29/05/2013
FLÈCHES PERDUES
FLÈCHES PERDUES
Il advient souvent que des pensées nostalgiques
Prennent forme et s’alourdissent de pesants regrets.
Par bonheur, demain n’est pas encore pour demain.
Qu’il est donc douloureux de porter en son profond
Cette pénible et embrasée perception de l’invisible
Lorsqu’elle prend la forme incontournable
De demandes ferventes adressées à qui n’est pas là.
Elles sont si débordantes de reproches, si fatiguées,
Qu’elles n’atteignent jamais leur destinée.
Ce sont des flèches vers ce qui d’évidence
Ne peut que se maintenir hors de portée.
Cristaux de pensées projetées dans l’océan,
Retenu et comprimé au profond d’un regard
Fiché dru à l’autre bout de la mémoire.
Quand tu m’embrasseras, le ciel s’embrasera,
Et le flot se partagera devant tant de bonheur.
Il s’inscrira tel du blanc mouvant dans l’infini du ciel,
Aussi léger que l’air dans le bruissant du soir venant.
Et c’est le cœur battant plus fort à l’idée du trésor
Que le lendemain fera son nid aux creux du présent.
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, flèche, peine perdue, advenir, pensée, nostalgie, prendre forme, alourdir, peser, regret, bonheur, douloureux, porter, tréfonds, pénible, emraser, perception, invisible, incontournable, ferveur, déborder, reproche, fatguer, cristal, océan, comprimer, mémoire, mouvance, le coeur battant, dérouter
08/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
01/04/2013
18:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, église, soucieux, spiritualité, denier du culte, quêter, bergame, seigneurie, réparer, bricoler, réfection, complet, dispendieux, couvent, méthode moderne, marketing, traverser, récession, aide de dieunommercial, proposer, succès en affaire, vèpres, donation, offrande, prière vespérale, ferveur, confrère, incompatibilité, révérent, jésus, bienfaiteur, parure, cellule, enfer, permettre, concurrence, apôtre, réception
25/01/2013
CHET HELMS PARLE DE L'AMBIANCE DES CONCERTS A SAN FRANCISCO
CHET HELMS
PARLE DE L'AMBIANCE DES CONCERTS A SAN FRANCISCO
A LA FIN DES ANNEES 1960
Nocturne
31/08/1995 - 06min46s
Interview de Chet HELMS, animateur de l'Avallon Ballroom à San Francisco et ami de Janis JOPLIN. Il évoque l'ambiance et la philosophie des concerts qui se tenaient chaque week-end dans les lieux branchés de la contre-culture. Il parle des différences entre deux de ces salles de concert, l'Avallon Ballroom et le Fillmore East, géré par Bill GRAHAM.
Générique
19:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, janis joplin, chet helms, parloir, ambiance, concert rock, san francisco, nocturne, interview, animateur, avallon ballroom, amicalement vôtre, évocation, pierre philosophale, se tenir chaque week-end, texas, menphis, noncalance, subir les violences, se destiner à la peinture, austin, terre promose, californie, figure de proue, happening, evènement, ferveur, filmore east, jefferson, airplande, quicksilver messenger service, grateful dead, psychédélique, lieux branchés, contre-culture, parler des différences, salle de concert, bill graham, jeanne martine vacher
20/12/2012
Paul ELUARD: "JE NE SUIS PAS SEUL"
JE NE SUIS PAS SEUL
POEMES DE L'ETE
23/07/1979 - 01min58s
Production
Générique
22:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, henri tachan, je ne suis pas seul, poème de l'été, dirk sanders, paul éluard, jacques weber, amoureux, apocalypse, le chat botté, duplex, georges pompidou, vacances, enfance, ferveur, réverbère, frême, en sabots, princesse
11/11/2012
AILES D'ÉPHÉMÈRES
AILES D'ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite, incertain dans le temps,
Que la phrase reste en suspend, et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,
Parallèle à la vie, parallèle à la mort...
Les ressassements ne suffisent désormais plus
Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé
Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...
Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère
Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires
Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ailes, éphémère, langage, hésitation, incertitude, intemporel, phrase, rester en suspension, glisser, mystérieux, monde parallèle, vie, mort, ressassements, suffisance, étonnement, développement durable, filouterie, flou, maîtrise, fierté, se donner en spectacle, attendre, nouveauté, pensée, urgent, ouvrir la fenêtre, chapitre, joie, donner raison, oiseau, se lever, poussière d'or, extrémité, légèreté, nimber, halo lumineux, exaltation, vivacité, éclat de rire, chant d'amour, oublier, ferveur
19/06/2012
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil d'hiver, libérateur, coeur vif, terrifiante spirale, accepter, embraser, sans se poser de questions, perspectives, existence, s'affranchir, fantôme, ferveur, désespéré, flammêche, sans hâte, dissonance, simple plaisir, éloge de la lenteur, précipitation, drame crépusculaire, s'accorder, fastes, incongruité, scintillement, tourbillon, pensées, mettre en forme, trait, vivant, trait de plume, trait d'esprit, opéra, soupir, solitude, mélancolie, désaccord, toute la tristesse du monde, soleil, mystérieux, tentation, intransigence