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31/01/2013

INTERVIEW DE CHET HELMS, ANIMATEUR DE L'AVALLON BALLROOM A SAN FRANCISCO

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INTERVIEW DE CHET HELMS,

ANIMATEUR DE L'AVALLON BALLROOM A SAN FRANCISCO

Nocturne 

29/08/1995 - 01min52s

 

Interview de Chet HELMS, un des animateurs de la contre-culture de San Francisco, sur sa rencontre avec Janis JOPLIN à l'Université d'Austin en 1962. Il est question de son style vestimentaire totalement original et bohème.

 

Générique

Helms, Chet
Vacher, Jeanne Martine
 

FRANCOISE SAGAN ET ANNIE GIRARDOT

 

FRANCOISE SAGAN ET ANNIE GIRARDOT

Les femmes aussi 

07/01/1965 - 04min21s

 

 

Interview d'Annie GIRARDOT et Françoise SAGAN, confortablement installées dans un salon. Elles donnent chacune leur définition du bonheur.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Demeure, Jacques

 

Sagan, Françoise ; Girardot, Annie

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Michèle Onfray "

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Personne : On n’a pas toujours le plaisir et le loisir d’interroger un philosophe, quelqu’un dont le métier c’est l’interrogation…la mise ou la remise en question.

Michèle Onfray, avec un e, s’il vous plaît, a accepté de répondre à notre désir de l’interroger sur un sujet qui défraye la chronique et qui effraye anciens et théologiens : le mariage pour tous… y compris pour tous ceux qui ne sont pas pour le mariage.

Michèle Onfray… vous passez pour quelqu’un qui ne craint Personne… et vous avez récemment rédigé un article sur le nouvel observateur, magazine qui porte bien son nom, puisque son titre nous suggère d’emblée de ne pas en vouloir à l’observateur parce qu’il est nouveau, jeunot, minot… le candide de Voltaire dans le meilleur des mondes pourris possibles. Je vous dis : Bonjour.

 

Onfray : Vous savez pour moi, c’est toujours le bon jour… et je fais tout mon possible pour que les prêtres de tous bords ne nous le rendent pas “mauvais”.

 

Personne : On l’a compris, vous êtes pour le mariage pour tous, pour les bons comme pour les mauvais… vous êtes comme qui dirait emporté par le vent de la modernité qui souffle comme bon lui semble… rien ne vous effraye ?

 

Onfray : Si. Les paravents… les boucliers… les comportements de défense : ma pensée est offensive. Ma philosophie, une alternative à tous les oiseaux de mauvais augure. Je pense donc je ne suis pas et ne vous demande même pas de me suivre.

 

Personne : vous êtes pas mal suivie, tout de mêmes avec votre raison, vous êtes devenue populaire… et avec certains sujets, je dirais même populiste… avec vos plaisirs faciles… et votre sens aigu de l’ouverture. Je vous cite ou récite :

Sodomites de tous les pays, unissons-nous !

C’est vous qui le dîtes, probablement pour ouvrir les portes de toutes les maisons closes…

Mais peut-être que vous avez un petit faible pour les bordels ?

 

Onfray : Qu’est-ce que vous appelez “bordel” une pensée qui veut se faire la belle ?

 

Personne : Non. Juste une pensée qui nous incite à penser que la mariée serait trop belle si elle n’avait pas de mari… ou si elle se mariait avec elle-même… ce serait encore mieux… pare qu’il n’y a pas d’autre Dieu que nous-mêmes.

 

Onfray : Il va falloir que vous vous débarrassiez de vos points de suture, si vous voulez vraiment soigner vos blessures… je dis : halte à la mauvaise foi…

Finis les craintes et les tremblements… je ne cesse de surprendre la pensée unique en flagrant délit d’illusions… lorsqu’elle aime, espère ou se réfère c’est toujours le même qu’elle même… serpent qui se mort la queue en se référant à Dieu.

 

Personne : j’ai compris… que pour vous, si on était bénis, on n’hésiterait pas à bannir de notre vocabulaire le mot “transcendance”… rien au-dessus… rien au-delà… tout est là… c’est votre tasse de thé!

 

Onfray : Dans la vie, il y a les plus coincés que soi et les moins coincés que soi. Les plus coincés on les loue. Et les moins coincés, on les blâme. C’est un peu la différence entre nous deux. Appelez cela comme vous voulez : un pieu ou un Dieu.

 

Personne : Personne n’accepte d’être jugée par quelqu’un qui a moins souffert qu’elle… et vous donnez vraiment l’impression d’avoir moins souffert que ceux que vous faites aujourd’hui souffrir… les Freud, les Sade, les Sartre…

 

Onfray : Je n’ai pas envie de l’ouvrir, si c’est pour dire exactement ce qu’un autre aurait pu dire.

 

Personne : c’est entendu… vous êtes le nouvel observateur, le philosophe du mariage pour tous, celui qui estime en son âme et conscience qu’un singe a le droit d’épouser un singe et une guenon, le devoir de convoler en justes noces avec une guenon …

Qu’importe la morale… pourvu que l’on sauve le moral. Et ça se situe par delà le bien et le mal.

 

Onfray : Il faut appeler un chat, un chat et un homophobe, un homophobe. Et c’est ce que vous me semblez être : quelqu’un qui craint et déteste les homosexuels, l’homosexualité… arrêtons d’utiliser l’expression : mariage pour tous…. vous êtes contre le mariage des homosexuels et pour des raisons irrecevables : la fin de la civilisation , la production d’enfants névrosés, la mort de deux mille ans d’un judéo-christianisme tellement civilisateur, la porte ouverte à l’inceste, à la polygamie, aux partouses institutionnelles, à la zoophilie… voici votre crainte… voilà votre plainte… et moi je dis que les deux sont sans objets. C’est de l’homophobie… le point de vue de tous les homophobes.

 

Personne  : s’il est vrai que le monde se divise en deux : les enculés d’un côté et les enculeurs de l’autre… je ne suis pas sûre que vous vous retrouveriez du même côté que votre maître à penser : Nietzsche…

Clap clap clap!  L’un de vous deux passera à la trappe. Zarathoustra dans les bras du dernier des hommes…. ça m’étonnerait… c’est peut-être Dionysiaque… mais certainement pas Apollinien.

 

Onfray : je ne cherche pas Nietzsche… c’est lui qui m’a trouvé

 

Personne : où ça ? à la SPA ?

 

Onfray : c’est la vérité qui vous trouble ou c’est moi?

 

Personne : La vérité, non ! je ne la trouve pas toujours intéressante. Vous, en revanche, vous l’êtes toujours. C’est à se demander si vous ne le faites pas exprès…

 

Onfray : oui, je fais exprès de nettoyer notre conscience de toutes les impuretés.

 

Personne : les quelles ?

 

Onfray : L’ancien testament en premier, le nouveau testament en deuxième et le Coran en troisième… trois messages d’homophobie.

- dans la Torah : “l’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commises, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux”

- dans l’épître au Corinthien : “Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni dépravés, ni sodomites, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu’ivrognes, insulteurs ou rapaces, n’hériteront du royaume de Dieu”.

- et dans le Coran : “vous vous approchez des hommes de préférence aux femmes pour assouvir vos passions. Vous êtes un peuple pervers… chassez les de votre cité, ce sont des gens qui affectent la pureté”.

 

Personne : tiens, tiens, on dirait que le Coran est plus subtil sur la question… il y a ce qui rabaisse et ce qui hisse l’âme… on aime bien distinguer entre les messieurs et les dames. C’est cette distinction qui vous chagrine ?

 

Onfray : Il n’y a ni haut… ni bas… mais des objets que l’on ne trouve même pas dans la caverne d’Ali baba…

 

Personne : Des fantaisies religieuses, c’est cela ?

 

Onfray : Des fantasmes et des crises d’asthme pour des gens qui ne manquent pourtant pas d’air

 

Personne : il n’y a pas que la vérité il y a aussi l’intériorité… l’inexprimé, l’inexprimable, le mystère.

