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22/06/2017

MÉDIOCRITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

 

MÉDIOCRITÉ

 

Dans le désespoir foudroyant

De l'arbre de la médiocrité,

Les larmes se s'assembleront

Dans l'immensité insondable

De mon pâle regard contristé.

Larmes d'impuissance,

De paroxysme et de haine,

De meurtre et de guerre,

De bombes et de destruction.

 

Je hais la médiocrité humaine!

 

P. MILIQUE

05/01/2017

CÉCITÉ MENTALE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CÉCITÉ MENTALE

2

Je n'en peux plus de ces modifications successives,
De cette série de discordances, de ce silences lourd
Qui se développe chaque jour un peu davantage,
De ces détériorations irréductibles et parasites.

Je n'en peux de toute cette médiocrité ordinaire
Tout comme de leurs effets négatifs tant amplifiés.

Je n'en peux plus de tout ce fiel qui s'accumule,
Et je dois d'urgence faire cesser ces bassesses
Avant qu'elles ne s'effondrent dans le dédain
Inévitablement initié par les effets de l'habitude.

La tolérance flirte bien souvent avec l'indifférence,
Et je ne suis plus qu'un désenchanté dans le morose.
C'est ce morose-là qui dirige le cours de mes pensées.

Je dois, il n'est nulle autre alternative
Cesser de tenir mes fêlures au secret,
Porter un combat pour ma différence,
Emprunter des chemins dédaignés de tous
Qui me conduiront loin de cette vie brûlée,
En m'écartant de ce monde autiste et morcelé.

Demain sera ça: une ultime tentative
Pour échapper au silence et à la nuit
Jusqu'à ce que jaillisse enfin l'étincelle
Tant désirée: celle de l'espoir enfin obtenu.

(FIN)

P. MILIQUE

20/11/2016

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 3

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE
3
 
Je n'en peux de toute cette médiocrité ordinaire
Tout comme de leurs effets négatifs tant amplifiés.

Je n'en peux plus de tout ce fiel qui s'accumule,
Et je dois d'urgence faire cesser ces bassesses
Avant qu'elles ne s'effondrent dans le dédain
Inévitablement initié par les effets de l'habitude.

La tolérance flirte bien souvent avec l'indifférence,
Et je ne suis plus qu'un désenchanté dans le morose.
C'est ce morose-là qui dirige le cours de mes pensées.
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

15/10/2016

LA HONTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA HONTE

2

 

Mes mots éructent fréquemment à chocs répétés.
Ils ne sont pourtant que projections fantasmées,
Tant il m'est impossible de rester encore locataires
D'insurrections en marche, grondantes. Et ça épuise.
Je suis tant à la recherche d'une réalité matérielle,
De paysages habités par l'illusion d'une présence.

Quant à la honte au souffle puissant qui me décérèbre,
Elle ne peut-être que le fruit d'une sanction immanente
Perpétrés sans retenue contre mon obscène médiocrité.

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/09/2016

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 3

HORIzON EMBRASé.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE

3

C'est une chance inespérée que d'installer ce climat délicieux
Cette harmonie naturelle, cette nouvelle source d'émotions
Qui éclaire d'un regard autre dans lequel tout peut se lire.
Source qu'il faut espérer inépuisable tant elle offre de ferveur
A un quotidien si médiocre, si grouillant d'aventures minuscules,
Tant elle détermine sa propre identité dans le désordre du monde.

S'appliquer à ne jamais assécher les richesses de cette source-là,
Mais tout au contraire y puiser, sans modération, la force cachée.

Au frémissement d'un échange vit un bel enthousiasme
Qu'il est hors de question de tempérer, véritable joyau
Taillé sur mesure qui luit jusque-là où le regard se perd.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/11/2015

FAIRE SEMBLANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FAIRE SEMBLANT

2

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

C'est la descente dans l'exubérance
Anecdotique qui lui permettra de réfuter
La façade sinistre d'une réalité bilieuse.
Il tente de mettre en mots les forces vives
Qui le soustrairont de ses âcres obsessions
En contournant l'ultime affrontement
D'un souffle murmuré. Fugace privilège!

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Lorsqu'il relève le défi des choses
Et qu'il contextualise les priorités,
Il s'approprie la force des désirs
Jusqu'à évacuer celle des regrets.
Maintenant, il rêve d'horizons plus larges
Qui l'obligent à s'affranchir d'idées
Bien trop molles à la frileuse médiocrité
Pour parvenir, à force de rude labeur,
Au dépouillement exhaustif que rien
N'illumine, pas même un rai de lumière.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 1

au magma présent de l'écriture,

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

1

La délicate remise en ordre de son univers
Éclaire ses noirceurs pour éviter les malentendus.
De quel champ faut-il disparaître pour paraître à soi?

Qu'à-t-il fait de ses rêves?
Sa faiblesse récurrente l'avait entraîné
Vers de vastes contrées incertaines,
Vers certaines formes d'ennui et de médiocrités
Engendrés par la société contemporaine.
Système occidental qui égare les mécaniques
Intellectuelles sur les routes secondaires de la vie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/07/2015

JEHAN JONAS "COMME DIRAIT ZAZIE"

 

JEHAN JONAS

"COMME DIRAIT ZAZIE"

(1966)

 

«Jehan JONAS, tu connais?

Né en août 1944, Jehan JONAS a écrit des centaines de chansons, des poèmes, des sketches, des nouvelles, une comédie musicale pour enfants...

Animé par se permanente révolte et son Amour de la Liberté il écrit insatiablement.

Usant d'humour et d'ironie il se bat inlassablement contre la bêtise.

Souvent tendre, il nous emporte dans son univers où l'Amour règne en Prince.

Toujours lucide, il ne voulait pas devenir un «vieux con».

 Il meurt en 1980.

 

Jehan JONAS appartient à ces grands auteurs intemporels et pourtant il fut occulté par les médias.

 Cette censure, cette confiscation, sa compagne nous la raconte sans retenue et nous dessine un portrait de cet homme à qui il serait difficile d'attribuer une étiquette...»

 (Laure COUSIN)

 «Une Confiscation»

 

Laure COUSIN vient de consacrer quelques années à la réalisation de cette «histoire humaine» qu'elle s'était promis d'écrire un jour.

Depuis l'année 2002 elle est présidente de l'association «Jehan Jonas Second Souffle» qui a pour principal objectif de sortir de l'ombre l’œuvre de son compagnon de vie.

Rendez-vous sur le site de l'Association!
Vous y trouverez, et pourrez vous procurer «Une Confiscation» bien sûr.
Mais aussi, et entre autres, vous aurez l'opportunité de vous offrir la discographie intégrale de Jehan JONAS.

http://www.jehan-jonas.fr/

03/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

1

L'abysse est si profond dans lequel il bascule.

Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,
Il s'englue dans la désespérance d'aubes glauques aux relents marécageux.
Depuis longtemps déjà, il s'est installé dans la routine d'un perpétuel chagrin.
Depuis, il habite les ténèbres de l'avilissement de soi, à la recherche d'impossibles repères.

Lorsque la plus infime vétille peut prendre de si considérables proportions
Alors qu'une lassitude envahissante lui renvoie l'impitoyable image de sa médiocrité,
Tout devient insurmontable et se conjugue pour tenir la paix intérieure éloignée de lui.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/08/2014

LES MOTS MANQUANTS

au magma présent de l'écriture

 

LES MOTS MANQUANTS

 

Il arrive parfois aux mots de n’en dire que le manque.

Il en est ainsi de mon actuel, aussi vide qu’asséché.

 

Je voudrais dessiner des phrases aux contours précieux,

Mais je m’éprouve comme frappé d’une soudaine inertie,

En proie au doute, à la sourde certitude de mon incapacité.

Sans cesse je me brise l’âme contre des phrases récalcitrantes,

Insatisfait à l’avance de ce que je ne saurai que si mal dire.

 

Je crois que j’attends trop de moi, et je ploie sous la déception.

Cela m’est douloureux, forcément douloureux, au-delà du trop.

Parce que des mots, même s’il s’avère souvent être les mêmes,

J’en ai plein le cœur. Mais lorsque la sève s’évapore, le mot meurt.

 

J’en suis à espérer que nul ne s’irrite jamais de mon médiocre silence.

 

P. MILIQUE

 

 

18/04/2014

VOYAGE INITIATIQUE 1

au magma présent de l'écriture

 

VOYAGE INITIATIQUE

1

 

Quel archaïsme tenace peut-il bien justifier

La transmission de mes lignes mal maîtrisées?

Comme si je n'étais pas certain de leur inintérêt,

De la médiocrité prétentieuse de leur insignifiance.

Leur simple lecture suffit à en consacrer la nullité.

 

Nonobstant l'évidence, l'inconscience subsiste et persiste,

Tandis que l'écriture me procure encore un plaisir infini.

Le vrai est qu'il ne me reste plus que les séquelles affirmées

De l'amnésie organique et chaotique du passé très récent.

C'est un peu comme si cette traversée douloureusement sèche

S'était transformée en une sorte de nouveau voyage initiatique,

Mystérieux et fascinant jusqu'en son intime tréfonds à cœur ouvert.

Même si ce passé-là respire toujours, organique à travers moi.

 

J'éprouve désormais l'urgente nécessité de me réapproprier l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

DEPRESSIF.jpg

 

 

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE