14/11/2015
TOUT LE MONDE Y SONGE
TOUT LE MONDE Y SONGE
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses
A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas
Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.
Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral
Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.
Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins
Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure
Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,
Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.
Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps
Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.
Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,
Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage
Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.
Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive
Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.
Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal
Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant?
Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps
Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.
Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,
Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,
Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.
Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,
Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris
Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère
Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie
Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:
Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part?
P. MILIQUE
18:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homme, ange, vautour, suffoquer d'angoisses, rance, chercher des réponses, initiatives malheureuses, explication, empoisonner l'univers, fil abyssal, bassesse, l'oubli du corps, défier l'être, ne souffrir de rien, énerfie renouvelable, discerner, sans vraiment le situer, écrasé de fatigue, tournoyer dans le vent, assécher, poussière, relief acéré, sol lunaire, triade d'entités, parfaitement dissemblables, même galaxie, ancré au tréfonds, interrogation, tarauder, qulqu'un qui m'aime
24/09/2015
L'ALLUMEUR D'ETOILES
L'ALLUMEUR D’ÉTOILES
Dans le rouge vitrail de sa pensée,
Une paix ange de douceurs tombe, profonde.
Il est temps de rallumer les étoiles
Qui, sous ses paupières de marbre scellées,
Confinent les démons dans un passé de glace.
Le réveil, au soleil levant des étincelles de vie,
Brille de mille feux pleins de promesses inconnues
Aussi majestueuses et puissantes qu'aux cimes
Éternelles dans l'instant, d'un cèdre du Liban.
P. MILIQUE
28/11/2014
AGRIFFER AU SILENCE
AGRIFFER AU SILENCE
Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?
Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal sombre de ce qui hurle,
Créant l'insondable malaise désormais audible
Dans l'échappée alternées de vives logorrhées,
Profondes dans l'entrevue d'un presque mutisme,
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....
Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus au battage possédé!
Tout, alors, dans l’emmitouflé d'une paradoxale amnésie,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.
P. MILIQUE
09:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, agriffer, silence, obstination, démolition, peu, mystère, subsistance, braise, existence, fêlure, proche, insoupçonnable, rodeur, fatal, sombre, hurlement, création, insondable, malaise, désordre, audible, échappée, alternative, vive, logorrhée, profondeur, entrevue, presqu'île, mutisme, tentation, désespérer, vieux, croyance, aveuglement, suivre, propre, enterrement, danser, illumination, cortège, ange, fourchu, trompette, démoniaque, battag, possession, emmitoufler, paradoxe, amnésie
01/03/2014
RAINER MARIA RILKE: "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 2/3
RAINER MARIA RILKE
"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"
2/3
"CAR NOUS NE SOMMES QUE L’ÉCORCE..."
(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)
Lecture par ERIC GENOVES
Références:
"Le livre de la pauvreté et de la mort"
© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982
Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.
Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».
En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.
Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.
À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.
Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Amandine Grévoz
Montage Gilles Davidas
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rainer maria rilke, le livre de la pauvreté et de la mort, éric génoves, arthur adamov, actes sud, les cahiers de malte, laurids brigge, josef rilke, lou andreas-salomé, léon tolstoï, paula modershon-becker, clara westhoff, rodin, europe, afrique du nord, égypte, mariee sioux, dieu, mort, connaître l'amour, écorce, feuille, fruit, au centre, s'épanouir, jeune fille, adolescent, confidence, subsister, effacer le souvenir, créer, réchauffer, coeur, pensée, ange, nuée d'oiseaux, seigneur, achever, aveugle, espalier, édifice
07/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 07/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
07/06/2013
23:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pianiste, caractère, perfection, perdre son temps, sentimental, aimer, dans les bras, amour, ange, nirvana, artiste, satisfaire, pitoyable, crème fouettée, gâteau sec, poivre, piment, pervers, refaire, violon, crier, en baver, qui aime bien châtie bien, gueule fort, hurlement de douleur, sacrifier, torturer, sacrificiel, maya, inca
22/05/2013
UN AMOUR DE PRINCESSE
Mes rêves sont d'amour fou
Fou de cet ange
Cet ange, ce prince
Ce prince tellement charmant
Charmant et tellement absent
Absent et pourtant si présent
Enfiévré cadeau de la vie
La vie vibrante, exaltante,
Libérée des chaînes de ses rêves.
