12/03/2017
HALTE AU BRUIT
HALTE AU BRUIT
Quiconque a déjà eu à souffrir, un tant soit peu,,
Des affres querelleuses inhérentes à l'habitat collectif,
Est à même de reconnaître en chaque flash d'immédiat
Le redoutable rugissement au timbre incomparable
Déversé en spasmes par son étage, par son palier et,
Pour les plus malchanceux, par des redoutables voisins.
Néanmoins, faute de n'y jamais rien comprendre
Compatissons au moins à cette terrible engeance
Subie par les adeptes de cette philosophie sectaire.
Il faut avoir résidé dans cet imbroglio sonore
Pour savourer à sa juste valeur le plaisir de vivre
Enfin loin de ce cacophonique gerbage urbaniste.
Pourtant, à moins de savoir se comporter en ermite,
Il reste, constatons-le, quelques pollutions bruyantes
Assez incompressibles pour n'en être pas responsables.
Aussi, pour éprouver le bonheur en notre âme quémandeuse
D'un calme, d'une sérénité et d'une paix désormais retrouvés,
Assénons-le haut et fort, et sans ambages: Halte au bruit!
P. MILIQUE
09:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, halte, bruit, quiconque, détruire, souffrir, tante, peu, affres, querelleuse, inhérence, habitat, collectif, reconnaître, chaque, flash, immédiat, redoutable, rugisseement, timbre, incomparable, déversoir, spasme, étage;palier, malchanceux, faute, jamais, rien, comprendre, compatir, moins, terrible, engeance, suir, adepte, philosophie, sectaire, résider, imbroglio, sonorité, savourer, juste valeur, plaisir de vivre, enfreindre, loin, cacophonique, gerbage, humaniste, se comporter, ermite
02/01/2017
CERCLE VICIEUX
CERCLE VICIEUX
D'une indestructible
Structure d'acier chromé,
Fut ta naissance,
Femme électrique
Aux cheveux de platine.
Regards dévastés,
Électro-faibles te bousculant,
Instable et bizarre décalage.
Du fond d'une pyrotechnie
Glauque de méchanceté,
Tu ne parles jamais de toi.
Tes yeux couleur turquoise
Sont des lacs de montagne,
Tu es une telle l'androïde,
Mutante trop en avance.
Nouvelle humanité cybernétique,
La machine molle a cette fois
Accouché d'une belle fille.
L'heure est maintenant venue
Pour l'homme de s'éteindre
Dans les spasmes ultimes
De néons en état d'overdose.
Avortement programmé de la cité
Dans l'acuité d'un décor mourant.
Le soleil ne reviendra pas
Et les derniers humains
Sont nus parmi les ruines.
Éternel recommencement...
P. MILIQUE
09:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, cercle vicieux, docteur, radicalisation, indestructible, structude d'acier, chromé, naissance, ferme, électrifier, cheveux, platine, regard, dévaster, électrocardiogramme, bousculade, instable, biarre, décalage, pyrotechnie, glauque, méchanceté, parleur, gendre, toit, yeux turquoise, couleur, lac de montagne, androïde, mutant, trompette, avancer, nouvelle, humanité, cybernétique, machine molle, fortiche, accoucher, belle-fille, jeure, maintenir, venir, éteindre, spasme, ultime, néon, état, overdose, avortement, programmer
15/09/2014
CORPS A CORPS QUOTIDIEN
CORPS A CORPS QUOTIDIEN
La bonne santé est une pure grâce offerte par la vie
Qui retarde l'inéluctable d'une issue vers le rien,
En déclarant illicite le corps à corps quotidien
Avec l'usuel des manques, des pertes et des ratages,
Et celui des spasmes de douleurs infinies répétés
Aux marges accueillantes d'un abîme insoluble.
Pourquoi cesserait-on de ressasser la valeur magique
D'une existence dont le contenu est dans le contenant
Accompagné de potentielles rencontres et d'aventures
Dont l'extraordinaire exalte d'emblée la vie présente?
Pulsations, houle tumultueuse striée de silences apaisants,
Mélodie tournoyante propre à désarçonner l'évidence.
Derrière les coulisses mouvante de la réalité supposée,
Le monde affiche des rêves tendus de subtiles alchimies.
Parvenir à conjuguer le multiple pour obtenir l'unité,
C'est permettre à l'osmose de prendre tout son sens
En offrant d'inhabituelles pensées joliment actives,
Plate-forme soudaine proposée aux bonheurs imprévus.
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, corps à corps, quotidien, bonifier, santé, pur, grâce, offrande, vie, retarder, inéluctable, issue, rien, déclarer, illicite, usuel, manquer, perte, ratage, spasme, douleur, infinitif, répétition, marge, accueil, abîme, irrésolu, insoluble, cessation, ressasser, valeur, magique, contenir, accompagnateur, potentialité, rencontre, aventurier, extraordinaire, exalter, d'emblée, présent, pulsation, houle, tumulte, srier, silence, apaiser, mélodie, tournoyer, propre
17/08/2014
CHEMINS DE TRAVERSE
CHEMINS DE TRAVERSE
Même à ne jamais céder au foisonnement des images,
Les voies toutes tracées bifurquent
Rapidement sur les chemins de traverse.
Là, l'existence se retrouve comme intensifiée
A ressentir les choses avec la plus grande acuité
D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.
Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles
Amputée de ses références majeures
Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,
Articule magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne
La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer.
P. MILIQUE
10:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chemin, traversier, céder, foisonnement, image, voies, tracer, bifurquer, bifurcation, rapidité, éxistence, distance, retrouvailles, intensifier, ressentir, cose, grand, acuité, au-delà, porteur, spasme, folie, encombrement, réconforter, agitation, événement, grave, incompréhensible, amputé, référence, majeur, proche, proposition, entériner, idée, prégnance, articulation, magnifier, vacarme, accompagnateur, bête fauve, sang, noir, projet, griffure
28/12/2013
DELIT DE FEMMES
Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !
http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toilette, usurpateur, délit, râle, amants, mort, lèvres, enlacer, étreindre, irrépressible, intimité, fougueux, baisers, vorace, charnel, musique, lumineux, existence, farder, beauté, humer, parfum, repus, consentir, corps, infini, nocturne, lune, deuil, étoile, mémoire, braise, incendie, précaution, spasme, obscurité, faiblesse, résistance, remords, aube, blafard, misérable, imposteur, légitime, ignorance, maîtresse, fusion, délicatesse, humour, humoriste
15/11/2013
CHEMINS DE TRAVERSE
Crédit Photo: Bernard. Foncez
CHEMINS DE TRAVERSE
Même à ne jamais céder au foisonnement des images,
Les voies toutes tracées bifurquent
Rapidement sur les chemins de traverse.
Là, l'existence se retrouve comme intensifiée
A ressentir les choses avec la plus grande acuité
D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.
Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles
Amputée de ses références majeures
Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,
Articule magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,
La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer.
P. MILIQUE
12:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chemin, images, existence, spasme, folie, grave, amputé, magnifique, vacarmebête, fauve, sang, griffe, chemin de traverse, céder, renoncement, foisonnement, image, voie, tracer, bifurcation, rapidité, intensifier, ressentir, acuité, porter, concertation, déconcertant, réconforter, evènement grave, incompréhension, amputer, références majeure, prposition, entériner, idée prégnante, articulation, vacarme, accompagnant, bête fauve, sang noir, projeté, projection, griffer, griffure
15/10/2013
RÉSONANCES CONCRÈTES
RÉSONANCES CONCRÈTES
Le scandale est là, enfiévré,
Qui affirme des choses irrecevables
Où se greffent les peurs malsaines de la différence.
Du tréfonds de l'inconscient
Surgit ce qui se trouve à l'habitude enfoui.
Trouble immédiat en quête de l'invisible
Dans l'ébranlement de l'être souvent
Saisi au bord du cri, au bord du spasme.
L'expérience vive de l'inéluctable
Trouve alors une résonance concrète
A l'impératif d'une plume sereine et en attente.
P. MILIQUE
17:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scandale, fièvre, malsain, inconscient, spasme, greffe, résonner, concrétion, enfiévré, affirmation, irrecevabilité, greffer, peureux, différend, tréfonds, inconscience, surgir, touvailles, habituel, enfouir, trouble, immédiat, en quête, invisible, ébranlement, saisir, au bord du cri, expérimente, vive, inéluctable, trouver, impératif, impérieux, plumitif, serein, en attente;
05/06/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
5
Il est des blessures infinies d’emblée indélébiles,
Alors lorsqu'il s'agit de survivre dans l'obscur! …
Tu navigues désormais sur une mer plus tranquille
A la lumière d'un soleil de paix depuis toujours mérité,
Enfin étranger au noir persistant de mon infirmité d'être,
Tandis que l'avalanche émotionnelle précise l'interrogation :
Que vont devenir toutes les larmes extraites de spasmes à vif,
Celles-là même que nous n'avons jamais su verser ensemble
Tenues si longtemps secrètes qu'elles ne hantent plus que l'invisible ?
As-tu compris au gré d'un jour, Papa, combien je savais mal t'aimer ?
(FIN)
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, québec, montréal, ontario, toronto, aimer, blessure, infini, d'emblée, indélébiles, s'agir, survivre, obscur, naviguer, mer plate, tranquillité, cent ans de solitude, lumière, soleil, paix, toujours, mériter, finir, étranger, noir, existence, exister, persister, infirmité, tandiq, avalanche, émotionnel, préciser, interrogation, devenir, larmes, extraire, spasme, à vif, verser, ensemble, tenir, longtemps, secret, hanter, invisibilité
24/12/2012
CHEMINS DE TRAVERSE
CHEMINS DE TRAVERSE
Même sans jamais céder au foisonnement des images,
Les voies toutes tracées ne peuvent que bifurquer
Rapidement sur d'imprévisibles chemins de traverse.
Là, l'existence se retrouve comme intensifiée
A ressentir les choses avec la plus grande acuité
D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.
Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles
Réfutent les marges amputées de leurs références majeures
Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,
Articulent magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,
La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer au plus fragile
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, les thugs, chemin de traverse, ne jamais céder, foisonnement, image, voie toute tracée, bifurcation, bifurquer, papidité, imprévisible, existence, se retrouver, intensifier, ressentir les choses, grande acuité, au-delà, portance, spasme, folie, réconfort, s'agité, vérité, évènement grave, incompréhension, réfuter, marginal, amputer, référence majeure, proposition, entériner, idéaliser, prégnant, articulation, magnificnce, vacarme, accompagner, bête fauve, sang noir, projection, griffer, fragile