L'ECRICULTURE

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L'ECRICULTURE

 

L’écriture est une terre qu’il est malaisé de cultiver.

On laboure ainsi des kilomètres de mots, avant d’y trouver la récompense d’une improbable beauté, usant et abusant d’un enthousiasme austère certes, mais en même temps, incroyablement intense, avant qu’il ne s’impose comme le devoir fondamental de restaurer la saveur des mots souples ou tarabiscotés, afin de croiser au plus près du rayonnement suprême.

 

L’écriture peut être suspension provisoire d’un mouvement monotone, justification idéologique, ou bien encore, impulsion de révolte contre ses propres penchants.

Froide lumière d’une raison enlisée dans les sables mouvants d’une nuit interminable.

 

Elle doit être zone de contact, potentiel foyer de subversion.

Et découper en instantanés emblématiques, les messages allégoriques, les mélodies de nulle part.

Ce faisant, on la verra ainsi procéder à l’épuration agressive des changements de perspectives dans les aléas du devenir.

 

De sorte qu’elle parviendra à faire taire les rumeurs insidieuses, désespérément inexplicables, en accédant par intermittence à la face sereine de la solitude, là où s’estompent les brumes épaisses de l’exacte conscience.

 

P. MILIQUE

09/09/2012

SÉSAME LUMINEUX

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SÉSAME LUMINEUX

 

Précaution nécessaire pour ne pas les réveiller,

Il quitte ses mauvais rêves sur la pointe des yeux

Pour offrir des moments de grâce, de poésie et de beauté,

Aux prolongements inattendus de concentrés de vie.

 

Dans la douceur froide de la lumière,

Il rassemble le maigre feu de ses mots,

Veillant à ne pas rompre le précaire équilibre,

Magnétique, de ce petit paradis excentré

Qui abrite l'amour comme quintessence.

 

Sésame lumineux épinglé au revers du présent.

 

P. MILIQUE

 

19/07/2012

CULTIVER L'ECRITURE

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CULTIVER L'ECRITURE


L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.

Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Il importe de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.

L'écriture peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact affirmée
A entretenir d'indispensables foyers de subversion,
Et découper à vif et en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques porteurs de visions idylliques
Soulignées par d'improbables mélodies de nulle part.

Afin de la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Afin de lui faire taire les rumeurs insidieuses,
Dans l'instant désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.


P. MILIQUE

10/05/2012

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

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L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres,

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps,

Parce que trop confrontées à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime illusion séduisante de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P. MILIQUE