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26/08/2016

NOUVELLES PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

NOUVELLES PERSPECTIVES



A force de nourrir la détestation de soi-même,
Il est difficile d'éliminer le trouble désagréable
Provoqué par l'amoncellement de menaces
Le plus souvent saisissantes d'âcre laideur.

C'est toutefois en l’occurrence d'un mélange détonnant,
Aux effets secondaires insoupçonnés capables de proposer
La conciliation avec l'ordre imprécis d'un monde convulsé,
Que s'offre la beauté touchante de nouvelles perspectives
Installant, imprévisibles, de la lumière au profond des yeux.

P. MILIQUE

11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

 

17/11/2013

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

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AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

De la grande nuit de l’enfance!

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

Nager dans une identité floue

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

Comment ne pas être marqué a vie

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

Comme une feuille sèche…et morte!

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

P. MILIQUE

01/07/2013

CHARLES BAUDELAIRE: LE JEU

 

CHARLES BAUDELAIRE

LE JEU

 

Dans des fauteuils fanés des courtisanes vieilles,
Pâles, le sourcil peint, l'oeil câlin et fatal,
Minaudant, et faisant de leurs maigres oreilles
Tomber un cliquetis de pierre et de métal;

Autour des verts tapis des visages sans lèvres,
Des lèvres sans couleurs, des mâchoires sans dent,
Et des doigts convulsés d'une infernale fièvre,
Fouillant la poche vide ou le sein palpitant;

Sous de sales plafonds un rang de pâles lustres
Et d'énormes quinquets projetant leurs lueurs
Sur des fronts ténébreux de poètes illustres
Qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs;

Voilà le noir tableau qu'en un rêve nocturne
Je vis se dérouler sous mon oeil clairvoyant.
Moi-même, dans un coin de l'antre taciturne,
Je me vis accoudé, froid, muet, enviant,

Enviant de ces gens la passion tenace,
De ces vieilles putains la funèbre gaieté,
Et tous gaillardement trafiquant à ma face,
L'un de son vieil honneur, l'autre de sa beauté !

Et mon coeur s'effraya d'envier maint pauvre homme
Courant avec ferveur à l'abîme béant,
Et qui, saoul de son sang, préférerait en somme
La douleur à la mort et l'enfer au néant !

17/06/2013

NOUVELLES PERSPECTIVES

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NOUVELLES PERSPECTIVES

 

A nourrir la trouble détestation de soi-même,

Il devient difficile d'occulter la sensation désagréable

Procurée par l'amoncellement  continu de menaces

Parfois stupéfiantes de laideurs revendiquées.

 

C'est toutefois l’occurrence d'un mélange détonant

Aux effets secondaires par nature insoupçonnés

Et capables de proposer une réconciliation

Avec l'ordre d'un monde tout en convulsions.

 

Voilà que s'offre la touchante beauté de nouvelles perspectives,

Et instaure, imprévisible autorité, de la lumière dans les yeux.

 

P.  MILIQUE

20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

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INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE