Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/03/2016

HARMONIE

au magma présent de l'écriture,

 

HARMONIE


Refuse les étiquettes trop vites collées
Refuse les cruautés occultes de la vie
Refuse la lourde viscosité du réel
Refuse l'incontournable nécessité
Refuse l'apocalypse intrinsèque
Refuse les songes hallucinatoires
Refuse tout ce qui porte l'abject
Refuse la dictature brute du savoir
Refuse le joug frelaté de la croyance.

Sollicite la toute puissance du rêve
Sollicite la flegmatique euphorie
Sollicite l'intrusion de l'extraordinaire
Sollicite l'aléatoire le plus insaisissable
Sollicite la communion avec l'irrationnel
Sollicite l'audace facétieuse et imprévisible
Sollicite l'énergie ironique du singulier
Sollicite les considérations multicolores
Sollicite les viscérales affinités essentielles.

Adapte tes errements éprouvés devant les imbroglios
Adapte tes frustrations ressenties face aux paradoxes.

Une fois parvenu au terme de ce long cheminement,
L’âme embrasée sous l'effet d'une subtile alchimie,
Synthétise-toi les fondations d'une intense harmonie.

P. MILIQUE

30/05/2015

THÉÂTRE D'OMBRES

au magma présent de l'écriture,

 

THÉÂTRE D'OMBRES



Il y a cette multitude d'écrits,
Véritables concentrés d'efficacité
A l'impact pour le moins terrifiant.

Flammèches espiègles et passionnées
Issues de manipulations énigmatiques,
Aux essences inusuelles de manichéisme
Teintées de perspectives insoupçonnées
Révélatrices de secrètes harmonies
Aux tonalités envoûtantes de beauté.
Expressions de type hallucinatoire
Issues du délire et de la démesure,
Formidablement aptes à combler
Le silence sépulcral des non-dits.

Il est tant de soleils éteints
Dans mon théâtre d'ombres...

P. MILIQUE

04/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 2

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

2

 

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglants des blessures qui se ravivent, déchirantes.

 

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

 

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

 

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

20/09/2014

EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES

2

La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.

Dans cette errance au fil d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce d'inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Par le bruissement évocateur d'une espérance bientôt anéantie.

(FIN)

P. MILIQUE