Issu de l'imaginaire, un bel amour de princesse,
Bel amour passé, présent ou... à venir.
Un qui tromperait l'impatiente attente,
Qui déposerait sur elle, soyeuse douceur,
La fraîcheur ombrée de la source de ses yeux,
Qui la laisserait stupéfaite d'être pour lui
L'inespérée investissant l'excédé de sa détresse
Pour marquer au fer bleui du définitif
L'instant et embrasé besoin d'harmonie.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amour, princesse, rêve, amour fou, ange, angélique, prince, prince charmant, absent, enfiévré, cadeau de vie, vibrer, exalter, libanrer de ses chaînes, imaginaire, passé, présent, avenir, tromper, impatience, attentif, déposer, soyeux, douceur, fraîcheur, ombrer, source, yeux, stupéfait, inespéré, investir, excéder, détresse, marquer au fer rouge, définitif, embrasement, besoin, harmonie
06/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15.10.2012
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
15.10.2012
18:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, fuir, rire, chercher, monde, arme, enfant, savoir, vie, néant, exister, songe, déployer, dormir, ange, trembler, méchanceté, cracher, ciel, coucher, infini, s'isoler, siècle, lenteur, noir, partir, entendre, admiration, pierre desproges, robert mitchum, couler dans les veines, chagrin, ébrécher, fureur, alcoolique, félin, taureau, élastique, métier, acteur, cinématographe, flamboyer, ressembler, amour, crever, odeur, lèvres, jambes
12/03/2013
CHARLES BAUDELAIRE LES FLEURS DU MAL
CHARLES BAUDELAIRE
LES FLEURS DU MAL
" XXI "
HYMNE A LA BEAUTE
Lu par Thierry Hancisse
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
Poèmes choisis par Laurence Courtois
23:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charles baudelaire, hymne à la beauté, les fleurs du mal, comédie française, ciel profond, abîme, confusion, bienfait, crime, couchant, aurore, filtre, baiser, amphore, gouffre noir, jupon, joie, désastre, gouvernance, se moquer, meurtre, breloque, danser amoureusement, bénir, blambeau, tombeau, enfer, caresser, ingénue, ouvrir la porte, satan, dieu, ange, sirène, fée aux yeux de velours, hideux, instant
03/03/2013
LE JOURNAL DE PERSONNe : " PSY-CAUSE : G RIEN "
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Quand j'écarte mes deux hémisphères, j'entends un drôle de bruit.
Un bruit qui ne fait pas de bruit.
Le silence...oui le silence
Comme la muse qui interpelle le poète
Ou l'Ange qui interpelle le prophète
Chutttttttttttttttttttttttt !
15:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le journal de personne, psychose, écarter, secundo, hémisphère, entendre, drôle de bruit, silence, commisération, muse, amuser, interpeller, poétiser, ange, prophète, côté coeur, creuser, maudir, rien à secouer, aimer faire le vide, chambre, antichambre, pénombre, mémoire effacée, frontère, le bon dieu, expulser, excès de zèle, contre cruel, vierge, phallus, bonus, dire tout ce qui passe par la tête, présider, inconscient, passer la douane, bombe à retardement, mauvaise foi, supérieur, capter les ondes, émetteur, médiateur, chercheur, surplomber, putain, médiapart, blague à part, exercice du pouvoir, étriller
02/03/2013
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
5
Je veux cessé d'être l'ange qui lit le carnet noir,
La présence spectrale toujours voilée de nuit.
Je veux ne plus jamais en de telles circonstances
Arborer toujours le sinistre visage de la mélancolie
Et ne plus savoir habiller mon âme insatisfaite
Que d'un costume bariolé aux couleurs de la vie.
Quelques mots dans un souffle...
Parce que dans ce désormais qui soudain titube
De nul d'autres qu'eux pourra naître la beauté.
