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04/05/2014

RÊVES EN BLEU

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RÊVES EN BLEU

 

Certes la vie est une illusion,

Une succession d’instants fragiles et brefs

Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.

Elle est essentiel désenchantement,

Machine à broyer le temps imparti.

 

Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.

Nous allons à l’encontre du silence protecteur

Et interrogeons l’abîme du regard

Dans la crainte montante du toujours pire.

 

Il faut refuser cela.

Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!

 

Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie

Parce que ce monde en est tristement dépourvu.

Alors, il est impératif de ne plus subir

Et d’inventer avec application une autre réalité

Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager

Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.

Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente

De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.

 

Retrouvons nos étonnements d’enfant!

Mettons du bleu sur nos rêves!

Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois

Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

23/02/2014

RÊVES EN BLEU

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RÊVES EN BLEU

 

Certes la vie est une illusion,

Une succession d’instants fragiles et brefs

Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.

Elle est essentiel désenchantement,

Machine à broyer le temps imparti.

 

Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.

Nous allons à l’encontre du silence protecteur

Et interrogeons l’abîme du regard

Dans la crainte montante du toujours pire.

 

Il faut refuser cela.

Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!

 

Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie

Parce que ce monde en est tristement dépourvu.

Alors, il est impératif de ne plus subir

Et d’inventer avec application une autre réalité

Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager

Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.

Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente

De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.

 

Retrouvons nos étonnements d’enfant!

Mettons du bleu sur nos rêves!

Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois

Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

15/02/2014

LA RÊVERIE 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

3

La sensation du changement opéré est palpable, et il n'y a plus qu'à s'en imprégner. La rêverie, une fois entrée dans le vif du sujet, ouvre à une acuité inattendue. Les schémas habituels s'évanouissent, offrant à côtoyer ce qui, au fil de la vie, demeurait tapi dans l'ombre d'une mémoire en jachère. C'est un considérable privilège que de pouvoir se laisser empreinde ainsi de la signature des choses que l'on vient à peine de parvenir à déchiffrer soi-même! Les émotions étaient là, enfouies dans la stricte légitimité de ce que l'on croit être. Dans l'impossibilité, aussi, d'entretenir l'embrasement vertigineux du bonheur de vivre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE)

 

19/12/2013

DANSE IMMOBILE

au magma présent de l'écriture,

 

DANSE IMMOBILE


De quel poids pèse la solitude ?


On use d'artifices qui donnent l'illusion,

Prompts à nous répandre

Dans la basse célébration des apparences.

 

Cependant, quelques difficultés dans la réflexion,

Génèrent aussitôt un léger changement de perception.

Apparaît alors une lente dissolution des énergies

Qui soumet une volonté à l'ordinaire

Peu assujettie aux faiblesses .

 

Et nous habitons désormais une étonnante zone d'ambiguïté,

Où nos gesticulations résolument grotesques

S'évanouissent progressivement dans une étouffante danse immobile.

Un espace hasardeux où l'on doute des vérités les mieux établies,

Simplement parce que, rebelles encore,

Les voilà échappées de leur terreau d'origine.

 

Voilà que nous inventons, acharnés,

De longues nuits troubles qui traquent l'aléatoire,

Ouvrent des fissures qui dévoilent obscènes,

Un néant peut-être primordial,

L’endroit mal déterminé

Et pourtant séduisant d'une autre vie

Somptueuse de richesse.

 

La solitude est grand isolement certes,

Mais tellement préférable à l'intolérable compromis !

 

P . MILIQUE

20/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 9

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

9


Sa voix avait peu à peu forci dans l'embrasé du monologue. Elle s'était amplifiée, soumise et violentée par les assauts répétés d'une trop violente émotion, pour à nouveau faiblir et s'évanouir dans un souffle frêle proche du chuchotement....

 

--«Vous y allez fort je trouve! J'admets que les occasions de nous lamenter sur nos espérances perdues ne manquent pas, certes, mais de là à tirer un bilan aussi sombre et négatif sur la totalité d'une aussi jeune vie que la vôtre, il y a comme qui dirait une sacrée marge me semble-t-il.

Et si vous voulez mon avis, je trouve même cela très excessif. Outrancier même. Je sais bien qu'une fois passées les bornes il n'y a plus de limites mais tout de même...

C'est bien beau de se soumettre à une crise de lucidité, mais encore faut-il que cette lucidité soit suffisamment étayée et ne débouche pas sur une remise en cause aussi radicale d'une existence que, si je peux me permettre, vous n'avez encore eu que fort peu de temps à connaître. Tout ne peut pas être aussi définitivement laid quand même! Vous ne croyez pas?»

