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08/09/2016

TOMBE DU NID 1

au magma présent de l'écriture,

 

TOMBER  DU NID

1



J'observe l'horloge du temps avancer
Sans faiblir: elle me fige dans le passé.
L'oiseau nouveau est tombé de l'arbre:
Il n'avait pas encore appris à s'envoler.

J'aimerais très fort être au cœur du vent,
Mais il est inscrit dans le recueil du temps
Que les objets n'ont pas le droit aux élans,
Tandis que la liberté se dilue dans le sang.

La musique m'emporte sur une autre planète
Où il n'est pas requis d'appartenir à une secte.
Je m'embellirai de pensées pour aller à la fête:
Plus de racines ni de miroirs pour me refléter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/06/2016

GÉNÉRATION NÉANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GÉNÉRATION NÉANT

2

 

Alors, malgré l'au-delà franchi de la vulnérabilité, malgré l'expérience des limites côtoyées, nous sommes emportés à reculons, fétus incontrôlables, dans d'extraordinaires peines.


A force de descendre plus profondément dans la connaissance de cette humanité glauque où l'on ne peut jeter les dés qu'une seule et unique fois, l'élan est épuisé.
La ligne de tolérance, et donc celle du refus, est atteinte.


C'est ainsi que, sous la menace sourde de ce qui est sur le point de s'accomplir, l'homme vaincu souhaite pouvoir effacer le temps et, avec comme toile fond la délivrance qui avance, inexorable, vers son acmé, recouvrir les réalités anthropomorphes d'abstractions éthérées.

Il ne restera plus alors qu'à emprunter le chemin du néant pour atteindre à l'exact et tellement mérité après.
Déjà, en une offrande authentique, voici que point enfin l'ultime déroute de ce fascinant soleil noir séducteur, de cette mort si longtemps réfléchie.

(FIN)

P. MILIQUE

13/12/2015

TA PRÉSENCE

au magma présent de l'écriture,

 

TA PRÉSENCE

Les murs gris qui s'épaississent
Dans les courbes de ma mémoire
Vont-ils s'écrouler sur ta présence,
Ton unique présence que j'emporte
Jusqu'à la frontière de mes pensées.

P. MILIQUE

15/11/2014

EN MODE SURVIE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

4

 

Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes

Et de s'appliquer, chaque jour, à relever la tête

En appréciant les instants d'allégresse nouvelle

Qui maintenant émergent et renvoient au sourire inaugural.

 

Après la pluie donc ... le soleil, l'espoir, la vie enfin !

 Intégrant les souvenirs d'un passé en voie de disparition,

La nuit s'éclipse peu à peu au profit du soleil.

Les larmes s'écoulent, douces et brûlantes,

Emportant au plus loin le chagrin jusqu'à ce qu'il se dissipe.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURE

2

Il est très curieux d'observer ses frayeurs,
D'aller plus loin encore à l'extrême du mal,
D'une folie laide et de plus en plus solitaire,
Pas assez définie au savoir de ses brisures.

Quel futur est-il assujetti à se préparer quand,
A sentir la pulsation désordonnée de ses fractures,
La conviction l'emporte sur d'éventuelles hésitations?
Faut-il vraiment échafauder une pensée-laboratoire
Où la mort semblerait la seule échappatoire possible?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/01/2014

UN VRAI MOMENT DE FAUX 1

THEATRAL.jpg

 

UN VRAI MOMENT DE FAUX

1

 

Si je n’avais pas fait que travailler trop au cours de ma vie,

J’aurais vraiment adoré adopter une démarche théâtrale,

Toute modestie et incompétence mise à part, il va de soi.

 

J’aurais aimé, oui, m’inventer un univers à tiroirs riche de différences,

Être acteur à texte tumultueux et drôle, tout d’humour et de tendresse.

Quelque chose entre la libre farce grotesque et la conjuration angoissée.

 

Emporté par cet excès d’enthousiasme, je ne suis pas vraiment sincère

Puisque je me sais plutôt ébloui par les œuvres habitées et originales,

Là où le jeu de l’acteur s’impose pour cimenter le vide entre les phrases

Et restituer avec prestance la mélodie des sonorités fortement évocatrices.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

 

23/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "SANS FIN."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"SANS FIN"

 

C’est le jour de la fin du monde.
Ça me rassure.
Parce que c’est en même temps la fin de l’immonde
Je vais devoir dire mes quatre vérités :

La première : ma langue maternelle, ce n’est pas le français… mais… la pensée
Je suis née dans un concept clé… clé, j’ai bien dit clé avec laquelle j’ai ouvert la boite du ciel et j’ai roulé une pelle au diable…

La deuxième : Marx, s’est lourdement trompé… son marxisme s’est fourvoyé en se prétendant scientifique. Il devait être salutaire, il devint totalitaire. Marx ne s’en est même pas rendu compte. Que le marxisme ne pouvait pas être une science, mais une conscience… une chance pour les hommes… si seulement il avait su que la science et la technique allaient creuser le fossé entre les hommes, il aurait misé sur la religion…

La troisième : si je devais emporter quelque chose avec moi de l’autre côté… comme un souvenir de voyage, j’emporterais la carte postale des deux tours jumelles qui flambent… parce que là-haut, je vous parie qu’ils ont une toute autre version… ma tête à couper ! et puis j’aime bien les confrontations d’opinions.

La quatrième : maintenant, je vais vous révéler un secret… lorsque je vais me retrouver seule et nue devant mon créateur, il va me poser la question et je vais devoir y répondre.
Quelle question? C’est à cette question qu’il va falloir précisément répondre… pour ne pas brûler en enfer.

Maintenant vous pouvez appuyer sur stop parce que je ne dispose que du bouton « play ».

20/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SON DANS LE SILENCE

2


Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !

D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…

 

Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.

En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.

Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.

Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.

Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,

Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.

 

De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence

Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur

Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

06/09/2013 

 

A PROPOS DE JACQUES TARONI, EN DIRECT DEPUIS LE PALAIS DE TOKYO


21/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: LOUISE MICHEL A M.STOCK LE 16 SEPTEMBRE 1899

 

LA BOÎTE A LETTRES

LOUISE MICHEL A M.STOCK

LE 16 SEPTEMBRE 1899

20/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: EDITH PIAF A LOUIS GERARDIN

 

LA BOÎTE A LETTRES

  ÉDITH PIAF

A

LOUIS GERARDIN

19/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: CHARLOTTE CORDAY AU COMITE DE SÛRETE GENERAL

 

LA BOÎTE A LETTRES

CHARLOTTE CORDAY AU COMITÉ DE SURETÉ GÉNÉRALE