Un jour, un autre plus tard, sur la route suivie à perte de vie,
Je chuterai à nouveau dans l'abîme d'un profond silence
Au gré d'un ultime rendez-vous pris avec moi-même,
Lorsque sera venue l'heure de faire les poches de ma mémoire,
Sachez qu'il me sera toujours précieux d'Ecrire Lucide
Et d'apprécier au plus intense l'exacte évidence
Du bonheur fascinant qui sans cesse m'étreint
Quand, au détour d'un souvenir, un Jour Moyen Éclot.
FIN
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, quelques mots dans un souffle, cessation, ange, angelot, carnet noir, présence, spectre, spectral, voiler, nuit, vouloir, circonstancier, arborer, sinistre, visage, mélancolie, habiller, âme, insatisfait, costume, coutûme, barioler, couleurs de vie, tituber, naissance, beauté, journalier, route suivie, à perte de vue, perdre la vie, chuter, nouveauté, abîme, profondeur, silence, de gré à gré, ultime, soi-même, l'heure est venue, faire les poche, mémoire, mémoriser, préciosité, préciux, lucidité, apprécier, intensité, exactitude, évidence
18/01/2013
SE RENCONTRER ENCORE 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE RENCONTRER ENCORE
8
Elle me fait face, comme acculée en des instants gorgés de failles qui traversent le vide et m'apostrophe sur un ton soudain rauque, comme en lutte contre une colère difficile à contenir...
-- «Ça suffit maintenant! Tais-toi! Tu ne comprends rien. Tu ne sais rien. Comme les autres quoi. Comme tous les autres. Ange un instant, démon le reste du temps.
Pas un pour racheter l'autre, pas un. La pureté, la passion, tu parles! Mon histoire à moi si tu veux le savoir, c'est l'histoire d'une passion imaginaire, fantasmée sûrement. En tout cas manquée. L'histoire d'un bonheur transformé en un vaste champ de ruines d'insatisfactions et de souffrances. L'enchantement et le désenchantement, tu comprends. Incomparable mouvement perpétuel s'il en est. De l'un à l'autre, tout le temps. Tu peux comprendre ça toi? Moi non. Je n'en peux plus d'errer dans l'illusion chaotique des sentiments incertains.
Tu y crois toi à l'amour comme ultime remède? J'y croyais moi aussi, naïve nourrie au biberon d'illusions. Un reste de niaise culture d'un pseudo-romantisme, probablement! Mais il n'en est rien bien sûr, et tu le sais comme moi. Mon histoire à moi n'est rien d'autre que la chronique d'une attente déçue, d'une promesse non-tenue. Qui n'aura jamais le temps de l'être, je le sais. Il n'y aura pas d'autres aurores! Mes espoirs, désormais périmés, ne ressusciteront pas les promesses de l'aube....»
(A SUIVRE...)
10:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, se rencontrer, faire face, acculer, instant, gorge profonde, faille, faillite, traverser, vide, apostropher, ton rauque, raucité, en lutte, colère difficile à contenir, suffir, maintnance, se taire, ne rien comprendre, ne rien savoir, ange, démon, pas un pour racheter l'autre, pureté, passion, parloir, histoire, savoir, imaginaire, fantasme, acte manqué, bonheur, transformer, vaste champ de ruines, insatisfaction, souffrance, enchantement, désenchantement, comprendre, incomparable, mouvement perpétuel, de l'un à l'autre, compréhension, n'en plus pouvoir, errance, illusion, chaotique, sentiment, certifier, amour
17/05/2012
AGRIFFER AU SOLEIL
AGRIFFER AU SOLEIL
Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?
Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal de ce qui hurle
Créant l'insondable malaise maintenant audible
Dans l'échappée alternées de soudaines logorrhées
Profondes dans l'entrevue avec un presque mutisme
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....
Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus du battage possédé!
Tout alors, dans l’emmitouflé d'un paradoxal oubli,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, agriffer, soleil, fêlure, proche, insoupçonné, rodeur, fatal, hurlement, créer, insondable, malaise, audible, échappée, alterner, logorrhée, profondeur, entrevue, mutisme, tenter, désespéré, silence, comme au bon vieux temps, croyance aveugle, illumination, cortège, ange, trompette, démon fourchu, battage, possesion, emmitoufler, paradoxal, oubli, rétablir, ordre, obliger, un monde de liberté, ébauche