(A SUIVRE...)

10/10/2012

CHARLY: 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

 

CHARLY

2


 

Tiens? Comme un ronronnement dans le ciel!

Je me pose, le temps d'un bref instant, l'ombre d'un début d'interrogation. Vite résolue l'énigme. En levant la tête je reconnais immédiatement notre habituel petit avion de l’aéropostale. Celui-là même qui, de tous ses clignotements lumineux et de l’harmonie cadencée de ses deux moteurs à hélice, transporte son chargement de courriers laconiques ou de lettres pathétiques. A moins qu'il ne s'agisse plutôt des singulières symphonies d'un mélomane des mots, ou d'autres choses particulières aux significations infinitésimales.

Juste le temps de ma réflexion un brin nostalgique, et déjà le voilà qui s'évanouit dans son paysage céleste escorté sous l’œil protecteur de la lune et les sourires rassurants des étoiles. Disparition lente et progressive dans l'immobile d'un silence qui rapidement devient le sien.

La fraîcheur nocturne, bien perceptible maintenant, me décide à rentrer tant je ne tiens pas plus que ça à me laisser agresser par cette baisse de température. Bien qu'elle ne soit, c'est vrai, nullement intempestive compte tenu de l'heure présente.


(Asuivre....)

 

05/08/2012

LA MORT

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LA MORT

 

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance bénie,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement aussi.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable dans l'instant.

Absolu impartageable d'un désespérément ordinaire.

 

 

P. MILIQUE

01/06/2012

LE COEUR GROS DE BONHEUR

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LE COEUR GROS DE BONHEUR

 

 

Certes la vie est faite d'illusions,

Une succession d'instants brefs et fragiles

Qui s'évanouissent dans l'instant suivant.

 

Elle est aussi essentiel désenchantement

Et machine à broyer le temps imparti.

 

Et c'est l'indifférence qui s'installe insidieusement,

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit sans aucun confort.

Nous allons à l'encontre du silence protecteur

Et interrogeons l'abîme d'un regard inquiet

Dans l'indélébile crainte intégrée du toujours pire.

 

Il faut refuser cela!... Parce que la fuite serait illusoire.

 

Nous souffrons d'une âpre pénurie de rêve et de poésie

Parce que désormais ce monde en est privé.

Dès lors, il est impératif de ne plus subir,

Et de s'appliquer à construire une autre réalité.

Dans la richesse d'émotions trop intenses

Qu'il faudra bien réapprendre à partager

Dans le regard des autres qui un jour

S'ouvrira comme doit s'ouvre la vie. Forcément.

Le temps sera venu alors de se jeter avec gourmandise

Dans la multiplicité réitérée des encore possible.

 

Retrouvons nos étonnements d'enfants!

Mettons du bleu dans nos rêves!

Afin d'avoir enfin le cœur gros de bonheur

Et de s'endormir comme un bienheureux

Dans les bras caressants de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

20/05/2012

LA MORT

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LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.

La camarde en la marginalisant.

 

Parce que la mort n'est pas présentable

Elle est impartageable

Désespérément ordinaire aussi.

 

P. MILIQUE

02/04/2012

DANSE IMMOBILE

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DANSE IMMOBILE

 

 

De quel poids pèse la solitude ?

 

 

On use d'artifices qui donnent l'illusion,

 

Prompts à nous répandre

 

Dans la basse célébration des apparences.

 

 

Cependant, quelques difficultés dans la réflexion

 

Génèrent aussitôt un léger changement de perception.

 

Apparaît alors une lente dissolution des énergies

 

Qui soumet une volonté à l'ordinaire

 

Peu assujettie aux faiblesses .

 

 

Et nous habitons désormais une étonnante zone d'ambiguïté

 

Où nos gesticulations résolument grotesques

 

S'évanouissent progressivement dans une étouffante danse immobile.

 

Un espace hasardeux où l'on doute des vérités les mieux établies,

 

Simplement parce que, rebelles encore,

 

Les voilà échappées de leur terreau d'origine.

 

 

Voilà que nous inventons, acharnés,

 

De longues nuits troubles qui traquent l'aléatoire,

 

Ouvrent des fissures qui dévoilent, obscènes,

 

Un néant peut-être primordial,

 

Un endroit mal déterminé

 

Et pourtant séduisant d'une autre vie

 

Somptueuse de richesse.



La solitude est grand isolement certes,

 

Mais tellement préférable à l'intolérable compromis !

 

 

P. MILIQUE