 

Onfray : Le mystère devrait se taire dans ce cas et non chercher à s’approprier le sens de la terre… Même un Freud n’y échappe pas. Souvenez-vous du complexe d’Oedipe : où il faut un père à tuer et une mère à baiser. Il manifestera contre le mariage homosexuel sous peine de perdre tous ses repères : s’il y a deux pères, lequel tuer, lequel épargner ?

S’il y a deux mère, laquelle baiser laquelle chasser ? Il aura le tournis comme tous les religieux devant ces nouvelles exigences de liberté, d’égalité et de fraternité… tous malades,  tous sur un divan à rêver d’un confesseur idéal, à qui ils veulent tout vendre sans qu’il puisse leur répondre. Ils l’appellent Dieu ou l’inconscient.

 

Personne : c’est le dépravé qui parle ou c’est le nouvel homme révolté ?

 

Onfray : Désolée, mais je préfère et de loin, la compagnie des pédérastes et des sodomites à tous ces prédicateurs… je l’ai écrit dans mon “traité d’Athéologie”.

 

Personne : c’est ce que je me disais : on dirait que tous les idéaux se sont évanouis en vous… c’est peut être ça être athée !

 

Onfray : Vous avez une autre vérité à nous proposer ?

 

Personne : moi, quand je dis la vérité, j’ai l’impression de tromper quelqu’un en moi.

 

Onfray : moi… je ne trompe personne.

 

Personne : alors disons que vous êtes trompé par tout le monde… vous êtes le cocu universel… le philosophe sodomisé par la vérité. Qui ne dit pas non … et qui a même l’air d’apprécier !

Au suivant

NON MAIS LA CA DEPASSE TOUT : " Médias et servitude volontaire "

 

NON MAIS LA CA DEPASSE TOUT
Médias et servitude volontaire
« À défaut de soirée télé »

(10)

(5’11’’)


Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 10 et fin. Non mais là ça dépasse tout (avec Guillaume Hincky)


Enregistrements : 9 juin 12
Interprète : Guillaume Hincky
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

30/01/2013

ARRIVEE DE JANIS JOPLIN A HAIGHT-ASHBURY

 

ARRIVEE DE JANIS JOPLIN

A HAIGHT-ASHBURY

Nocturne 

30/08/1995 - 04min53s

 

Arrivée de Janis JOPLIN à Haight-Ashbury sur une colline de San Francisco. La vie à San Francisco avec les amis femmes et hommes. Interview de Sam ANDREW, guitariste du groupe rock Big Brother, qui parle de la première audition de Janis avec le groupe en mai 1966 et de sa manière d'être très innocente à cette époque.

 

Générique

Andrew, Sam
Vacher, Jeanne Martine
 

DAMIEN SAEZ " Usé "

 

DAMIEN SAEZ

" Usé "

 

Damien SAEZ, c'est du rock français, parfois alternatif, mais c'est aussi de la chanson française.

Aussi ne faudra-t-il pas vous étonner de rencontrer, au fil de sa pléthore de compositions, tout autant l'influence des DOORS ou de Ben HARPER, que celle, plus évidente encore, de BREL, BRASSENS, BARBARA, sans compter celles auxquelles vous ne pourrez vous soustraire: Charles BAUDELAIRE (pour les mots) et NOIR DESIR (pour la musique)

Une fois entré dans son univers, si original et singulier, qui est celui d'un artiste beaucoup plus révolté encore que précisément engagé, nul doute que vous ne saurez vous en extirper comme ca!

A l'entendre exprimer son violent rejet de notre société marchande inique et de la politique génétiquement délétère en règle général qu'il dénonce dans les médias -- les très rares fois où il est invité à s'exprimer -- : "J'ai honte pour ces gens, honte pour mon pays, honte pour ce qu'il est devenu, honte pour cette auto-censure que la société s'inflige à chaque fois qu'elle ouvre sa bouche", vous comprendrez d'emblée qu'il est des vôtres!

