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08/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

1



C'est une beauté longue et brune, sombre et attirante.
Elle a la silhouette sportive et la peau foncée et mate, un visage aux traits fluides qui semble avoir été modelé dans la patience et dans l'attente.
De prime abord il paraît fermé, alors qu'il n'est qu'ouvert sur l'intérieur comme pour mieux garder on ne sait quel secret.

Son regard posé est ombré, avec des yeux immenses ardemment embrasés.
De grands yeux bruns qui s'emplissent de larmes à la moindre émotion, des yeux sombres qui savent aussi rire et flamber de malice.
Dans son visage lisse et bistre, des lèvres finement ourlées affichent parfois un large et blanc sourire.
Un sourire somptueux. Beau.
De sa bouche s'exprime le vif précipité d'une voix chaude, caressante de velours.
Et puis son rire aussi. Contagieux.
Celui qui traduit sa pétulance explosive, sa joie de vivre ébouriffante et indestructible.
C'est une femme drôle et impertinente, belle et joyeuse.
C'est une femme sensuelle, cultivée et un peu complexe.
Cette femme-là est pour moi une présence lumineuse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/09/2016

FICTION 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FICTION 

3

 

Pourtant, à travers l’entrelacs d'un avenir incertain et d'un présent noyé dans l'oubli, semble pointer un réconfort, une source qui à intervalles régulier distille quelques gouttes d'apaisement et d'espoir en chaque être.
Cette source est celle qui, le soir, s'allonge et souffle sur les visages. A chaque fois elle promet d'exaucer tous les rêves, et prétend pouvoir creuser dans le mal pour en dégager l'insaisissable.

Alors, la vie monocorde des humains est tristement rythmée entre la veille et le sommeil par l'assourdissant murmure de la ville en pilotage automatique et l'esquisse d'un espoir évaporé sous les traits d'une femme qui n'existe pas.

L'espérance qui croît fera t-elle naître l'enfant nouveau dont les réponses conduiront à l'essentiel.

(FIN)

 

P. MILIQUE

12/03/2015

LA BEAUTÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA  BEAUTÉ

1

 

La beauté physique ne relève pas de l'idéal mais du hasard.

D'ailleurs, si elle avait un tant soit peu de sens, elle indisposerait moins.

Car comme la vérité, la beauté effare.

 

La perfection des pommettes d'une frêle jeune fille aux yeux incroyables, presque violets, ou la finesse et l'ovale visage d'une femme aux traits lumineux venus de l'enfance, ce sourire inconnu qui survient comme un soleil fugitif, ou bien encore cet autre minois venu d'ailleurs et infiniment sensuel.

Il a les lèvres gourmandes de quelqu'un qui sait la douceur sans fin d'embrasser, et aussi cette émanation de l'intime qui modifie sans cesse son regard turquoise.

Ces visages si différents, diffus et insaisissables, ne sont pas les seules planètes à magnifie la galaxie du beau.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

1


Le silence soudain devient trop assourdissant.
Et cependant...

Un temps circulaire met en place le souffle indicible
D'une émotion perçante qui sourd et se vit dans l'instant.
Mèches de souvenirs faisant la partie belle à ces haltes
Merveilleuses qui s'attardent parfois la vie si triste.

Il faut posséder d'incontrôlables dispositions pour,
Dans ces conditions, consentir alors à parler de soi.
Indécise frontière délimitant la voie encore incertaine
Entre confession rétrospective et déballage intime.
Il en faut de l'impudeur pour tracer des traits tremblés,
Pour oser dessiner en mots des pans entiers de sa vie.
Et cependant...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN VOYAGE PARTAGE

4

 

Cette femme est magnifique et fondamentale qui l'enjoint, dans le partage

D'un singulier voyage, à ne toujours extraire que l'essentiel d'un émerveillement

Toujours éprouvé, dans l'intense douceur veloutée de la dimension humaine

L'âme ardente et embrasée comme un poème de brûlures à jamais torche vive.

 

S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,

Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.

Ce serait un joli trait de fraîcheur disposer avec générosité

Sur l'aube inspirée et sans limite des nombreux jours à venir.

Auprès d'elle il se remettrait, sans compter, tant aux arcs-en-ciel

Qu'aux moineaux virevoltants au-dessus d'un paysage champêtre,

Définitivement convaincu qu'à deux il est plus aisé d'être quelqu'un.

(FIN)

 

P. MILIQUE

15/10/2013

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

 

NUIT.jpg

 

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

 

Dans le clair-obscur d'un monde qui disparaît,

Il tente de recueillir quelques couleurs

Pour ne pas se retrouver entièrement seul.

 

Des traits de lumière communiquent dans la nuit

Et le guide dans cette obscurité qui peu à peu s'installe

A travers la petite fenêtre qui lui reste sur l'extérieur,

Comme au travers des nuages lorsqu'il pouvait encore les voir

Gronde toujours cette présence inquiétante

Que lui présentent d'étranges miroirs

Dans lesquels il plonge sans retenue restrictive.

 

Univers obscur, inutile et cependant redécouvert,

Débordant de scènes authentiques et cocasses

Où déambulent des lassitudes de défroqués

Et les chagrins d'une ribambelle de vaincus.

 

P. MILIQUE

15/07/2013

GALIM "RIEN N'EST PERDU" AU THÉÂTRE DU GRAND ROND TOULOUSE

 

GALIM

"RIEN N'EST PERDU"

AU THÉÂTRE DU GRAND ROND

TOULOUSE

LE 12 JUILLET 2012

Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles.

D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....

14/07/2013

GALIM "ON A QU'UNE VIE" AU THÉÂTRE DU GRAND ROND TOULOUSE

 

GALIM

"ON A QU'UNE VIE"

AU THÉÂTRE DU GRAND ROND

TOULOUSE

LE 12 JUILLET 2012

 

Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles.

D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....

19/06/2012

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

mélancolie vacance.jpg

 

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

 

 

 

 

 

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

 

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

 

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

 

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

 

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

 

Dans le désordre spectaculaire.

 

Le chaos soudain devient la règle.

 

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

 

Troué d'images rouges et noires.

 

En vieillissant je le sais bien,

 

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

 

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice

 

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

 

De ce qu'on n'a jamais su être.

 

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

 

 

La question maladivement obsédante de certains est de savoir

 

S'il existe une vie après la mort.

 

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

 

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

 

Sais que son univers n'est pas vide.

 

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

 

De ses vagabondages toujours recommencés.

 

Parce que je crois que j écris !

 

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

 

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

 

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

 

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

 

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

 

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

 

 

 

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

 

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

 

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

 

Jusqu'à la brisure.

 

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

 

Un ciel saturé de cris et de fureurs

 

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

 

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

 

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

 

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

 

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

 

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

 

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

 

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

 

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

 

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

 

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

 

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

 

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

 

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

 

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

 

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

 

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

 

Et que tout est tout à fait perdu

 

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

 

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

 

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

 

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

 

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

 

Dorénavant, je ne la cherche plus.

 

Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.

 

 

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

 

Et je m'y vois déjà !

 

 

 

 

 

P. MILIQUE