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15/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/02/2014

13/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"

CHARLOTTE DELBOT

 

"ENVOI"

 

Poèmes lus par

 

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt  Prise de son Djaisan Taouss   Montage Anne-Laure Chanel

10/02/2014

ROBERT FRANCIS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

ROBERT FRANCIS

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 24 NOVEMBRE 2010

20/01/2014

INTERROGATION ÉCRITE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTERROGATION ÉCRITE

2


J’écris par amour, sensibilité, sensualité.

Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.

J’écris pour survivre

Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.

 

J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.

Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.

J’écris pour oublier que je vais mourir.

Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.

Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.

J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction

Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.

Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.

J’écris pour vous faire parler.

J’écris parce que je crie!

(FIN)

 

P. MILIQUE

12/01/2014

EDMOND JABES "AVEZ-VOUS JAMAIS"

 

EDMOND  JABES

"AVEZ-VOUS JAMAIS"

Lu par

Eric RUF

 

Poème extrait de Le livre des questions d'Edmond Jabès

(Gallimard, L'imaginaire)

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son : Djaisan Taouss 

Montage : Anne-Laure Chanel

Chaine d'origine: 
France Culture

12/12/2013

ESSAIM DE COCCINELLES A TAXCO (MEXIQUE) LE 13 NOVEMBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

ESSAIM DE COCCINELLES

A TAXCO 

(MEXIQUE) 

LE 13 NOVEMBRE 2013

10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

24/11/2013

DANS LE SEL DE L'INSTANT

PAYSAGE.JPG

 

DANS LE SEL DE L'INSTANT

 

Pourquoi perdre son temps à vivre dans l'angoisse,

S'obstiner à se priver de joie avant de mourir?

 

L'homme est ce drôle d'animal inquiet

Qui regarde ailleurs quand le bonheur est là!

 

Pourquoi mépriser le temps au nom de l'éternité

Plutôt que d'habiter chaque fragment comme s'il était le dernier?

 

Il faut être fou pour ne pas être ce sage qui éprouve

La présence évidente et instinctive des choses.

 

Aimer muser et musarder dans l'émotion

De clairs de lune inspirés de nuits d'été rayonnantes,

Dans ce miracle de la banalité qu'est le réel de l'instant.

 

Il habite maintenant dans l'évocation d'une beauté hésitante

Dont il aimerait tans se revendiquer l'aquarelliste insufflé.

 

P. MILIQUE

02/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA LUTTE DES CRASSES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA LUTTE DES CRASSES"

 

Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !

29/10/2013

Emily LOIZEAU EN CONCERT "AU BIKINI" TOULOUSE AVRIL 2009

(Captation Personnelle)

 

Emily LOIZEAU

EN CONCERT

"AU BIKINI"

TOULOUSE

AVRIL 2009

09/10/2013

CIORAN 35

CIORAN.jpg

 

"Quand dans ton feu secret

Meurt toute résistance

Et que tout est possible

Et le devient presque..."

(E.M. CIORAN)

05/10/2013

Yves JAMAIT " JE SUIS VIVANT" SALLE EURYTHMIE MONTAUBAN Mai 2009

(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT 

" JE SUIS VIVANT"

SALLE EURYTHMIE

  MONTAUBAN  

Mai 2009