22/11/2014
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?
Que devient-elle dans l'aride tendu du silence?
Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...
Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,
Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie
Qui fait que ce qu'on aurait pu espérer du bout de la plume
Ne peut plus être poursuivi par privation de raison d'être.
Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,
C'est porter le confus du langage jusqu'à sa limite,
Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,
C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots
Jusqu'à identifier les sibyllins points de suspension. ...
P. MILIQUE
09:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, arrestation, presu'île, pasteur, suspensoir, phrase, divinatoire, aride, tendre, silence, succédané, intriguant, point d'interrogation, arrêt, presque, écrit, vraisemblance, écrivain, tentative, comprendre, sens, étranger, énergétique, espérer, bouter, plumage, pouvoir, poursuivre, privation, raison d'être, parturient, côtoyer, ondulatoire, silent, porter, confusion, langage, limitateur, laisse, égarement, deviner, provocateur, aérien, éprouvant, ciel, égayer, motiver, identifier, sibyllin, poins de suspension
27/11/2013
MILIEU INHOSPITALIER
Cette photo a été empruntée sur Internet:
http://www.agora-photo.com/hopital-abandonne-12880.html
Elle est la propriété exclusive de Kangbleu
MILIEU INHOSPITALIER
Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.
Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?
Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?
Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.
Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.
P. MILIQUE
00:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, agora, emprunt, milieu, hospitalier, inhospitalier, esseulé, toile de fond, menace, triste, immensité, aride, marqueur, noir, chose, être, supprimer, solitude, espace, glacé, noyer, douleur, infinité, microscome, eau, rugissement, rugir, colérique, laisser, volontaire, submerger, désir, révolte, économie, mot, geste, parole, sentimental, poussée, intime, inscrisption, tréfonds, expérimental, endurcir, au dehors, nuit, sombréro, mondanités, brume, pluie
17/11/2013
AUX HARMONIES D’UN REQUIEM
AUX HARMONIES D’UN REQUIEM
Cela remonte du fond ancestral de l’existence,
De la grande nuit de l’enfance!
Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,
Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.
Avancer pied à pied, jour à jour,
Nager dans une identité floue
Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,
Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.
Comment ne pas être marqué a vie
Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire
Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride
Comme une feuille sèche…et morte!
Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,
Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem
Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial
Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.
P. MILIQUE
12:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, harmonie, requiem, remonter, fond, ancestral, existence, nuit, enfance, relève, haine, imposture, noir, éclosion, père inconnu, mère absente, avancement, pied à pied, journée, nager, identitaire, flouter, relationnel, ouverture, chemin, chaos, rassembler, figurer, ombre, grandeur, fantômatique, marquer à vie, comprendre, fonctioner, fonctionnel, contraire, contrariété, hémorragie, programmer, programmation, coeur assèché, aride, feuille sèche, mort, quête, connaissance, instinctif, convulser, goût, température
17/09/2013
BLESSURES AFFECTIVES
BLESSURES AFFECTIVES
Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,
Le temps semble suspendu au fragile du rien.
Lui qui vivait dans un monde forclos
Au centre le plus aride de son désert
S'est trouvé pris au douteux mirage de l'ailleurs.
L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations
N'a pu édulcorer tout à fait le puissant effet miroir
Des chocs émotionnels découverts avec stupeur.
Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé
Quand, au souvenir cruel de graves blessures affectives,
Est apparu l'impératif latent de l'encore mieux se connaître.
Le regard minéral, mort sur le certain à construire,
Affronte d'une moue dédaigneuse les événements à venir
Dans la chair de cette vie ne proposant plus qu'un ordinaire
Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.
P. MILIQUE
09:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, blessure, affection, affectif, pays, tristesse, ennui, temps suspendu, fragile, vivre, monde forclos, au centre, aride, aridité, désert, trouver, prendre, douteux, pirage, ailleurs, avancée, précautionneux, rythmer, oscillation, édulcorer, puissance, effet miroir, choc émotionnel, découvrir, stupeur, profiter, confusion, questionner, identitaire, émerger, souvenir, cruel, grave, blessure affective, apparaître, impératif, latent, se connaître, regard minéral, mort, construire, affronter, mouedédaigneux, événement, venir
13/08/2013
DOULEUR D'AIMER
DOULEUR D'AIMER
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,
Cette histoire qui sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.
Il a grandi dans sa solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir
De tous ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,
A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.
De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli
Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée
Qui rend possible l'éblouissement immédiat.
Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,
Pour atteindre à l'impossible pureté.
Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,
Souverain, leur diamant intérieur.
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime
Encore, sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane, il devient éphémère.
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,
Un jour il se meurt de trop d'évidences et,
Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.
Tombe alors le froid glacial du crépuscule.
Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.
Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.
Il se sait condamné encore au lent naufrage
D'une vie ordinairement amenuisée.
Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,
Avec en lui la sourde désespérance
D'un temps définitivement immobile.
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
L'échec lui est tellement insupportable,
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
Cependant, ils ont tellement mal,
Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.
Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude
De l'ultime à la retrouver à jour.
Alors, avec cette envie furieuse et lancinante
De ne plus être ce qu'il ne sera jamais
Il s'enfonce, au comble de l'égarement,
Dans les avenues noires et encombrées
De la douleur d'aimer.
P. MILIQUE
05:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douleur, tendresse, soliamourtude, harmonie, sublime, imaginaire, emotion, ivresse, chagrin, crépuscule, désespoir, souffrance, tourment, ténèbres, ultime, retrouvailles, envie furieuse, lancinant, s'enfoncer, combler, égarement, avenue, nègre, encombré, consoler, pleurer, sentir, humer, dépossédé, échec, insupportable, lot de souffrances, mener, minéral, tourmenté, fracassé, aride, sècheresse, condamner, lent, naufrage, ordinaire, amenuiser, tunnel, extraordinaire, sombre, froid, sourd