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30/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

4

Elle s'affirme ample et souveraine cette difficulté
De traduire la douleur intime de mots douteux
Qui n'ont rien à dire et guère mieux à penser.
Il en est ainsi, les morts envahissent notre quotidien:
Le règlement stipule que la mort est une règle de vie.
Dès lors, au terme singulier de chacun des parcours
Jonché d'êtres en bûcher de cendres brûlantes
S'impose la matérialisation d'une éternelle évidence:
La mort n'est jamais qu'une mythomane récurrente
Qui n'a aucun scrupule à s'afficher tel l'Unique Vérité.

(FIN)

P. MILIQUE

23/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS

 

 

Usine 1900 Aubervilliers © wikimedia commons - 2013

L’historien Antoine PROST redessine pour nous la France de 1913, juste avant que n’éclate la grande guerre, dont on marquera bientôt le centenaire. Aujourd'hui, il est à nouveau question du travail. 
A l'époque, les bourgeois, les propriétaires rentiers ne travaillent pas

22/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS TRAVAILLERIONS BEAUCOUP

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS TRAVAILLERIONS BEAUCOUP

 

Université Rennes 1905 © wikimedia commons - 2013

L’historien et Président du conseil scientifique de la mission du centenaire de la 1ère guerre mondiale, Antoine Prost, continue de nous ramener chaque jour un siècle en arrière, pour plonger dans la France de l’avant grande guerre.

17/06/2013

CESAR VALLEJO : "HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

 

CESAR VALLEJO 

"HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

Lu par Thierry Hancisse


Extrait de Poèmes humains, éditions du Seuil, 2011

Traduit de l’espagnol par François Maspero

Extraits choisis par Philippe Garnier

 

Cesar Vallejo est né à 3000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes en 1892, onzième enfant d’une famille pauvre où se mêlent les sangs espagnol et indien. Il a connu les plantations sucrières et le travail des mines, il a vu de très près l’exploitation qui confine à l’esclavage. Très vite il met le langage sous tension et invente un humanisme violent, sans aucune trace de sentimentalité, parsemé d’images à la force hermétique. Ses premiers recueils le situent d’emblée dans l’avant-garde des années 20. Communiste, fuyant la police péruvienne, il vivra et mourra dans le dénuement à Paris en 1938. Les plus intenses de ses textes ont été écrits pendant la Guerre d’Espagne, dans le recueil Espagne, éloigne de moi ce calice.

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Michel Sidoroff

10/05/2013

CESAR VALLEJO : "JE SUIS PEUT-ÊTRE UN AUTRE"

 

 CESAR VALLEJO 

"JE SUIS PEUT-ÊTRE UN AUTRE"

 

Extrait de Poèmes humains, éditions du Seuil, 2011

Traduit de l’espagnol par François MASPERO

 

Extraits choisis par Philippe GARNIER

 

Cesar VALLEJO est né à 3000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes en 1892, onzième enfant d’une famille pauvre où se mêlent les sangs espagnol et indien. Il a connu les plantations sucrières et le travail des mines, il a vu de très près l’exploitation qui confine à l’esclavage. Très vite il met le langage sous tension et invente un humanisme violent, sans aucune trace de sentimentalité, parsemé d’images à la force hermétique. Ses premiers recueils le situent d’emblée dans l’avant-garde des années 20. Communiste, fuyant la police péruvienne, il vivra et mourra dans le dénuement à Paris en 1938. Les plus intenses de ses textes ont été écrits pendant la Guerre d’Espagne, dans le recueil Espagne, éloigne de moi ce calice.

 

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Michel Sidoroff