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27/08/2017

PETITE-SŒUR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PETITE-SŒUR

2

 

Parce que toi, seule en scène, comique connue, reconnue, à optimiser les gags visuels et les situations les plus folles, les plus loufoques, les plus invraisemblables, les plus imprévisibles, et c'est déjà presque gagné...


Toi et ta déconcertante faculté à improviser ce soleil d'hilarité qui transportera les spectateurs présents.
Ceux-là même qui ne manqueront pas, je suis sûr de cela, d'exprimer leur contentement avec ferveur par une salve d'applaudissements nourris. Et mérités naturellement.

Et toi, le rouge aux joues, lumineuse, heureuse, les larmes d'émotions aux yeux...

 

Belle, riche et intense prestation à toi Petite-Sœur.
Je t'embrasse comme tu le sais, d'Affection Fraternelle.
Je t'aime.

(FIN)

 

P. MILIQUE

23/08/2017

DÉFIER L’INSENSÉ

VILLE EN RUINES.jpg

 

 

DÉFIER L’INSENSÉ

 

C'est une belle cité inscrite au fil du temps comme erroné,

Usée par tant de pas rebroussés au fronton amnésique du jour.

 

C'est une ville des ultimes grésillements d'avant la brisure,

D'avant la noirceur des ruines d'où s'échappent de sourds gémissements

Lorsque s'étouffe la plainte historique bafouée dans les marges muettes.

 

Il arrive que l'on se confie aux flots tourmentés du tumulte qui passe,

Que l'on se laisse dériver, épave ballottée aux bas-fonds glauques de la misère,

Faisant en cela l'expérience d'un rien hardi et saccageur de structures.

 

Il se peut aussi que l'on s'obstine à emprunter la même direction,

En un droit-devant imperturbable bandé du plaisir d'aller plus loin.

 

Mais l'autopsie l'indique avec précision, un jour la cité s’est arrêtée

Au large écart de cette vie missionnée pour tenir la mort à distance,

Ne vivant plus désormais qu'au travers d'une agonie cédée à l'effroi

Tout en n'en finissant pas de s'inventer un immuable défi à l'insensé.

 

P. MILIQUE

04/05/2016

DE LA PIERRE DE LUNE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE LA PIERRE DE LUNE

3

 

Chacun existe au profond, au solitaire. Chacun se poursuit dans l'autre et, conscient de participer au souffle d'un présent secret, demeure suspendu d'étonnement à être seuls, tous les deux. Ce deux unique, ce eux à jamais seuls, au centre de tous.
Du visible à l'essence même du mystère, cette Femme-là résonne en lui. Mais est-il vraiment possible de tisser un amour de soie perlée qui le lierait pour toujours à cette Autre, à cette singularité chatoyante? Le réel est peut-être quelque chose d'inaccessible. Entre cette Femme riche de splendeurs et la réalité s'immiscent l'éventualité de promesses inabouties qui mènent à l'impensable, à l'irremplaçable perte.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
3

 

Bon d'accord, d'accord! Cesse de me harceler Greg. D'ailleurs je ne vois pas comment je pourrais faire pour refuser plus longtemps d'accéder à ta requête, vu le choix que tu me laisses. Alors écoute moi bien vieux, pour demain c'est oui. Tu es bien conscient que ce sera-là une grande première. Parce que je ne comptes pas réitérer vois-tu. Car enfin, perdre mon temps à une occupation aussi dérisoire... C'est tout de même un passe-temps très éloigné de mon mode de vie à moi, tu le sais bien.
Merci Edgardo. La dernière fois, c'est promis.

Il fait un temps superbe ce jour-là. Le soleil se pavane déjà au-delà de son mitan et, propriétaire exclusif du bleu azur qui est le sien, darde avec vigueur ses rayons flavescents. Seul un léger zéphyr apporte un peu de douceur à cet après-midi impétueux de fin de printemps. Le sentier tortueux qui fait cortège au sommet de la falaise laisse contempler une mer majestueuse et coruscante. Les deux amis marchent, conversant de manière volubile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/08/2015

DISSIDENCE VERTE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

3

Alors bien sûr, le regard noir et la colère mal contenue, ça gronde à mon encontre. Leur virulence est à l'aune de leur impuissance à me convertir à La Cause Universelle. Acte de prosélytisme voué, s'il en est, à l'échec certain. Il m'est reproché, pêle-mêle, de ne rien comprendre à l'ampleur du problème en cours. De voir sans vouloir voir en quelque sorte. De ne pas opérer spontanément les liens apodictiques. De ne me livrer à aucune introspection auto-critique. Bref, de rester obstinément passif. Stupidement irréductible. C'est vrai ça, pourquoi ne me sens-je pas moi aussi écolo-responsable, ne serait-ce qu'à titre collectif, de la destruction programmées de ce qui fut jadis notre belle planète?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/11/2014

AGRIFFER AU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AGRIFFER AU SILENCE

Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?

Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal sombre de ce qui hurle,
Créant l'insondable malaise désormais audible
Dans l'échappée alternées de vives logorrhées,
Profondes dans l'entrevue d'un presque mutisme,
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....

Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus au battage possédé!

Tout, alors, dans l’emmitouflé d'une paradoxale amnésie,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.

P. MILIQUE

04/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "JE NE DESCENDS PAS DE MON DRAKKAR"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"JE NE DESCENDS PAS DE MON DRAKKAR"

Paroles et musique : La Parisienne Libérée

 

Aventurière et romantique
Elle arrive un jour à Paris
Dans une famille des quartiers chics
En plein cœur de la bourgeoisie
Au début ça se passe pas trop mal
Mais voilà qu’elle s’éprend du fiston
Ils se marient, ça fait scandale
Aux critiques elle répond :

 

Je ne descends pas de mon drakkar
Je ne viens pas servir le café
Je ne m’habillerai pas en noir,
Il faudra vous habituer
Je tourne un film en couleur
Que ça vous plaise ou non
Et vous ne me faites pas peur
Action !

 

Changer de codes, changer d’habits
C’est pas le tout d’entrer dans la ronde
Elle s’aperçoit petit à petit
Qu’il faut aussi changer le monde
En redoutable juge des neiges
Elle scandalise la République
Remet en cause les privilèges
Aux puissants, elle réplique :

 

Je ne descends pas de mon drakkar
Je ne viens pas servir le café
Je ne m’habillerai pas en noir,
Il faudra vous habituer
Je tourne un film en couleur
Que ça vous plaise ou non
Et vous ne me faites pas peur
Action !

 

Dans un débat héxagonal
Plutôt bercé par le chant du coq
C’est une voix originale
Qui fait des propositions chocs
Fini les cortèges militaires
A bas les vieilles écoles d’élite
Il faut sortir du nucléaire
Faire de l’écologie politique

 Je ne descends pas de mon drakkar
Je ne viens pas servir le café
Je ne m’habillerai pas en noir,
Il faudra vous habituer
Je tourne un film en couleur
Que ça vous plaise ou non
Et vous ne me faites pas peur
Action !

23/08/2012

SUR LES TRACES DE MONTMARTRE: "Mes vendanges à Montmartre"

 

MES VENDANGES A MONTMARTRE

Les Actualités Mondiales - 24/10/1941 - 50s


- Deux VG d'un cortège composé du Maire de Montmartre, des pompiers et des habitants en tenue d'époque, se dirigeant vers les vignes - Cueillette des raisins et scènes de bonne humeur - Neuf plans - GP du garde-champêtre battant du tambour - Vente aux enchères du raisin au profit du Secours National - DP - Le raisin est pressé - PM d'un garçonnet buvant un verre de jus de raisin.

17/05/2012

AGRIFFER AU SOLEIL

FANFARE.jpg

 

AGRIFFER AU SOLEIL



Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?

Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal de ce qui hurle
Créant l'insondable malaise maintenant audible
Dans l'échappée alternées de soudaines logorrhées
Profondes dans l'entrevue avec un presque mutisme
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....

Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus du battage possédé!

Tout alors, dans l’emmitouflé d'un paradoxal oubli,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.

P.  MILIQUE