21/12/2013
LE SANGLIER MYOPE: FRANÇOIS BEAUNE PAYE SON HISTOIRE VRAIE « LES SANGLIERS MYOPES ERRENT DANS LA MONTAGNE »
LE SANGLIER MYOPE
FRANÇOIS BEAUNE PAYE SON HISTOIRE VRAIE
(4’23’’)
« LES SANGLIERS MYOPES ERRENT DANS LA MONTAGNE »
"Pour finir cette deuxième salve d'histoires vraies pour ARTE Radio, je vais vous raconter une histoire à moi, une histoire cent pour cent authentique, qui remonte à vingt ans de là" (François Beaune).
"Histoires vraies" : des récits authentiques forts comme des fictions. Des histoires vraies recueillies en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans le livre "La lune dans le puits (éditions Verticales) et présentées ici comme des contes modernes.
Enregistrement : septembre 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune
01:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, sanglier, myope, françois beaune, payer, histoire vraie, errer, errance, montagne, finir, deuxième, salve, arte radio, s'en aller, raconter, cent pour cent, authentique, authentifier, remonter, vingt ans, réciter, fort, friction, véridique, historiquerecueillir, mer égée, fabuliste, cannes mandelieu, assemblage, fascicule, plaquette, soleil, étang, diagonale, reddition, détournement, vicomte, antique, samuel hirsch
28/07/2013
APOLLINAIRE POÈME
APOLLINAIRE
POÈME
"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".
Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux
Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
23:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, guillaume appolinaire, marie, soirée de paris, danser, grand-mère, maclotte, sautiller, cloche, sonner, revenir, masque, silencieux, musique, lointain, sembler, venir, cieux, vouloir, mâle, délicieux, brebis, s'en aller, neige, flocon, laine, argent, soldat, passer, coeur, changer, cheveux, crêpus, mer, moutonner, main, feuille, automne, joncher, aveux, bord de seine, livre ancien, bras, fleuve, pareil, peine, s'écouler, tarir, fin de semaine