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16/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 7

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

7

Une ombre de tristesse flotte, lourde d'évidence, dans son regard éteint, telle un désespoir tranquille et une sensation éprouvante enveloppés d'une chape de langueur définitive.

Il paraît donc s'être arrêté là, au seuil de rêves improbables.

Interdit de vivre presque.

Témoignage affligeant et pathétique d'un quotidien qui le ronge de pessimisme batailleur.

 

Le voilà tout aussi dévasté que peuvent l'être un ignoré, un dépossédé.

Le jour comme la nuit, Il est assujetti à cette douleur sans fièvre qui le submerge par instants en longues bouffées suffocantes.

Sournoiserie folle d'une souffrance insidieuse née d'une multitude d'ondes éminemment perceptibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/03/2016

JIMI 1

au magma présent de l'écriture,

 

JIMI

1

Mes héros ne sont pas armés de fusils,
Ils ne le sont que d'une guitare,
Et leur plus grande victoire
Est de destituer le monde
De son foutu manteau noir.

Je n'ai jamais fait de guerre,
Seulement d'exaltants virtuoses.
Mon ancêtre a connu Verdun,
Moi Jimi à Wight et à Woodstock.

Je ne puis crois en aucun dieu
Puisque je ne l'ai jamais vu.
Et si toutefois j'ai fait erreur,
Il en est le seul responsable:
Il n'avait qu'à se manifester!

Je ne puis aimer Napoléon,
Son chapeau est en carton.
Il a beau se dire empereur,
De moi il n'aura pas de fleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/11/2015

IDÉAL DE RÊVEUR

au magma présent de l'écriture,

 

IDÉAL DE RÊVEUR

Il y a ce manque de toi qui tenaille,
Et l'entière conscience de ce manque.
Avec cette blessure supplémentaire
De ne pouvoir te toucher de mes doigts
Ni effleurer l'embrasure de tes lèvres.

C'est un tel bonheur que de t'aimer!
Dès lors, comment pourrais-je faire
Pour combler le vide de ton absence?

Il me reste ma capacité à t'imaginer,
A créer l'espace où nous existerions,
Toujours plus attentifs l'un à l'autre.

C'est inévitable en ces instants-là,
Le réel flanche pour laisser la place
A l'expression fiévreuse de la fantaisie
Et de l'imaginaire. Un idéal de rêveur.

P. MILIQUE

09/08/2015

C'EST AINSI... 1

au magma présent de l'écriture,

 

C'EST AINSI...

1



Il sait qu'elle ne dispose pas
D'un seul instant dispos pour elle.
Il sait qu'elle se multiplie
Bien au-delà du raisonnable.

Il sait que sa présence prochaine auprès de lui
N'est pas pour rien dans ces devoirs infligés.
Il sait que cet incontournable impératif
Nécessite, pour consentir au dispendieux,
D'une certitude en la proximité commune.

Il sait
L'exil proche dans ce réel d'aujourd'hui
Dont il s éprouve quelque peu responsable,
Il sait
Qu'éclabousse à l'infini ce silence
Qui au fil du temps se fait bruit,
Il sait
Que jamais dans ce vaste espace
Elle vibrera en onde inachevée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

2


Lorsque le monde se songe, il convient d'aller au bout de ses rêves.
Nous voilà parvenus à ce carrefour où peut-être la vie bascule,
Là où d'impératives velléités se propose à transmuer le destin.
L'aube séduisante d'une nouvelle aventure point, aguicheuse,
Et nul ne saurait refuser bien longtemps le plaisir de s'épanouir
Sans, à un moment ou à un autre, en éprouver le délicieux frisson.

Le moment est venu d'accoster à quelque chose de plus authentique,
Et à se soumettre à la flamme des éveils émerveillés qu'offre la nature.
Cela prendra la forme de l'inespérée richesse de toujours: quelqu'un.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

18/01/2015

AU MITAN 1

au magma présent de l'écriture

 

AU MITAN

1

La belle jeunesse s'est épuisée au fil de l'inexorable,
Mais la réalité d'une pensée tonique réjouit encore.
Voilà que se profile un mitan de présence potentielle:
Rien qui puisse dévier le cours ordinaire de l'existence.

Pour être parvenue à dominer son parcours de vie,
Pour avoir gardée intacte l'intégralité de sa force,
Pour avoir exalté l'immense majorité de son vif éclat,
Elle s'est offert le droit de parader en habit de lumière.
Et si elle faisait le point sur le chemin déjà parcouru?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/03/2014

MORAN: "DARFOUR"

 

MORAN

"DARFOUR"

Du vague à l'âme, de la nostalgie, de la mélancolie, de longues nuits d'introspection fiévreuse pour des textes riches exaltés de mots qui frappent et font écho dans le fragile.

Quoi? Vous n'étiez pas présents hier soir?
Ne laissez pas passer votre tour plus longtemps!
Séance de rattrapage ce soir 28 Mars:


"LE BIJOU"

TOULOUSE

21h 30

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JEAN-PIERRE COFFE

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  JEAN-PIERRE COFFE

 

Jean-Pierre Coffe aime passer d'un livre à l'autre. En ce moment, il passe de Philippe Geluck à Christophe Ono-dit-Biot et Sibylle Grimbert.

Il rejoint Pierre Arditi, qui compare le vin aux livres. Mais contrairement à un mauvais vin, le gastronome ne jettera jamais un livre.

15/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/03/2014

01/03/2014

RAINER MARIA RILKE: "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 2/3

 

RAINER MARIA RILKE

"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"

2/3

"CAR NOUS NE SOMMES QUE L’ÉCORCE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

Lecture par ERIC GENOVES 

Références:

"Le livre de la pauvreté et de la mort"

© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Amandine Grévoz

Montage Gilles Davidas

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.

17/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 05/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

05/02/2014