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16/03/2017

MAIS AVEC QUEL DÉGOUT

au magma présent de l'écriture,

 

MAIS AVEC QUEL DÉGOUT



C'est un univers tout à fait incohérent,
Une atmosphère lourde et difficilement descriptible.
Dans celui-ci, comme derrière tout masque authentique,
S'exprime sans retenue l'intransigeante part de doute
Et les égarements dangereux inhérents à toute pensée.

Il possède, par devers lui, quantité de forces insoupçonnables.
Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes cumulées.
Il arrive de percevoir parfois quelques stridences de douleurs
Sur son visage brûlant secoué d'irrépressibles tremblements.

On le comprends dès lors niché au cœur d'un désastre général.
De lui peut surgir, à tout moment, d'inopinés éclats de violence
Dans l'agitation terrifiante d'éléments devenus incontrôlables,
De lourds nuages noirâtres pleurent une épaisse pluie de sang
Tandis que de terrorisantes comètes zèbrent sa conscience,
Éclairant son tréfonds d'une blafarde lueur de fin du monde.

Là, il trouvera la force de renaître à la vie, mais avec quel dégoût!


P. MILIQUE

14/03/2016

LA DÉSILLUSION

au magma présent de l'écriture,

 

LA DÉSILLUSION



L'homme est un animal trouble et douteux,
Artisan de la grande imprévisibilité de la vie.

Tout faire pour esquiver, autant que possible,
La flagrante évidence ne ferait que confirmer
Une fantasmagorie consciente de son illusion:
Elle est si ordinaire à rencontrer la désillusion.

On à peine à l'imaginer plus profonde encore
Que celle qui se détermine à l'aune incertaine
D'un processus trop enfoui au cœur du silence.

Quand l'harmonie dissone soudain et entraîne,
Sournoise, la tardive dissolution des certitudes.
Quand, de joutes familiales en failles internes,
S'installe la genèse d'une perturbation durable.


Quand, à travers chaque pièce de l'appartement
Désormais vide n'est plus que l’ombre sans présence,
On a le cœur et l'âme lacérées par d'atroces blessures:
Les blessures non cicatrisables de l'insupportable.

Ne reste plus à ce moment
Qu'à fuir la dure réalité
Pour se réfugier, meurtri,
Dans un autre tout proche
A l'attrait éperdu et fou
Pour le bonheur de vivre.

P. MILIQUE

06/08/2014

NE PAS CÉDER 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NE PAS CÉDER

3

Fabuleuse mécanique qui ne camoufle en rien l'étendue de ses incohérences. L'acte est ainsi posé : au commencement était le courage. Mais il est, par essence, en péril constant sous l'effet d'une trop grande tension. Tout un chacun possède en soi cette faille fascinante, en majeure partie imprévisible, à même de modifier cette caractéristique inaugurale. Là réside tout l'enjeu de courage.

C'est une décision radicale, une représentation héroïque sans précédent. Frayeur surmontée sitôt admis la peur et le refus d'amertume. Et même si le désir espéré augmente le courage, il serait bien aventureux de ne le réduire qu'à la bonne conscience ou à la vanité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 20/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

20/02/2014

18/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

8


Elle me fait face, comme acculée en des instants gorgés de failles qui traversent le vide et m'apostrophe sur un ton soudain rauque, comme en lutte contre une colère difficile à contenir...

-- «Ça suffit maintenant! Tais-toi! Tu ne comprends rien. Tu ne sais rien. Comme les autres quoi. Comme tous les autres. Ange un instant, démon le reste du temps.

Pas un pour racheter l'autre, pas un. La pureté, la passion, tu parles! Mon histoire à moi si tu veux le savoir, c'est l'histoire d'une passion imaginaire, fantasmée sûrement. En tout cas manquée. L'histoire d'un bonheur transformé en un vaste champ de ruines d'insatisfactions et de souffrances. L'enchantement et le désenchantement, tu comprends. Incomparable mouvement perpétuel s'il en est. De l'un à l'autre, tout le temps. Tu peux comprendre ça toi? Moi non. Je n'en peux plus d'errer dans l'illusion chaotique des sentiments incertains.

Tu y crois toi à l'amour comme ultime remède? J'y croyais moi aussi, naïve nourrie au biberon d'illusions. Un reste de niaise culture d'un pseudo-romantisme, probablement! Mais il n'en est rien bien sûr, et tu le sais comme moi. Mon histoire à moi n'est rien d'autre que la chronique d'une attente déçue, d'une promesse non-tenue. Qui n'aura jamais le temps de l'être, je le sais. Il n'y aura pas d'autres aurores! Mes espoirs, désormais périmés, ne ressusciteront pas les promesses de l'aube....»

(A SUIVRE...)