10/02/2016
FÉLIN POUR ELLE 7
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FÉLIN POUR ELLE
7
-- Eliott !
-- Oui! Plaît-il ?
-- Toi qui est au plus proche d'elle, qui est son confident même, comment elle va Grande Nancy ?
Il prend son temps, paraît regrouper ses pensées comme pour mieux synthétiser ses propos, puis...
-- A moi, il me semble que peu à peu elle s'affranchit de l'ombre en laisser filtrer sa propre lumière, tu vois ? Je la perçois en pleine réconciliation avec elle-même et s'attache à colmater le temps trop longtemps éparpillé en réintégrant le flux de la vie. C'est rassurant, oui, de la voir ainsi se révolter enfin contre les contraintes du destin. Il reste que...
-- Que ?... Qu'est-ce qui te préoccupes ?
-- Non, pas vraiment. Préoccupé je ne le suis plus désormais. Et puis, tu le sais, elle a cette grande élégance de ne pas exhiber en permanence l'étendue de sa colère. Pas plus que celle de ses blessures. Elle se contraint, nécessité douloureuse parfois, de garder contre vents et marées un comportement positif. Pour se revitaliser. Pour re-naître. En même temps, elle demeure toujours à la recherche d'une possibilité qui lui permettrait de s'exposer tout en se dissimulant. C'est son combat du présent. Évidemment, ça n'est pas simple !...
-- A interpréter ton propos et à ton intonation, j'imagine qu'elle a trouvé !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, plaire, proche, confidence, grand, nancy, prendre son temps, rerouper, pensées, synthétiser, propos, sembler, affranchir, ombre, laisser, filtrer, propriété, lumière, voir, percevoir, plein, réconciliation, s'attacher, colmater, longtemps, éparpillement, réintégrationflux, état d'urgence, rssurant, voter, révolte, contre, contrainte, destin, préoccuper, élégance, pouvoir, exhibition, permanence, colère, étendue, blessure, douloureux, contre vents et marées, comportemental, positif, revitaliser, à la recherche, posture, permission
10/09/2015
EFFLUVES INNOVANTES
EFFLUVES INNOVANTES
Elle ne rime à rien l'inoffensive lecture
Que s'autorise l'amateur d'écriture blanche,
A la ligne rachitique, guimauve et sans fond.
Pourquoi ne pas plutôt choisir de se diriger
Vers des compositions bien plus intrigantes
Tendues de pensées noires et de mots précis?
Aller à l'essentiel d'une construction profonde,
D'une langue peut-être construite sur les interdits
Dont les effluves innovent au cœur du sclérosé?
P. MILIQUE
11:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, effluves, innovant, innovation, rimer, rien, inoffensif, lecture, autorisation, amateur, écriture, blancheur, ligne, rachitique, guimauve, senser, fonder, porcherie, pluriel, choisir, diriger, verset, composition, biennale, intriguer, tendre, pensées, noir, mot, précision, aler-retour, essentiel, construction, profondeur, langue, pendre, pleutre, construire, interdit, coeur, sclérosé
22/03/2014
LUCIDES DÉDAINS
LUCIDES DÉDAINS
A poser un regard sans complaisance
Sur l'humus chaotique de mon propre univers,
Je m'éprouve tel un champ proposé
Que de multiples pensées labourent.
Cette étroite préhension de mon intériorité
Devrait faire sonner la possible mélodie
D'extraordinaires poèmes en habit de bonheur.
Pourquoi alors, à bout d'effort, ne parviennent
A goutter, dans l'indifférence de lucides dédains,
Que ces horribles textes grimaçants qui me désespèrent?
P. MILIQUE
12:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lucidité, dédain, regard, complaisance, humus, chaotique, univers, éprouvé, champs opposé, pensées, labour, étroitesse d'esprit, préhension, intériorité, sonner, mélodie, extraordianire, bonheur, effort, indifférence, horrible, grimace, désespérance
12/03/2014
GROTESQUE OBSTINATION
GROTESQUE OBSTINATION
Même lorsque le désir d’écrire est puissant,
On le sait également volatile.
