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19/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE

9

 

Il lui expose donc, avec tout la précaution et le ménagement dont il s'exige capable, tout le cheminement souterrain parcouru pour parvenir à ce point paroxystique où il n'est plus possible de faire semblant.

 

Cependant, en dire si peu c'était en dire trop encore.

Comme elle venait de l'être, elle s'est sentie brutalement agressée de nouveau.

Et par son propre père de surcroît!

C'était trop pour elle, elle n'a pu le supporter, elle s'est révoltée.

 

De façon plus terrible encore qu'il ne l'avait prévu, il s'est retrouvé projeté avec violence dans le feu vif et ardent de reproches injustifiés, ou de récriminations depuis toujours tenues muettes, ou inventées dans l'élan bousculé de l'instant.

Le voilà accusé d’absence, de transparence.

Accusé de ne pas comprendre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

18/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... TENDRESSE

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

TENDRESSE

 

La tendresse, c'est cette sensation qui ensoleille l'existence, nous lève et nous soulève, transis d'émois, et nous porte, accompagnés de la suave mélodie de l'inéluctable, enfin.

C'est un réflexe esthétique initiateur d'une autre approche de la beauté, celle-la même qui rend le monde intensément plus attrayant en empruntant le long, très long et majestueux chemin qui mène, tel un rêve à l'intérieur du rêve, à la rencontre de l'Autre.

La tendresse, c'est ce sentiment intime et singulier qui, dispensateur et bienveillant, autorise certains regards à s'enchevêtrer, à certains gestes de s'ébaucher. C'est un état-douceur qui suggère de penser d'un seul et même esprit, rendant ainsi les instants d'une coloration romantique plus enchanteresse et magnifique encore.

C'est ainsi que parfois advient une exaspération subite mais néanmoins harmonieuse. Cette inclination participe à une sorte de célébration têtue d'un bonheur qui ne pourra plus jamais exprimer l'unicité de son sens que dans l'évidence programmée d'une prochaine union

P. MILIQUE

 

UNION

02/07/2016

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
2

 

Quelques mots dans un souffle,
Parce qu'il faut bien résister le temps du désastre
Bâtir une existence qui ne parte pas en lambeaux
En éveillant les fantômes d'une plus authentique,
Celle qui ne cède pas devant le poids des habitudes.
Et, purgé de ses insatisfaisantes obsessions, au sortir
D'interminables parties de cache-cache avec soi-même,
Parvenir, l'espace d'un instant, parier sur l'impossible.

Elle et Lui jettent loin devant eux des flèches de lumière.
Symphonie débridée de scintillements éperdus célébrant
Dans l'opacité invisible du temps, la brièveté de l'éternel.
Étincelles semées dans les strates de notre éternel présent.

Un jour, plus tard, lorsqu'il chutera à nouveau
Dans un abîme de silence au gré d'un rendez-vous
Supplémentaire avec lui-même, quand sera venue
L'heure de retourner les poches de sa mémoire,
Sachez qu'il prendra toujours autant de plaisir
A écrire lucide et à apprécier l'exacte évidence
Du bonheur fascinant qui est résolument le sien
Quand un jour moyen éclot.

(FIN)

 

P. MILIQUE

24/04/2015

LA NUIT DE LA POÉSIE 27 MARS 1970

LA NUIT DE LA POÉSIE 27 MARS 1970

Revivez le plus grand moment de l’histoire de la poésie québécoise : cette nuit du 27 mars 1970 où tous les grands poètes se sont rassemblés au Gesù pour une énorme célébration littéraire.

 

La nuit de la poésie 27 mars 1970

par Jean-Claude Labrecque

et par Jean-Pierre Masse,

Office national du film du Canada

12/04/2015

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE

2


Une intense fusion d'effervescence préside aux destinées de certains.
Il leur arrive d'être pris en flagrant délit d'un viscéral grondant de rumeur fondamentale.
Fluctuations intimes aux tentations hasardeuses.

Il faudrait pouvoir réfuter la possibilité de demeurer immobile là où, dans la saisie passionnée du monde sensoriel, l'éblouissement formel de vivre au souffle instantané des demains prometteurs l'emporte.
Au cœur d'un maintenant de poésie blanche et rôdeuse, les instants de vie défilent et cultivent l'art d'un silence douloureusement inutile.

La vie, lorsqu'elle est offerte, doit être sans cesse célébrée.
Elle monte par vague de désirs, de joies et de chagrins parfois.
Elle peut donc, avec un orgueil assumé, revendiquer la multiplicité dans le considérable et l'inexpliqué.

