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21/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... WEEK-END

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

 

WEEK-END

 

Week-end: suite de moments rien moins que privilégiés, dont la dénomination clairement anglo-saxonne implique la concentration en fin de semaine dont tout un chacun -- nul n'est parfait – peut, à certaines périodes données, éprouver la tenace nécessité.

C'est une occasion hebdomadaire offerte d'emprunter la barque nébuleuse qui naviguera au plus moelleux d'un sommeil douillet, ou encore d'arpenter, un sourire confiant aux lèvres, les petites rues champêtres et débordantes de charme exquis, en retrouvant les sensations si vite oubliées d'un épanouissement naïf et heureux.

C'est ainsi que le week-end propose sa précieuse contribution à une mise entre parenthèses, voire à la libération complète de toutes les réalités d'une vie souvent absurde, abstruse et contingente.

C'est également cette période de tranquillité sereine pendant laquelle on peut s'adonner au plaisir sain de la lecture, afin de se promener main dans la main avec les mots dans les allées complices d'un pittoresque jardin littéraire aux lignes courbes dessinées au pinceau de couleurs.

Bien sûr, il n'échappera à personne que, dans l'incontrôlable euphorie des sens initiée par l'attendu week-end en question, une rare opportunité est offerte, à chacun d'entre-nous qui en émettrait le désir légitime, de réaliser enfin ce très obsédant rêve d'enfant: apprendre à jouer de cette architecture improbable et vibrante proposée par le xylophone.

P. MILIQUE

 

XYLOPHONE

01/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 27

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

27

 

Telle est la réalité. Mais il m'est compliqué de l'expliquer cette vérité. Cette évidence existe. Il s'est instauré entre nous l'exceptionnelle et inattendue harmonie de la rencontre. Peut-être n'est-ce pas aisé à exprimer, je peux le concevoir. Mais tu as tout de même bien une petite idée nichée au secret de te pensée?


Tout à fait! Et franchement, il n'y a pas là prémisses à quelque nébulosité. C'est simplement que cela reste pour moi une véritable gageure que de mettre des mots sur une histoire encore en cours...
Mais je vais te narrer, autant que faire se peut, ce qui parviendra peut-être à étayer les fondations supposées d'une explication. Bien que tout cela ne m'apparaisse pas relever de l'indispensable. Mais puisque c'est ta demande...


Ça l'est!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

1

D'une écriture fluide et limpide et, il l'espère, efficace, ils noircit en leur entier une multitude de cahiers au réconfort enthousiaste de la nuit.

Animé d'une réflexion attentive, voire méditative, il arpente ses terres au fil des pages, y déposant l'autre décor issu de son imaginaire. Une fois entré dans l'ultime intimité de l'espace espéré, il s'empare du monde par la justesse de son propos tracé d'une plume précise. Traversé d'une perception aussi éclairée que profonde, il expose une extrême vivacité de couleurs et de séductions jusque dans les contrastes nébuleux d'ombres tachées de lumière.
D'abord abstraite et circonstanciée, l'écriture se fait peu à peu méticulosité et s'amplifie de détails généreux. La magie repose volontiers sur l'inexacte géométrie des phrases faites de mots parfois exsangue, comme vidées de leur sens et cependant confusément comprise.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

05/01/2015

PROMESSE D'INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

PROMESSE D'INFINI

Il est doux, le sais-tu, d’éprouver tant d’amour pour toi!
Qu’il est immense mon bonheur de te savoir près de moi!

Je te prends dans mes bras tandis que tu m’enlaces des tiens
Et c’est bon, et c’est chaud cette tendre vérité appelée aimer.

Inscrit au fronton du toujours incapable de taire mes faiblesses,
Comment saurais-je dissimuler l’intense plaisir de te savoir?

Petite Femme, sois attentive à ne pas te blesser à mon nébuleux.
Souris-moi mon amour, accueille-moi en ta promesse, apaise-moi.
Autorise-moi ce baiser voluptueux au plus embrasé de ta bouche.
Offre-nous cet instant parfait où le temps brasille en présent infini.

P. MILIQUE

24/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

30/10/2013

EN FAMILIER DES TÉNÈBRES

au magma présent de l'écriture,

 

EN FAMILIER DES TÉNÈBRES

 

Recroquevillé au vif embrasé de son ivresse muette,

L’exsangue horizon de mon silence entretient l’orage :

Il n’est qu’un brut éclat de l’expression non canalisée

Par la présence sourde de la souffrance qui m’investit.

 

Je suis si mal en point, tant au physique qu’au psychique.

Je m’éprouve si totalement anéanti, détruit au plus profond.

 

En familier des ténèbres, je fréquente avec assiduité

L’obscurité du dedans, tandis qu’au nébuleux du chaos

Mon essoufflé de vie s’amenuise encore jusqu’à improviser.

 

P. MILIQUE

11/02/2013

LES LIVRES DE MA VIE : SIMONE SIGNORET

 

LES LIVRES DE MA VIE 

SIMONE SIGNORET

Bibliothèque de poche 

12/10/1966 - 19min11s

 

Interviewée par Michel POLAC, Simone SIGNORET, chez elle, parle des livres et des écrivains qui ont compté dans sa vie. Elle se rappelle que l'histoire de l'éléphant HOUNDJI-POUNDJI (?) l'a marquée, durant l'enfance, puis "Zig et Puce", les Contes d'ANDERSEN, "Le livre de la jungle", "Delly" ("à l'âge bête", dit-elle), le "Grand Meaulnes", durant sa jeunesse, et "Poussières" de Rosamond LEHMANN, à l'adolescence. Les livres qui ont été un choc pour elle, et ont conditionné sa vie : "Les Thibault" de Roger MARTIN DU GARD et "La Condition humaine" d'André MALRAUX. Elle a découvert ensuite la littérature américaine, puis Emile ZOLA. Il y a deux ans, elle a lu "A la recherche du temps perdu" de Marcel PROUST.Des photos de Simone SIGNORET ponctuent l'entretien. A l'issue de l'interview, Michel POLAC présente deux ouvrages, cités par Simone SIGNORET : "Les Thibault" de Roger MARTIN DU GARD et "La Condition humaine" de MALRAUX (illustration par des photos et des dessins, notamment des photos des écrivains Roger MARTIN DU GARD et André MALRAUX).

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Bellon, Yannick

 

Polac, Michel

 

Signoret, Simone

 

Polac, Michel