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11/07/2017

LA NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA NUIT

 

Il arrive que la nuit se prennent les décisions,

Cette nuit, grand espace de tiraillements divers

Qui, bienveillante, nous délivre de nos tortures.

 

De fait, l'instant est propice aux introspections,

A l'exaspéré des chaos ordinaires du quotidien.

Elle s'affirme paravent du combat qui s'exerce !

Alors, on prend des résolutions.

Sont-ce les bonnes ?

 

P. MILIQUE

31/03/2015

MORTELLE DÉCADENCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTELLE DÉCADENCE

1



Il est des questions de chaque instant auxquelles il s'abandonne.
Où nous mènent donc précisément les studieuses arcanes de l'école?
Quels troubles desseins noircissent les sentiers qui mènent à l'usine?

La nef des églises fomentent des champs de batailles furieuses
Tandis que les sentiers du rêve ont une glaciale couleur d'encre.

Quelle est cette civilisation douloureusement mortifère
Qui nous somme de vivre au milieu d'infernales machines,
De monnaies de singe nauséabondes génératrice d'injustices,
De drapeaux illégitimes claquant au vent de folies meurtrières.
Et de grincements de dents qui crissant jusqu'à l'insupportable?

Il sait qu'il essore tant le linge sale de son cerveau embrumé
Qu'il ne pourra jamais en extraire qu'une pluie de larmes.
Car enfin, que peut-il vraiment espérer de son stupide ressentiment?
Que pourra-t-il entrevoir quand plus aucune violette ne saura vieillir?
Il importe donc de retrouver l'homme d'avant la haute technologie,
Celui qui, de ses riches mains aimantes, préservait l'humanité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/10/2014

AMER CONSTAT

au magma présent de l'écriture,

 

AMER CONSTAT



Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,
Éclat d'or dans une fenêtre de nuit
Illuminant la totalité crépusculaire
De sa lumière stridente de fin du monde.

Chante alors l'aurore de la chair mortelle
D'une mélodie assaillante et tristement véridique...

P. MILIQUE

16/09/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

32

 

Longue balade au travers du sable
Aux grains brûlants et iridescents
Ou encore dans le lunaire minéral
Lorsque un crissé de nuit envahit
Les dunes battues par les vents.

Apaisement au fil de l’errance.

P. MILIQUE
 

20/09/2013

A L’INFINITIF

verbe.png

 

 

A L’INFINITIF

 

 

Rester une fois encore à l’écoute de la nuit qui tombe

 

Flâner, en marche pour l’insaisissable

 

Tenter de se soustraire à la brutalité du monde

 

Se révolter avec la délicatesse d’un espoir insensé.

 

 

Irradier de tout son éclat les noires interrogations

 

Arpenter des territoires à la fois charnels et invisibles

 

Se dresser face à l’absurdité dominante

 

Changer le cours vertigineux de la passion.

 

 

Déchiffrer les ténèbres jusqu’à la démesure

 

Explorer avec obstination d’autres intérieurs

 

Fragmenter les rêves, trop souvent réducteurs

 

Regretter amèrement les espoirs déchus.

 

 

Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie

 

Soigner à l’intérieur pour ne pas être vu

 

Se reconnaître malgré l’obscurité

 

S’abolir dans la conscience douloureuse d’une chape d’amertume.

 

 

Avoir le sentiment poignant d’une présence illusoire

 

Dériver prostré sur un lac d’impressions étranges

 

Obéir aux tourbillons sensoriels

 

Partager le malaise des forces obscures.

 

 

Neutraliser les contraires d’un monde disparate

 

Détester la beauté, surtout si elle est silencieuse,

 

Escamoter les lieux aux apparences fuyantes

 

Traverser la démesure ravageuse du sublime.

 

 

Aimer les tourments, les envolées émotionnelles,

 

Disperser les lignes de rupture au-delà des zones plus que lointaines

 

Mettre en évidence la présence potentielle des possibles

 

Se désespérer au quotidien dans une solitude tendue à l’extrême.

 

 

Être aux prises avec ses propres déchirements

 

Avoir, illuminé, des fulgurances surréalistes

 

Se faire voler la vie par inattention

 

Proférer tranquillement de misérables mensonges.

 

 

Respirer intimement, tout en pudeur,

 

Initier une troublante rencontre au seuil d’horizons magiques

 

Chercher d’instinct de la douceur dans le souvenir prégnant de la tendresse

 

Se sentir aspiré par le tourbillon impétueux des eaux troubles.

 

 

Avoir des exigences démesurées

 

Faire passer la vie dans les mots

 

Relier, avec application, tous les fils ténus

 

Se préserver des effets pervers d’une mémoire seulement désireuse d’oubli

 

 

Maintenir l’ombre de l’absent dans l’ombre de l’absence

 

Observer que les morts aimés ne meurent jamais.

 

Comment échapper à la pesanteur des mots ,

 

A leur rugosité dérangeantes?

 

 

Avec beaucoup d’inconscience, j’ai entr’ouvert l’armoire des mots

 

Pour les utiliser avec beaucoup d’humilité.

 

Les voilà maintenant jetés en pâture

 

Ils s’abîment déjà et crissent sous les pieds agressifs

 

D’un temps qui passe au plus près d’une ombre défaillante.

 

Celle, obsédante, du miracle précaire de l’écriture.

 

 

P. MILIQUE

22/07/2013

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

EMPORTE PAR LE VENT.jpg

 

L'IMPOSSIBLE  DU  RÊVE

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine,

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps

Parce que trop confrontés à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime mirage séduisant de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P.  MILIQUE

18/04/2013

A L'INFINITIF

INFINITIF.jpeg

 

A L'INFINITIF

 

Rester cette fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe

Flâner indécis, en marche pour l'insaisissable

Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.

 

Se délecter avec grâce d'un espoir insensé

Irradier d'éclat maximum les noires interrogations

Arpenter des territoires aussi charnels qu'invisibles.

 

Se dresser avec fierté contre l'adversité dominante

Modifier le cours vertigineux de la passion

Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.

 

Explorer les ombres glissantes d'invisibles intérieurs

Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs

Regretter l'ingratitude génératrice d'espoir déchu.

 

Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie

Saigner sans bruit à l'intérieur pour ne pas être vu

Se reconnaître dans l'instantané malgré l'obscurité.

 

S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume

Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire

Dériver prostré sur un lac d'étranges sensations.

 

Obéir avec complicité aux vifs tourbillons intérieurs

Partager le mal-être puissant des forces obscures

Neutraliser les contraires d'actions disparates.

 

 

 

Détester la beauté surtout quand elle est tapageuse

Estomper les lieux prétentieux aux apparences fuyantes

Traverser la démesure ravageuse du sublime en cours.

 

Aimer les tourments et les fiévreuses envolées émotionnelles

Disperser les lignes de rupture au-delà des zones lointaines

Mettre en évidence la présence potentielle des possibles.

 

Se désespérer au quotidien d'une solitude exacerbée

Être dans l'espace-temps de ses propres déchirements

Avoir l'illumination de fulgurances surréalistes.

 

Se faire voler l'intense de la vie par coupable inattention

Proférer avec détachement de misérables mensonges

Respirer avec une précaution enrichie de pudeurs.

 

Faire une troublante rencontre au seuil d'un bel horizon

Chercher d'instinct la douceur dans un tendre souvenir

Se sentir apaisé par l'impétueux flux des eaux troubles.

 

Avoir des exigences démesurées à la jonction de l'âme

Faire passer la vie dans des mots liés au fil du désir

Écrire pêle-mêle des mots pour ne pas perdre pied.

 

Se préserver des effets pervers d'une mémoire oublieuse

Maintenir l'ombre de l'absent dans l'ombre de l'absence

Observer enfin. que les morts aimés ne meurent jamais.

 

Comment peut-on échapper à la pesanteur du dire ?
A la rugosité dérangeante de propos sans-gêne ?

Avec beaucoup d'inconscience, j'ai ouvert l'armoire des mots

Pour en disposer avec humilité dans cet approximatif jeté !

 

Je les entends sur la page qui s'abiment déjà,

Qui crissent sous la danse de semelles agressives

Qui croisent au plus près d'une ombre défaillante :

Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.

 

P. MILIQUE

16/11/2012

AMER CONSTAT

CREPUSCULE.jpeg

 

AMER CONSTAT

 

Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,

Éclat d'or dans une fenêtre couleur de nuit

Illuminant le crépuscule exaspéré

De sa lumière stridente de fin du monde.

 

Chante alors l'aurore chagrine de la chair mortelle

Son amère mélodie, assaillante et tristement vraie...

 

P. MILIQUE

10/05/2012

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

SILHOUETTE.jpg

 

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres,

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps,

Parce que trop confrontées à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime illusion séduisante de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P. MILIQUE

14/03/2012

AMER CONSTAT

ECLAT D OR.jpg

 

AMER CONSTAT

 

Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,

Éclat d'or dans une fenêtre de nuit

Illuminant le crépuscule entier

De sa lumière stridente de fin du monde.

 

Chante alors l'aurore de la chair mortelle

D'une mélodie assaillante et tristement véridique...

 

P. MILIQUE