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02/11/2012

LES BODIN'S: " Webcam chez les Bodin's : Vente sur le web "

 

WEBCAM CHEZ LES BODIN'S:

"Vente sur le web"



Les Bodin's se mettent à internet... Christian Bodin, fils de Maria Bodin, enfin connecté tente désespérément de communiquer sur le web

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins .

20/05/2012

LA MORT

LA MORT.jpeg

 

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.

La camarde en la marginalisant.

 

Parce que la mort n'est pas présentable

Elle est impartageable

Désespérément ordinaire aussi.

 

P. MILIQUE

17/05/2012

AGRIFFER AU SOLEIL

FANFARE.jpg

 

AGRIFFER AU SOLEIL



Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?

Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal de ce qui hurle
Créant l'insondable malaise maintenant audible
Dans l'échappée alternées de soudaines logorrhées
Profondes dans l'entrevue avec un presque mutisme
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....

Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus du battage possédé!

Tout alors, dans l’emmitouflé d'un paradoxal oubli,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.

P.  MILIQUE

13/05/2012

LASSITUDE DE DEFROQUES

OBSCURITE.jpg

 

 

LASSITUDE DE DEFROQUES


 

Dans le clair-obscur d'un monde qui disparaît,

 

Il tente de recueillir quelques couleurs

 

Pour ne pas se retrouver entièrement seul.

 

 

Des traits de lumière communiquent dans la nuit

 

Et le guide dans cette obscurité qui peu à peu s'installe

 

A travers la petite fenêtre qui lui reste sur l'extérieur,

 

Comme au travers des nuages lorsqu'il pouvait encore les voir,

 

Gronde toujours cette présence inquiétante

 

Que lui présentent d'étranges miroirs

 

Dans lesquels il plonge sans retenue restrictive.

 

 

Univers obscur, inutile et cependant redécouvert,

 

Débordant de scènes authentiques et cocasses

 

Où déambulent des lassitudes de défroqués

 

Et les chagrins d'une ribambelle de vaincus.

 

P. MILIQUE