(FIN)

P. MILIQUE

24/09/2014

TERREAU FERTILE

au magma présent de l'écriture,

 

TERREAU FERTILE


Elle est obscène cette inexorable disparition du temps passé!

Cela ne nous empêche pas de célébrer comme il se doit
Ces fragments d'existence vécues qui ne le seront jamais plus.


Mise en place d'une carapace au cœur face à la stupéfaction
De cet épouvantable constat basiquement humain qui confirme
Que, chaque seconde distraitement renouvelée n'est de fait,
Aguicheuse sournoiserie de la vie, qu'une seconde défunte.

On ne va tout de même pas se laisser choir dans le piège tendu!

Appliquons-nous plutôt à nous la jouer sur l'air de l'indifférence,
Et offrons-nous le privilège d'une jouissive inversion de données
De telle sorte que, chaque infime d'instant disparu soit le terreau
Intensément fertile d'un futur proche qui s'ignore même engendré.

P. MILIQUE

13/06/2014

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

 

Comment dire l’amour, et l’intense exacerbation

Inaltérable que ce sentiment-là induit me procure?

 

Il monte en moi comme de la grande musique.

Déflagration silencieuse autant qu’assourdissante.

Magnifique astre solaire dans sa célébration ultime.

 

Toi, tu ne peux mesurer l’avide embrasé de mon cœur

Et la place prise par tes mains, ta bouche et ton regard.

 

Je t’éprouve si lumineuse en moi, présente de tout ton être.

Un bonheur démesuré exulte, alors je te souris mon amour.

 

Je veux m’éveiller au présent dans ta main constante.

Je veux respirer au rythme apaisé que tu m’insuffle.

Je veux t’aimer dans l’immensité inconnue de l’infini.

Je veux incendier de baisers ton cœur, ton corps, tes lèvres.

 

P. MILIQUE

07/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 21/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/02/2014

23/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19.02.2013

27/01/2013

NICOLAS BLUES DU MONDE EN INTERVIEW

 

NICOLAS BLUES DU MONDE EN INTERVIEW


Vous qui êtes habitués de ces lieux, vous ne pouvez que connaître cet artiste somptueusement hors-norme !


Ce garçon déborde de tout : de talent, d'humanité, de culture, d'humour, etc...
De plus, il possède à mes yeux cette rare qualité -- celle-là même qui devrait être la mieux partagée par tous ! -- d'avoir vécue sa vie là où il savait côtoyer sa propre vérité : dans la marge!

Si j'ajoute que ce type-là m'a fait l'amitié de venir magnifiquement emblueser, pour le plus grand plaisir de participants drastiquement trié sur le volet, la célébration récente d'un anniversaire commun à un important Blue-Boy de mes Amis et à moi-même...


Une question...

Toi qui ne connait-pas encore Nicolas, tu attends quoi au juste?

16/12/2012

CÉLÉBRATION GÉNÉREUSE

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CÉLÉBRATION GÉNÉREUSE

 

Sur les hauteurs d'un hameau entre bois et prés,

Un paysage tout en rondeurs offre les belles perspectives

D'un vaste horizon qu'il embrasse d'un regard enthousiaste .

 

Plus tard, dans l'ombre fraîche d'un parc vallonné

Où rien ne trouble la quiétude séculaire des arbres,

L'air vibre d'une solennité toute particulière.

 

Dans la lumière chaleureuse d'une brève apparition,

Il va vivre une des rencontres les plus touchantes qui soit

Dans la venue impromptue d'une vieille dame aussi intarissable

Que la célébration généreuse d'un vert automne de vie.

 

P. MILIQUE

16/04/2012

Jean GENET "Journal d'un voleur" (extrait)

Jean GENET

"Journal du voleur" (extrait

 

 

Jean GENET, né à Paris le 19 Décembre 1910 et décédé le 15 Avril 1986 (presque un anniversaire) est un écrivain, poète ainsi qu'auteur dramatique.
Propriétaire d'une écriture raffinée tendue d'intensité, il a surtout pas mal perturber le ronron littéraire ambiant de l'époque en exaltant -- presque systématiquement aussi bien la perversion que le mal ou l'érotisme en célébrant, à travers son œuvre des personnages plutôt ambivalents sévissant au cœur de mondes interlopes.
A titre personnel, GENET est d'abord celui qui a écrit "Le Journal d'un Voleur" dans lequel il se met en scène sous les traits d'un vagabond asocial et un peu mystique.
Ce livre a été comme une source d'inspiration manifeste pour les auteurs émergeants de la Beat generation. Au point d'être cité de façon élogieuse tant par Charles BUKOWSKI que par Jack KEROUAC. Il y a pire comme descendance.