17/05/2013
ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " IL EST DES MESSAGES DONT LE DESTIN EST LA PERTE..."
ROBERTO JUARROZ
"POESIE VERTICALE"
" IL EST DES MESSAGES DONT LE DESTIN EST LA PERTE..."
Lu par Coraly ZAHONERO
suivi de
« PEUT-ÊTRE RESTERONS-NOUS FIXES SUR UNE PENSEE »
Lu par Clément HERVIEU-LEGER
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, philippe garnier, roberto juarroz, poésie verticale, louis arène, épeler, catherine sauval, robert munier, espagnol, traduire, octavio pas, cristallisation, langage, argentine, aimer, mourir, décanter, corporel, haute tension, explorer, incertitude, étranger, julien doumenc, pierre henry, michel sidoroff, laure-hélène planchet, thierry hancisse, règler, doigter, bouture, mort, morale, insulter, mettre au pas, frontière, dégueulasse, maladroit, tramwaynrêver, remettre en lacenrendre la monnaie, espacer, tailler un costard, désertique, michel favory, adeline d'hermy, coraly zahonero, manu chao, hispanisant, rythmes cubains
16/05/2013
ROBERTO JUARROZ, POESIE VERTICALE : "UNE DES RAISONS MAJEURE DU VOYAGE…"
ROBERTO JUARROZ
POESIE VERTICALE
"UNE DES RAISONS MAJEURE DU VOYAGE…"
Lu par Michel FAVORY
Suivi de
"D'UNE CARRIERE QUI N'EXISTE PAS…"
Lu par Adeline D’HERMY
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
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15/05/2013
ROBERTO JUARROZ "POESIE VERTICALE" ---- " UN JOUR VIENDRA..."
ROBERTO JUARROZ
POESIE VERTICALE
" UN JOUR VIENDRA..."
Lu par THIERRY HANCISSE
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, philippe garnier, roberto juarroz, poésie verticale, louis arène, épeler, catherine sauval, robert munier, espagnol, traduire, octavio pas, cristallisation, langage, argentine, aimer, mourir, décanter, corporel, haute tension, explorer, incertitude, étranger, julien doumenc, pierre henry, michel sidoroff, laure-hélène planchet, thierry hancisse, règler, doigter, bouture, mort, morale, insulter, mettre au pas, frontière, dégueulasse, maladroit, tramwaynrêver, remettre en lacenrendre la monnaie, espacer, tailler un costard
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
15.05.2013
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14/05/2013
ROBERTO JUARROZ, "POESIE VERTICALE"
ROBERTO JUARROZ
"POESIE VERTICALE"
« IL EST DES HABITS QUI DURENT PLUS QUE L'AMOUR...»
Lu par Louis ARENE
Suivi de:
« L’HOMME EPELLE SA FATIGUE...»
Lu par Catherine SAUVAL
Extraits de Poésie Verticale, Fayard, 1989
Traduit de l'espagnol par Roger MUNIER
« Chaque poème de Roberto Juarroz, écrit Octavio Paz, est une surprenante cristallisation verbale : le langage réduit à une goutte de lumière ». Sous ce seul titre de « Poésie verticale », Juarroz, qui naquit en Argentine en 1925 et y mourut soixante-dix ans plus tard, a rangé la quasi-totalité de son œuvre poétique. Dans une langue intimement décantée, mais ô combien corporelle et sous haute tension, Juarroz explore ce qui ne se laisse pas explorer : l’incertitude d’exister, l’étrangeté de toute réalité et le vide inhérent au métier de vivre.
Philippe GARNIER
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
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10/05/2013
CESAR VALLEJO : "JE SUIS PEUT-ÊTRE UN AUTRE"
CESAR VALLEJO
"JE SUIS PEUT-ÊTRE UN AUTRE"
Extrait de Poèmes humains, éditions du Seuil, 2011
Traduit de l’espagnol par François MASPERO
Extraits choisis par Philippe GARNIER
Cesar VALLEJO est né à 3000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes en 1892, onzième enfant d’une famille pauvre où se mêlent les sangs espagnol et indien. Il a connu les plantations sucrières et le travail des mines, il a vu de très près l’exploitation qui confine à l’esclavage. Très vite il met le langage sous tension et invente un humanisme violent, sans aucune trace de sentimentalité, parsemé d’images à la force hermétique. Ses premiers recueils le situent d’emblée dans l’avant-garde des années 20. Communiste, fuyant la police péruvienne, il vivra et mourra dans le dénuement à Paris en 1938. Les plus intenses de ses textes ont été écrits pendant la Guerre d’Espagne, dans le recueil Espagne, éloigne de moi ce calice.
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Michel Sidoroff
23:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, césar vallejo, poèmes humain, françois maspero, philippe garnier, andes péruviennes, pauvreté, mêler les sangs, indien, chilien, plantation, sucrier, travail des mines, exploitation, esclavagisme, langage, sous tension, inventer, humanisme, ambiance, parsemer, hermétisme, avant-garde, communisme, police, péruvien, dénuement, mourir, guerre d'espagne
09/05/2013
HENRI MICHAUX : "LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
HENRI MICHAUX
"LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, lithographie
07/05/2013
HENRI MICHAUX : "CLOWN"
HENRI MICHAUX
"CLOWN"
Lu par Hervé Pierre
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, clown
06/05/2013
HENRI MICHAUX : "MAGIE"
HENRI MICHAUX
"MAGIE"
Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin
05/05/2013
HENRI MICHAUX : "RECOMMANDATIONS"
HENRI MICHAUX
"RECOMMANDATIONS"
Lu par CLEMENT HERVIEU-LEGER
Extrait de Poteaux d’angle, Gallimard, 1981
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
18:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, patrick milique, recommandation, denis péan, lo'jo
04/05/2013
HENRI MICHAUX : "L'AVENIR"
HENRI MICHAUX
"L'AVENIR"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau
25/04/2013
SUR LE FIL DU MARGINAL
SUR LE FIL DU MARGINAL
Ces mots sont tellement de ceux qu'il écrit,
De ceux dont il prétend connaître la musique
Parce qu’ils sont ceux de ces atmosphères singulières
Qu'il sait mettre en place comme personne.
Dans les phrases, on le perçoit d'emblée,
Rien n'entrave l'évidente vérité de l'imaginaire.
Tout peut se dire lorsque s'égrène l'intégral,
Au point qu'aucune plainte non étouffé ne subsiste.
Le monde en est comme abruptement outragé
Dans la dignité qu'il feignait de posséder encore,
Meurtri, d'une blessure qui jamais ne cicatrisera.
Nous voilà en présence d’une écriture luxuriante
Qui fouille avec précision l’irréel suggéré en creux
Et s’adresse aux ténèbres à là, à portée de mort.
Elle ne saurait en effet manquer plus longtemps
L’opportunité offerte de devenir la relation au monde
Tandis que le quotidien s’obstine à entamer le crépuscule
D’un dialogue singulier avec la violence ordinaire de la vie.
Lorsque tout s’écrit ainsi aux flammèches du possible,
Sur l’étroit fil du marginal aux couleurs d’exclusion,
C’est la chair même des mots en guerre qui fascine.
P. MILIQUE
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