Il est la parenthèse éphémère qui brûle mes insomnies
Au fer rouge de pensées feutrées, secrètes.
Quoi de plus trompeur?
Jamais les signes ne seront des preuves.
Et souvent, dans la grisaille de matins furtifs,
La comédie s’essouffle et s’achève
Happée par le vide insoutenable d’une passion éteinte
Révélant une fois encore la morne créativité
Qui sera mienne, tout l’indique, pour toujours.
Et, puisque l’idéal me reste inaccessible,
J’entretiens, avec une grotesque obstination,
L’illusion désespérée d’un ordinaire malentendu.
P. MILIQUE
12:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : grotesque, obstination, désir, écriture, puissance, volatile, parenthèse, éphémère, brûler, insomnie, fer rouge, pensées, feutré, secret, tromper, signe, preuve, grisaille, furtif, comédie, essouffler, achever, happer, vide, insoutenable, passion, révéler, morne, créativité, idéal, inaccessible, illusion, désespoir, ordinaire, malentendu
02/03/2014
AILES D’ÉPHÉMÈRES
AILES D’ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite dans le temps,
Que la phrase reste en suspend et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort...
Les ressassements ne suffisent plus
Dans l’étonnant durable du non maîtrisé
Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l’attendu festif de nouvelles pensées,
Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.
Qu’ils lèvent donc une poussière d’or absolue et légère,
Exaltation nimbée du halo lumineux qui magnifie la vie
Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
12:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aile, éphémère, langage, hésitation, phrase, suspendu, glisser, mystérieux, monde;parallèle, mort, ressassement, étonnement, durable, maîtrisé, fier, langue, spectacle, attendu, festif, nouvelles, pensées, urgences fenêtre, châpitre, joie, raison, oiseau, lever, poussière, or, absolu, léger, exaltation, nimber, halo, lumineux, magnifier, vie, chant, amour, oublier, ferveur, extrême
17/11/2013
AILES D’ÉPHÉMÈRES
AILES D’ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite dans le temps,
Que la phrase reste en suspend et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort.
Les ressassements ne suffisent plus
Dans l’étonnant durable du non maîtrisé
Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l’attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.
Qu’ils lèvent une poussière d’or absolument légère,
Nimbée du halo lumineux qui exalte la vie
Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
17:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éphémère, langage, mystère, mort, durable, fier, spectacle, pensées, urgent, joie, oiseau, or, halo, vie, amour, ferveur, chichon, hésitation, phraséologie, rester en suspend, glissade, mystérieux, ressasser, suffir, étonnement, maîtrise, langue, se donner en spectcle, attendu, nouveauté, pensée, urgence, fenêtre, chapitre, donner raison, oiseleur, poussière d'or, respirer, mourir de rire, nimber, halo de lumière, chant d'amour, champ d'honneur, extrémité, congas
22/08/2013
LES FRUITS DU REGRET
LES FRUITS DU REGRET
Comment recevoir sereinement ces mots nostalgiques
Si sanguins et alourdis par les fruits amers du regret ?
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
Il est bien douloureux d’exalter en soi
L’éprouvant sentiment porteur d’invisible.
Ce sont souvent des demandes adressées à l’absent,
Saturées de reproches las qui n’aboutissent jamais.
Ce sont des flèches tirées vers le hors portée,
Cristaux de pensées initiales partis en transhumance
Vers l’océan, tenus et comprimés à l’intense du regard,
Blottis serrés au plus ténébreux de la mémoire.
Et tu m’embrasseras, le ciel en attente s’embrasera,
L’invisible flot s’ouvrira devant tant de bonheur
Tel du blanc en salves mouvantes dans le bleu céleste
Aussi éthéré que l’air dans le crépuscule bruissant ?
C’est le cœur qui bat fort à l’idée d’un trésor signifié,
C’est un demain qui pulsait hier à prédire le présent.
