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24/08/2013

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

VILLAGE DANS LA MONTAGNE.jpg

 

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

 

Sur ce flanc de montagne aux chaudes couleurs,

Les pas feutrés d'une silhouette majestueuse

Portent à la proximité craintive des marmottes.

 

Solitaire gris du monde, il se purifie de l'air

Et de cet essentiel chatoyant qu'est la beauté du site.

 

Plus bas, vibrant des multiples charmes d'un village joyeux,

Une surprise de taille attend le flâneur attentionné:

Un marché mosaïque aux saveurs rustiques

Qui enchante l'imaginaire d'un instant dévoilé

Aux belles rencontres offertes, aux échanges initiés.

 

Lui, reste stupéfait aux échancrures du relief,

Et se parle sans cesse pour ne pas avoir à se raconter

Au fil d'un monologue qui ne débouche que sur lui-même,

A sa propre présence à laquelle il ne croit plus!

 

Elle reste cependant le plus bel antidote à son mal-être

Dilaté à l'au-delà lorsque la peur en exagère l'urgence.

 

P. MILIQUE

23/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE: "L'ECHO DE LA COCOE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"L'ECHO DE LA COCOE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation P. Gélard - président de la COCOE]

J’ai gagné ! J’ai gagné !
Quel bonheur et quelle fierté !
J’ai vaincu ! J’ai vaincu !
On n’en doute plus !
C’est moi le chef ! c’est moi le chef !
Pas de beaucoup mais enfin bref,
Regardez, c’est évident
N’ai-je pas l’air d’un Président ? (bis)

Mais j’entends comme un écho
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une étrange stéréo
Cocoé, cocoé, cocoécho
Est-ce un problème de micro ?
Aurais-je un alter ego ?
Cocoé, cocoé, cocoécho

Qu’on se taise ! Qu’on se taise !
Ou ma majesté se lèse
Du silence ! Du silence !
Gare aux dissidences !
Ça suffit ! Ça suffit !
Assez de cacophonie
J’ai horreur des dissonances
Quand je m’adresse à la France

Cocoé, cocoé, cocoécho
Cocoé, cocoé, cocoécho

Cocoé ! Cocoé !
Je remporte le poulailler
Cocorico mon amour
Je préside la basse-cour
J’en suis sûr ! J’en suis sûr !
Sans tricherie ni bavure
J’suis en tête ! J’suis en tête !
Il me pousse une crête ! (bis)

Mais j’entends comme un écho
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une étrange stéréo
Cocoé, cocoé, cocoécho
Est-ce un problème de micro ?
Aurais-je un alter ego ?
Cocoé, cocoé, cocoécho
Oui je sens comme une présence
Cocoé, cocoé, cocoécho
Un bruit de fond ne s’en va pas
Cocoé, cocoé, cocoécho
Une pénible résonance
Le Président, c’est Moi !
Le Président, c’est Moi !
Le Président, c’est… 
Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, Moi

Cocoécocoécoco
Écho, écho, écho, écho, écho…

24/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !

12/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 12

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...




UNE SI BELLE INCONNUE

12

 

Je crois bien avoir fait feu de n'importe quel bois. Je me suis tout d'abord appliqué à ne faire que des phrases souples et ondoyantes. A les rendre harmonieuses d'un phrasé fluide et soyeux. Je lui ai dit tout ce temps passé à observer sa présence silencieuse, et à quel point j'avais aimé cela. Comment cela avait fait lever en moi la sensation d'un immuable soudain. Je lui ai avoué combien sa silhouette, fine et majestueuse, et la simplicité de son élégance laissent présager une personnalité vive et attachante, en un subtil mélange de fragilité et de détermination. Il émanait d'elle quelque chose de gracieux, de délicat, mais aussi de douloureux et métallique, quelque chose d’indéfinissable en somme. En ce sens, elle semblait être la normalité et l'exceptionnel. Comme en plus elle possédait ce charme rare lourd d'émotions et de sensualité... Percevait-elle à quel point elle offrait d'elle une image riche, multiple et complexe, dans ce qu'elle donnait à voir de jeunesse impétueuse, impatiente et vorace, d'où, dans le même temps, émergeait une sincérité de mystère ?
Je lui ai dis tout ça, oui, d'une tirade un peu exaltée, et puis je lui ai demandé ce qui la poussait à rester silencieuse ainsi. A me diluer dans ce monologue un peu fat.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE