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03/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "TROUBLE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Avons-nous trahi l’humanité ? Ou c’est l’humanité qui nous a trahi?

Je crois que notre époque a renoncé à la vieille opposition entre l’universel et le particulier.
Pour consacrer la seule véritable opposition entre le particulier et le particulier.
Les particuliers vont devoir s’affronter pour toujours et à jamais.
Particuliers contre particuliers
Luttent à mort… pour une vie de lutte
Mal nécessaire… pour un bien universel
L’impérialisme contre l’anti-impérialisme
Le sionisme contre l’antisionisme
L’anti-islamisme contre l’Islamisme
Des destins particuliers… des buts particuliers… des rêves particuliers
Avec la même obsession pour l’universel
Avec la même prétention à l’universel
Ils y prétendent tous… à cet universel particulier
Des religions pour commencer… des religions pour en finir…
- les religions laïques avec une raison souveraine
- et les religions du livre avec une volonté souterraine
… toutes imbues d’elles-mêmes
Particuliers et particulières… toujours rebelles à la lumière
Ça ne vous rappelle pas quelqu’un?
Être de controverse et de discorde?
Judas… l’irrationnel !
De deux choses, l’une
Ou judas a trahi l’universel pour le particulier
Et il est traître pour l’éternité
Ou Judas a trahi le particulier pour l’universel
Et c’est l’éternité qui l’a trahi
Ces deux versions en disent long sur le toc des civilisations.
Toute civilisation qui se prétend universelle trahit les siens.
Toute civilisation qui tend vers l’universel est trahie par les siens.
Nous oscillons entre l’une et l’autre civilisation.
Entre trahir et être trahi… Entre Judas et Jésus
Pas de conciliation… ni de réconciliation possible
Les deux sont condamnées à se renier …
pour que la paix demeure hors de portée.

02/09/2012

A L’ENCRE DE FEU

le manant des mots,à l'encre de feu,les beaux souvenirs ne meurent jamais,inscription,lueur,étincelant,écrin d'étoiles,suspension,carton rouge,espace temps,nulle part ailleurs,coule dans ses veines,le sang,lumière inconnue,un vide en lui,à l'écho de son coeur,partitions inconnues,attendus,instant de vérité,à l'ombre des mots,immersion,éternité,l'espoir renaît,iriser,aurore,sourire ingénu,exalter la douceur,écrits échangés,féconder la vie,secrètement tissé

 

A L’ENCRE DE FEU

 

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

De ce vide en lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues d’instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,

Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,

Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.

En une connivente tendresse, il lui prend la main

Avec l’ardent de son amour pour seul balancier

Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,

Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser

Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.

 

P. MILIQUE

27/08/2012

LE SAVIEZ-TU? (2):Les questions son du professeur Tutu: mp3

 

LE SAVIEZ-TU? (2)


Les questions son du professeur Tutu: mp3 (3’16’’)
« Comment ça ma-marche ? »

 


 

Comment on écoutait la musique avant Shakira ? le mp3 est-il éternel ? et c'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 2. Comment marche le mp3 ?

                                                   Enregistrement : juillet 09

05/08/2012

LA MORT

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LA MORT

 

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance bénie,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement aussi.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable dans l'instant.

Absolu impartageable d'un désespérément ordinaire.

 

 

P. MILIQUE

18/07/2012

JE DENONCE 22

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Je dénonce

Les entasseurs de procédure sans fin

Et ces mêmes obsédés du décret,

Eternels pousseurs à la roue

D'un pénal désormais déchaîné!

07/06/2012

A L'HEURE BRÛLANTE

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A L'HEURE BRÛLANTE

 

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

 

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

 

Qui, aux abords d'une parole initiale et dictée

 

Par les limites de la prégnante déchéance du souvenir,

 

Se grave parfois l'incontrôlable et puissant bouillonnement

 

Qui jaillit du ténu entre la différence admise et la folie.

 

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

 

D'où s'émet l'imprévu d'un éclat d'épure

 

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

 

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

 

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre

 

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

 

P. MILIQUE

20/05/2012

LA MORT

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LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.

La camarde en la marginalisant.

 

Parce que la mort n'est pas présentable

Elle est impartageable

Désespérément ordinaire aussi.

 

P. MILIQUE

01/03/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "JE SAIS QU'UN JOUR VIENDRA"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .




JE SAIS QU'UN JOUR VIENDRA


Je sais qu'un jour viendra où l'aube éblouissante
Au ciel resplendira !
Malgré l'éternité que durât notre attente :
Je sais qu'un jour viendra !

Et tous, main dans la main bâtirons la patrie
Fleurira le jasmin !
Dans les rues de Damas, de toute la Syrie,
Oui tous main dans la main !

Dans la liesse et la joie chanterons la victoire,
D'une seule et même voix !
Et nous réécrirons les pages de l'Histoire,
Dans la liesse et la joie !

Je sais qu'un jour viendra fait de larmes, de rires,
La paix triomphera !
Et nous irons fleurir les tombes des martyrs,
Je sais qu'un jour viendra !