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, frit, regret, recevoir, sérénité, motiver, nostalgie, sanguin, alourdir, amertume, heureux, demain, douloureux, exalter, éprouvant, sentiment, porteur, invisible, demander, adresser, absent, saurer, reproches, aboutir, flèche, tirer, hors de portée, cristaux, pensées, initiales, partir, transhumance, océan, tenir, comprimer, intensité, regard, blottir, serrer, ténébreux, mémoire, embrasser, ciel, en atttente, embraser, flot, s'ouvrir, bonheur, blanc
04/06/2013
CIORAN 31
" Pourquoi les pensées
Nous viennent-elles si difficilement
Sous un ciel serein ?
--
Il n'y a de pensées que dans la nuit.
--
Les pensées dans la nuit
Sont des pensées Sans appel. "
(E.M. CIORAN)
09:52 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, philosopher, phil collins, génésis, catharsis, pensées, venir, difficulté, céleste, sérénité, noctambule, alain veinstein, sans appel, sanctionner, sansonnet, pierre sansot, spectral, sépulture, sépulcre, pâques
19/06/2012
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil d'hiver, libérateur, coeur vif, terrifiante spirale, accepter, embraser, sans se poser de questions, perspectives, existence, s'affranchir, fantôme, ferveur, désespéré, flammêche, sans hâte, dissonance, simple plaisir, éloge de la lenteur, précipitation, drame crépusculaire, s'accorder, fastes, incongruité, scintillement, tourbillon, pensées, mettre en forme, trait, vivant, trait de plume, trait d'esprit, opéra, soupir, solitude, mélancolie, désaccord, toute la tristesse du monde, soleil, mystérieux, tentation, intransigence
29/04/2012
ILS ONT PENSE POUR NOUS 14
"Il y a toujours
Dans l'engagement
Une part de révolte individuelle
Liée à une douleur,
A une frustration"
(Florence MONTREYNAUD
Féministe -- Chienne de garde)
27/03/2012
NARCISSE
NARCISSE
Observer, même sommairement, la fragilité de nos discours,
Revient à exacerber la désagréable
Confusion qu'inspire sans discontinuer
La somme inépuisable de nos propos contradictoires.
En effet, ce ne sont très souvent
Qu'un mélange incohérent d'idées confuses.
Ramassis caricatural de différentes synthèses
A l'action dissolvante qui utilise un substitut de réalité
Pour aider à la déformation de l'universel.
Sans oublier quelques tentatives paradoxales
Pour énoncer avec une maladresse confondante
Un certain nombre de vérités absolues, éternelles,
Et en même temps terriblement superficielles.
On a beau savoir qu'il s'agit le plus souvent
D'arguties factices à la signification supposée secrète,
Il n'empêche que cela frôle parfois le délire!
Et puis, il y a au cœur de ces monologues surréalistes,
Un décalage permanent entre l'étroitesse de vue
Accompagnée de son alter égo de toujours le sectarisme,
Et la chaleur conviviale des comportements traditionnels.
Tout cela n'en doutons pas, fabrique de la discordance
Et implique l'indispensable renaissance de l'espoir.
D'ailleurs, tout ces lignes sont-elles autre chose
Qu'un bien dérisoire exercice d'auto-justification?
Jamais aucune situation n'est vraiment irréversible!
Nous en avons pour preuve que toutes ces pensées,
Parfaitement lisses et insipides, ne le sont
Que parce qu'elles sont définitivement
Aussi mal entendues qu'écoutées.
N'est-il pas lumineux alors, narcisse
Dans son bel habit de lumière?
P. MILIQUE
06:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, narcisse, habit de lumière, lumineux, situationniste, irréversible, en avoir pour preuve, pensées, perfection, lisse, insipide, définitif, entendre, écouter, ne pas douter, fabriquer, discordance, implication, indispensable, renaissance, espoir, ligne, dérisoire, exercice, auto-justification, au coeur, monologue, surréaliste, décalage permanent, étroitesse de vue, accompagnement, alter-égo, sectarisme, chaleureux, convivial, comportement, traditionnel, argutie, factice, signification, supposition, secret, frôler, délire, superficiel, vérité absolue, éternel, énoncer, maladresse, confondant
09/08/2011
CIORAN 8
"LA PEUR QUI ENGENDRE LES PENSEES
ET LA PEUR DES PENSEES..."
10:53 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cioran, peur, engendrer, pensées