SE RENCONTRER ENCORE 17

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

17


-- «Doriane, mon amour !... J'ai eu si peur. Tellement peur. Tout, autour de moi, s’effondrait dans le gouffre du définitif. Ton petit libellé me condamnait à vivre sans toi. A ne plus arpenter, le temps de l'éternité, qu'en une confrontation aussi impitoyable que forcenée, la violente promiscuité avec le peu que je suis...

 

Elle relève la tête qu'elle tenait baissée, rejette en arrière d'un mouvement machinal la longue mèche de cheveux qui barrait son front en un geste délicatement juvénile et, d'une voix chavirée par l'intense émotion de l'instant, dit: «Viens Clément, viens ? Il ne s'est rien passé mon chéri. Rien, tu entends ? Rien ! Nous venons seulement de nous rencontrer. Devant nous, rien que pour nous, il reste tout ce jusqu'à toujours pour nous rassasier de nos différences. Fini les heures douloureusement convalescentes. Aujourd'hui n'est que le premier jour.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: " TOUCHONS DU DOIGT LE FOND DE LA MISERE HUMAINE ".

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE

TOUCHONS DU DOIGT LE FOND DE LA MISERE HUMAINE

02/12/1982 - 01min28s

 

Comment devenir de gauche en "touchant le fond de la misère humaine".

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

29/01/2013

FILM DE MICHEL AUDIARD " ELLE FUME PAS, ELLE DRAGUE PAS, MAIS ELLLE CAUSE "

 

FILM DE MICHEL AUDIARD

" ELLE FUME PAS, ELLE DRAGUE PAS, MAIS ELLLE CAUSE "

Midi magazine 

24/12/1969 - 03min09s

 

Reportage sur le tournage du film de Michel AUDIARD "Elle ne boit pas, elle ne fume pas, elle ne drague pas mais elle cause".

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Audiard, Michel ; Girardot, Annie ; Blier, Bernard ; Darc, Mireille

 

 

ARRIVEE DE JANIS JOPLIN A HAIGHT-ASHBURY

 

 

ARRIVEE DE JANIS JOPLIN A HAIGHT-ASHBURY

Nocturne 

30/08/1995 - 04min53s

 

Arrivée de Janis JOPLIN à Haight-Ashbury sur une colline de San Francisco. La vie à San Francisco avec les amis femmes et hommes. Interview de Sam ANDREW, guitariste du groupe rock Big Brother, qui parle de la première audition de Janis avec le groupe en mai 1966 et de sa manière d'être très innocente à cette époque.

 

Générique

Andrew, Sam
Vacher, Jeanne Martine

DAMIEN SAEZ " L'AMOUR C'EST LA MORT "

 

DAMIEN SAEZ

" L'AMOUR C'EST LA MORT "

Triple Album

" MESSINA "

(Extrait)

 

Damien SAEZ, c'est du rock français, parfois alternatif, mais c'est aussi de la chanson française.

Aussi ne faudra-t-il pas vous étonner de rencontrer, au fil de sa pléthore de compositions, tout autant l'influence des DOORS ou de Ben HARPER, que celle, plus évidente encore, de BREL, BRASSENS, BARBARA, sans compter celles auxquelles vous ne pourrez vous soustraire: Charles BAUDELAIRE (pour les mots) et NOIR DESIR (pour la musique)

Une fois entré dans son univers, si original et singulier, qui est celui d'un artiste beaucoup plus révolté encore que précisément engagé, nul doute que vous ne saurez vous en extirper comme ca!

A l'entendre exprimer son violent rejet de notre société marchande inique et de la politique génétiquement délétère en règle général qu'il dénonce dans les médias -- les très rares fois où il est invité à s'exprimer -- : "J'ai honte pour ces gens, honte pour mon pays, honte pour ce qu'il est devenu, honte pour cette auto-censure que la société s'inflige à chaque fois qu'elle ouvre sa bouche", vous comprendrez d'emblée qu'il est des vôtres!

CIORAN 27

CIORAN.jpg

 

" Que suis-je,

Sinon une chance dans l'infini

Des probabilités de ne pas avoir été !

J'aime ces vibrations

Qui se manifestent toujours

Après une grande tristesse. "


(E.M. CIORAN)