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24/08/2017

EFFLUVES INNOVANTES

au magma présent de l'écriture,

 

 

EFFLUVES INNOVANTES

 

Elle ne rime à rien l'inoffensive lecture

Que s'autorise l'amateur d'écriture blanche,

A la ligne rachitique, guimauve et sans fond.

 

Pourquoi ne pas plutôt choisir de se diriger

Vers des compositions bien plus intrigantes

Tendues de pensées noires et de mots précis?

 

Aller à l'essentiel d'une construction profonde,

D'une langue peut-être construite sur les interdits

Dont les effluvent innovent au cœur du sclérosé.

 

P. MILIQUE

05/11/2013

POINT DE BÉTAIL: UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE «DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»

 

POINT DE BÉTAIL
UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE

(8’06’’)
«DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»


Chaque mardi un marché aux bestiaux se tient à Soligny-la-Trappe dans l'Orne (61). Avec vaches, moutons et brebis vendus aux enchères. Un marché dit "au cadran" dédié aux petits éleveurs. Ingénieure du son pour le cinéma documentaire, Isabelle de Mullenheim peint un méticuleux tableau sonore, une ode à la voix des hommes et des bêtes.


Enregistrement : 14 mai 13
MIse en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Isabelle de Mullenheim

28/07/2013

APOLLINAIRE POÈME

 

APOLLINAIRE

POÈME

 

"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".


Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie

Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux

Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je

Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux

Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)