Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/10/2015

EFFROIS ÉCLIPSÉS

au magma présent de l'écriture

 

EFFROIS ÉCLIPSÉS

Des recoins les plus plus angoissants
Dans cet art éphémère de l'inventaire
Vécu comme une prolixe récréation,
La pensée évolue de manière inattendue.

Après avoir emprunté le long chemin
Qui mène à l'acceptation de l'autre
Apparaît, en une sorte de sourire fier
Un jardin enchanté habilement distillé,
Rêve partagé d'un paradis de possibles.

Une lumière se pose dans la prairie
Avec la fragilité propre à la détresse,
Exaltant encore les couleurs atypiques.

Le soleil se couche, rouge au-dessus de l'horizon,
Qui exacerbera les réveils, illuminera les matins,
Et, aux effrois éclipsés, mettra un terme au finir.

P. MILIQUE

30/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

2

Admettre le chemin d'autrui mais préférer le sien
Dans la conscience horrifiée de ce qu'il est vraiment.
Lumière froide dans le mouvement de ce qui pèse
Quand une détresse enfouit la vie de nouveau
Sous l'étonnement bienvenu d'un cœur amer
Dans lequel palpite avec force l'entière certitude
De n'être toujours que seul au milieu des autres,
Sans aucun fragment de soleil radiant dans son être.

Ne se considère plus que l'ombre vacillante de sa trace,
Empreinte que nul ne s'est jamais appliqué à faire exister.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

02/04/2012

DANSE IMMOBILE

DANSE.jpg 

 

 

DANSE IMMOBILE

 

 

De quel poids pèse la solitude ?

 

 

On use d'artifices qui donnent l'illusion,

 

Prompts à nous répandre

 

Dans la basse célébration des apparences.

 

 

Cependant, quelques difficultés dans la réflexion

 

Génèrent aussitôt un léger changement de perception.

 

Apparaît alors une lente dissolution des énergies

 

Qui soumet une volonté à l'ordinaire

 

Peu assujettie aux faiblesses .

 

 

Et nous habitons désormais une étonnante zone d'ambiguïté

 

Où nos gesticulations résolument grotesques

 

S'évanouissent progressivement dans une étouffante danse immobile.

 

Un espace hasardeux où l'on doute des vérités les mieux établies,

 

Simplement parce que, rebelles encore,

 

Les voilà échappées de leur terreau d'origine.

 

 

Voilà que nous inventons, acharnés,

 

De longues nuits troubles qui traquent l'aléatoire,

 

Ouvrent des fissures qui dévoilent, obscènes,

 

Un néant peut-être primordial,

 

Un endroit mal déterminé

 

Et pourtant séduisant d'une autre vie

 

Somptueuse de richesse.



La solitude est grand isolement certes,

 

Mais tellement préférable à l'intolérable compromis !

 

 

P. MILIQUE