10/07/2016
LABYRINTHE PRIMAIRE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LABYRINTHE PRIMAIRE
3
Il se trouve que c'est quand tout s'explique que l'on ne comprend plus rien.
Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune, je vous le concède.
Elle charrie pourtant en elle ce quelque chose de singulier et d'irrécusable.
D'un point de vue strictement pratique, il n'est cependant nul besoin d'entretenir des relations bizarres ou conflictuelles avec la tangibilité pour en arriver à cette déroutante conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours, toujours, le mensonge ultime de la vérité.
Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives multiples.
C'est surprenant, écœurant de stéréotype peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas qu'un unique flux de sottises.
D'ailleurs, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même l'irréfutable moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, différent peut-être, la vérité soudain imposera sa flagrance.
( A SUIVRE...)
P. MILIQUE
11:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, réflexion, apparence, anodin, communeauté, concéder, charrier, singularité, irrécusable, point de vue, strict, pratique, entretenir, relationnel, bizarre, conflictuel, tangible, arriver, dérouter, conclusion, certitude, accompagnant, mensonger, ultime, nuit des teps, oeuvre, énigmatique, maintien, perspectives multiples, surprise, écoeurer, stéréotype, acquis sociaux, unique, flux, sottise, s'écouler, diagramme, insignifiant, advenir, irréfutable, détour, angle de visionradicalement, balader, fragrance, ambiance, part d'attractions
24/01/2016
TAPIS ROULANT 6
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
TAPIS ROULANT
6
C'est justement à ce moment-là que, tout à coup, l'un des compagnons de tapis de Jean-Christophe s'écroula de fatigue, fit trébucher son voisin qui luttait contre la force qui s'acharnait à l'entraîner jusqu'à, sous l'effet d'un imparable effet domino, ce pauvre Jean-Christophe qui cessa tout net de me parler pour s'écrouler lourdement à son tour.
Je le vis s'éloigner, renversé d'épuisement sur son allée
mobile.
Depuis ce jour, jamais encore je n'ai retrouvé la ressource d'emprunter à nouveau un quelconque tapis roulant.
(FIN)
P. MILIQUE
10:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, dyonisos, vampire, embrasser, s'écrouler de fatigue, trébucher, voisin, lutter, force d'iertie, acharner, entraîner, effet, imparable, effet domino, pauvre, cesser tout net, parloir, s'écouler, lurdement, tournée, renverser, épuisement, allée, mobile, interdisplinarité, ressource, emprunter, nouveauté, quelconque, formel, traditionnel, invitation
26/11/2013
LA SIMPLICITÉ 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA SIMPLICITÉ
3
Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives. C'est écœurant de banalité peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas que torrent de sottises et que, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même ce moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, la vérité soudain imposera sa flagrance.
La simplicité est donc tout... sauf un art simple! Si on souhaite maintenir l'autorité et en préserver l'unité, il convient de ne pas lui allouer de cadre trop rigide. La simplicité ne se pense pas. Il n'est pas besoin de bâtir des repères pour conjurer la nouveauté! Faire une synthèse de cela en allant du général au particulier est, de fait, non advenu.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tout s'explique, ne rien comprendre, réflexion, depuis la nuit des temps, oeuvrer, au quotidienmaintenir, perspective, écoeurer, écoeurant, banalité, par bonheur, acquérir, acquis, torrent, sottise, &motion, s'écouler, diagramme, insignifiant, advenir, au détour, angle, vision, radicalement, nouveau, vésité, soudaine, imposer, flagrance, simplicité, artiste, simple, artefact, souhaiter, maintenir, autorité, préserver l'unité, convenir, convenance, allouer, cadre, rigid, se penser, besoin, bâtir, repère, conjurer, nouveauté, faire la synthèse
28/07/2013
APOLLINAIRE POÈME
APOLLINAIRE
POÈME
"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".
Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux
Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
23:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, guillaume appolinaire, marie, soirée de paris, danser, grand-mère, maclotte, sautiller, cloche, sonner, revenir, masque, silencieux, musique, lointain, sembler, venir, cieux, vouloir, mâle, délicieux, brebis, s'en aller, neige, flocon, laine, argent, soldat, passer, coeur, changer, cheveux, crêpus, mer, moutonner, main, feuille, automne, joncher, aveux, bord de seine, livre ancien, bras, fleuve, pareil, peine, s'écouler, tarir, fin de semaine