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12/10/2012

CHARLY: 3

 

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

3

 

 

Donc, je suis bien installé disais-je, devant ma feuille blanche. La maison dort d'un sommeil bien mérité. Ce pourrait être le silence si je n'avais décidé de connecter la radio sur, tu sais, une de ces innombrables et ineptes fréquences pour jeunes impossibles à éviter.

Comble d'immodestie elles s'enorgueillissent d'émettre en modulation de fréquence. Ca en jette! Et ça les rend redevables, croirait-on, d'avoir pour mission numéro un inscrite dans leur cahier des charges, de balancer avec une grande régularité ce qu'il faut bien avouer être un ersatz de musique. Et pire encore, elles le font!

Mais bon, c'est justement pile-poil ce qu'il me faut, ça tombe bien. Parce que, imagine un instant qu'elle me diffuse aux oreilles – même par le plus grand des hasards, même sans le faire exprès – la musique que j'aime, celle qui m'impulse l'intérieur et m'ensoleille le cœur!...

Pour le coup mes timides velléités d'écriture se transformeraient rapidement en une lourde mélancolie de circonstance. Et , conséquemment en un bel étalage de médiocrité spontanée. Tout en considérant bien sûr que, bonne musique ou pas, nul n'est à l'abri d'être en position avantageuse en ce qui concerne le dit étalage.


(A suivre...)

 

29/08/2012

SUR LES TRACES DE MONTMARTRE: " LES VENDANGES A MONTMARTRE ET 2 BOUTEILLES DESTINEES A TRUMAN ET STALINE"

 

LES VENDANGES A MONTMARTRE ET 2 BOUTEILLES DESTINEES A TRUMAN ET STALINE

JT 20H - 19/10/1950 - 01min38s


VG la rue NORVINS et le dôme du Sacré-coeur / VG façade du restaurant "la bonne franquette" / à l'intérieur du restaurant, deux jeunes et belles femme déversent le raisin sur le tapis, relèvent leur robe et le foulent / VG et PA, PA inversé, GP, les deux femme en action / VG elles versent le jus dans la bouteille / on bouche / GP étiquette où TRUMAN et STALINE trinquent.


Production

RADIODIFFUSION TELEVISION FRANCAISE


Générique

Loursais, Claude
 

26/06/2012

Paul FARGIER: "ROMAN" (Arthur RIMBAUD)

Paul FARGIER: "ROMAN"  (Arthur RIMBAUD)

 

On n’est pas sérieux quand on a 17 ans… Tout est dit…! La jeunesse, l’insouciance, le premier amour, les cafés… l’ivresse de la poésie…


Nous espérons dans cette version défendre le « Tout est possible », tout est énergie, passion et exaltation… Le temps passe, les amours passent, mais doivent rester au plus profond l’absolu, la pureté et l’insouciance… Non, non… On n’est pas sérieux quand on a 17 ans… Non, non…!

15/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Oum al Chahid"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici. 


Oum al Chahid

Elle a lentement replié
En deux son tapis de prière
O Dieu des cieux et la terre :
« Comment pourrai-je l’oublier ? »
Sur son visage résigné
Coulent les larmes d’amertume
Si le désarroi la consume
La décence y est consignée…
Et puis voilà que ses mains tremblent
Prise d’un sursaut de conscience
Puisque l’attente et l’espérance
Jamais plus ne seront ensemble…
Et son regard fier et docile
Brille d’un chagrin immuable
Mais dans son cœur inconsolable
Le deuil a élu domicile…

« ô mon tout petit, mon enfant,
Toi de mon regard la lumière,
N’ai-je vécu au fil des ans
Que pour te voir porté en terre ?

ô si j’avais pu retrancher
De mes années pour que tu vives !
Te les offrir et m’épancher,
D’émoi tant que les jours se suivent…

Je déroule de ta jeunesse
Des souvenirs qui fleuriront….
Je te sens presque en mon giron
Comme bien avant que tu ne naisses…

Et je garderai la fraîcheur,
Emouvante de ton sourire,
Même en l’immaculée blancheur,
De ton suaire de martyr…

Source qui jamais ne tarit
Ton âme pure nous protège,
Elle accompagne le cortège
Des hommes morts pour la patrie…

Tu as dans l’élan de fierté
Sacrifié ta vie trop brève,
Afin que le combat s’achève
Sur l’autel de la LIBERTE !

Repose en paix au firmament,
Béni sois-tu dans mes prières…
Il n’ya que les sanguinaires
Pour brûler le cœur des mamans…. »


16/07/2011

JE M'ACCUSE 3

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Je m'accuse d'oublier les lumières de ma jeunesse

Et d'aller à la rencontre du vide,

Sachant que cet abandon-là ne manquera pas de creuser en eux

Les gouffres dans lesquels ils ne tarderont pas à disparaître.