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19/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."

 

GEORGES SCHAEHADE

"ILS NE SAVENT PAS..."

(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

18/02/2014

TRANSFORMATION: COMMENT DAVID DEVIENT SOPHIA

 

TRANSFORMATION
COMMENT DAVID DEVIENT SOPHIA

(7’08’’)
« LE ROSE RAJEUNIT TOUJOURS »

 

Avant de recevoir ses habitués, David se métamorphose en travesti : douche, épilation, maquillage, perruque. Un rituel qui procède de la magie et de l'illusion, pour des clients qui ignorent qui se cache derrière la grande Sophia : David Dumortier, poète ("For intérieur") et auteur de livres pour enfants.

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Claire Hauter

02/11/2013

CLEBARDS DE RIRE LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

 

  CLEBARDS DE RIRE
LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

(10’07’’)
« C'EST LUI QUI COMMANDE ET MOI J’OBÉIS»

Clémentine parcourt les routes du Sud-Loire avec son Canibus, camping-car psychédélique où elle toilette les chiens et les chats. Ce jour-là, elle a rendez-vous avec deux fidèles clientes. Les Français et leurs clébards (de rire), une grande histoire d'amour !

Enregistrement : juillet 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Jérôme Sandlarz

25/08/2013

L'ATTENTE

TASSE DE CAFE.jpg

 

L'ATTENTE

 

Une porte poussée d'un négligent geste machinal,

Une table désœuvrée où il installe son habitude,

Le voilà lui et sa mélancolie encore revenus...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Furtifs coups d’œil répétés

Adressés à l'immobile pendule

Qui le nargue, l'aiguille figée...

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Déjà trois cafés chargés d'atrabile désespoir.

Il tord d'une main rageuse la feuille impassible,

Sa bouche aphone crie d'insanes mots brûlants

Maintenant que le trop tard l'enjoint de partir,

Las d'attendre celle qui n'existe peut-être pas.

 

Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.

 

Sous le regard insignifiant de clients avachis,

L'homme se lève en pleurant des larmes taries

Et rejoint l'au-dehors livide sous la lune liquide.

 

P. MILIQUE

30/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29/05/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

29/05/2013

18/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LES CISEAUX DE BERCY"

 

LES CISEAUX DE BERCY


Paroles et musique : La Parisienne Libérée


D’un côté BNP
De l’autre PARIBAS
Ici la SOCIÉTÉ
La GÉNÉRALE, par là
C’est ce qu’avait promis
Un ancien un candidat
Qu’on avait applaudi
A tour de bras.

Les ciseaux de Bercy
Qui étaient pourtant immenses
Ont soudain rétréci
Face à la Finance
Les ciseaux de Bercy
Au moment de découper
Sont devenus plus petits
Que les pointillés

Quand il s’agit de trancher
Pour gagner plein d’argent
En taillant des budgets
On voit les choses en grand
C’est pas le même instrument
Dont il est fait usage
Pour tenir les engagements
Vers les ménages

Les ciseaux de Bercy
Qui étaient pourtant immenses
Ont soudain rétréci
Face à la Finance
Les ciseaux de Bercy
Au moment de découper
Sont devenus plus petits
Que les pointillés

La banque «universelle»
Est par définition
Celle dont le modèle
N’a pas de séparation
Si c’est la seule qui vaille
A quoi bon faire une loi ?
Pourquoi prendre une cisaille
Qui ne taille pas ?

Les ciseaux de Bercy
Qui étaient pourtant immenses
Ont soudain rétréci
Face à la Finance
Les ciseaux de Bercy
Au moment de découper
Sont devenus plus petits
Que les pointillés

Il y aurait, dit on
D’un air philosophique
Une spéculation
D’utilité publique
Dont le critère ultime
Serait d’avoir un client…

Mesdames les tapines
Retenez cet argument (bis)

21/12/2011

LES CONTES DE NOËL 5

 

 

Ou comment retourner

Dans une enfance

Que nous n'avons,

Au demeurant,

Jamais quitté !